Une nouvelle polémique en perspective?

On se souvient (dans les milieux de la hi-fi qui se dit "audiophile") de la polémique provoquée par la publication sur un forum haute-fidélité (fin 2004) des articles décrivant l'Ionostat, invention de P. Johannet, censée améliorer la musicalité de tout système hi-fi.

        (Ionostat? cliquez ici ).
Bien que plusieurs audiophiles aient confirmé son apport au plan musical (dont A.A. et moi-même), l'Ionostat avait un gros défaut : on ne savait pas expliquer son action ! (sans compter ceux qui n'ont rien constaté chez eux, sur leur chaine hi-fi, dans leur contexte local, avec leurs oreilles...).  Le débat a fait rage sur les forums, et certains étaient tellement enragés que l'inventeur a préféré disparaître du net dans un silence impénétrable.
Qu'est-ce que cela va être, alors, avec l'Aquaquartz ! Car l'Ionostat, en comparaison de la dernière trouvaille de A.A, c'était rationnel.

L'Aquaquartz, un accessoire déroutant de simplicité!

Imaginez deux bouteilles en plastique remplies inégalement d'eau (eau salée pour l'une), tenues têtes bêches par leurs bouchons collés. A l'intérieur, un aimant traverse les deux bouchons,  faisant une sorte de « pont magnétique » entre les deux liquides. Rajoutez quelques tiges de carbone sur lesquelles on a nappé du sable de quartz, plus quelques autres ingrédients tels une lime à ongle en carton (!), posez le tout par terre, et écoutez.

   

Une autre façon d'appréhender le discours musical

J'ai bien dit « écoutez », et non pas « réfléchissez », ni « raisonnez », ni « étudiez ». Car si la réflexion s'en mêle, s'est fichu, vous vous engagez dans une impasse. En effet, le fonctionnement du bidule échappe à toute explication (pour le moment), à toute rationalité. On ne sait pas comment il agit, ni même sur quoi. Donc si vous faites partie de ceux qui ont besoin que leur intellect soit convaincu par une explication physique avant d'autoriser leurs sens à les émouvoir, passez votre chemin, il n'y a pas d'invention plus obscure que cet Aquaquartz dans le monde audiophile.
Par contre il n'y a pas non plus d'invention à l'effet plus musical, au sens où il est au-delà des critères auditifs techniques habituels, et au sens où elle apporte un supplément d'âme à la musique délivrée par le système.

Une petite pause musicale

      

Après une cure de vraie musique et de concerts "live"

Je le dis d'expérience, après avoir réalisé mon exemplaire d'Aquaquartz sur les indications de A.A., et après avoir écouté, avec et sans l'Aquaquartz, différents genres musicaux.
Une circonstance favorable a été qu'après une période d'abstinence (musicale), j'ai eu l'occasion de me « rincer les oreilles » en concert, à l'occasion du superbe festival « Passe ton Bach d'abord » organisé à Toulouse au printemps par l'Ensemble baroque de Toulouse http://www.baroquetoulouse.com

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Je me suis rendu compte que mon système hi-fi avait atteint un haut niveau de définition, de micro-dynamique et de « soundstaging » comme disent les anglais, et peut-être même un trop haut niveau : dans la réalité du vrai concert, on n'entend pas tous les instruments comme s'ils étaient à 3 mètres de nous, avec tous ces détails, et leur localisation spatiale n'est pas  si chirurgicale. Par contre, les sons en concert sont plus doux, l'orchestre forme un tout plus cohérent spatialement, et le son enfle et remplit la salle sur les tutti. Bref, il y avait toujours plus de musique en "live" que sur mon système audio hi-fi.

L'apport musical de l'Aquaquartz

Or c'est justement ce supplément musical qu'apporte d'Aquaquartz, j'étais donc « pré-sensibilisé ». Avec lui, le son gagne en douceur, en cohérence spatiale, et en sentiment d'ensemble sur les formations orchestrales. L'impression qu'il donne est assez globalisante, et il est difficile de rentrer dans une analyse détaillée. Tout au plus puis-je noter que les vibrations des cymbales, par exemple, cessent d'être un impact suivi d'un son de papier mâché. Avec l'Aquaquartz, les vibrations sont maintenues dans leur richesse harmonique. D'une façon générale tous les sons paraissent frustres si on enlève l'Aquaquartz, comme s'il leur manquait des composantes. Avec l'Aquaquartz, ils retrouvent une douceur sans devenir pour autant flous ou émoussés, défauts associés au « son anglais ».
De même la perception de l'espace de la salle d'enregistrement est enrichie : l'air entre les instruments devient perceptible,  il semble vibrer musicalement, tout en restant tout à fait limpide. Du coup la cohérence spatiale d'un orchestre apparaît enfin, il forme un tout, chaque instrument est relié aux autres par une sorte d'éther musical. Et lorsqu'ils jouent tous ensemble, ou lorsque le chour entame sa partition, le résultat est supérieur, en volume, à la somme de ses parties : les forte envahissent et remplissent la salle. C'est une sensation de concert que je n'avais pas encore retrouvée sur ma chaine hi-fi.

Une petite pause musicale (une variation sur "La folie" cela s'impose ici ;o)


            

Un témoignage et une invitation à essayer

En écrivant ce compte-rendu, mon but n'est pas de convaincre les lecteurs audiophiles, qu'ils soient subjectivistes ou objectivistes (cliquez ici), que l'Aquaquartz, ça marche. Je ne souhaite qu'apporter mon témoignage, celui d'une expérience qui a réussi, dans les conditions qui certes me sont propres.
Cet exemple ne prétend donc pas être universel. Par contre je serais très heureux de convaincre nos lecteurs d'essayer.
Essayer de fabriquer leur Aquaquartz (prix de revient max 30 € si on doit tout acheter, une demie journée de travail), essayer de trouver l'emplacement où il sera le plus efficace chez eux, essayer de trouver ce supplément d'humanité qu'il apportera à leur système.
Personnellement je l'ai trouvé, et ne pas comprendre « comment ça marche » ne m'empêche pas de goûter mon plaisir !

01/08/2010 A.A. parle de son Aquaquartz (en réponse au billet de P.H. sur le même sujet) Mes lecteurs et amis audiophiles ont pris l'habitude de ne plus trop s'étonner de mes trouvailles qui sortent des sentiers battus de la hi-fi et de l'électronique classique. Jusqu'à présent j'avais toujours quelques idées encore assez pertinentes sur le principe actif qui pouvait expliquer le gain de musicalité qu'on en retirait. L'Aquaquartz sur ce plan reste encore mystérieux à mes yeux. A mes yeux mais pas à mes oreilles! J'ai attendu qu'un autre que moi parle en premier de l'Aquaquartz (le billet de P.H. ci-dessus) avant de publier un billet sur ce blog, non que j'avais un doute (les audiophiles pouvaient déjà en télécharger la description dans l'espace MAJ) , mais pour m'assurer de la similitude du ressenti auprès d'autres auditeurs. Un appareil difficile à qualifier J'avais pensé un temps baptiser l'Aquaquartz "Audio-aéro harmoniseur de sol". Vous voyez, même avec ce nom, ce n'est toujours pas clair! Au moins "Aquaquartz" c'est court et simple. Je ne sais pas trop s'il doit être considéré comme un appareil actif ou passif. Pas de courant secteur, aucune source électrique pour l'alimenter sauf un aimant ferrite puissant. De même, s'il semble appartenir à la famille des sarcoquartz par certains aspects (voir les billets du blog), par d'autres il se rapproche de l'Ambiophoniseur TBF (c'est le bidule à côté du Ionostat sur la photo au début du billet), de la Superterre et du COT (voir lexique). Enfin je ne sais pas si l'effet sur le rendu sonore est physique, par une action sur le son (par le biais - supposé- des molécules polaires H²O contenues dans l'air) ou si l'effet est psychophysiologique, sur le ressenti par le cerveau du simple fait de la présence du corps humain au dessus de l'engin. Je pencherais tout de même un peu plus vers l'explication physique. Une idée qui a germé après le "Raoni" C'est le Sarcoquartz Raoni qui m'en a donné l'idée de base, avec son eau déminéralisée, son champs magnétique, ses aimants et ses bambous... plus l'expérience que j'avais dans l'utilisation de l'eau salée et de la fibre de carbone quartzée. L'Aquaquartz est étanche, et il ne comporte que deux bouchons vissés en alu comme seules parties métalliques. Aucun élément conducteur ne touche le sol. Pour inter-agir avec le milieu ambiant (sol, air et composante vibratoire musicale de l'air) il ne peut le faire, selon toute logique, que par la voie magnétique, par échange d'ions, par action moléculaire.. L'eau réagit en présence de champs magnétiques, la chose est connue depuis longtemps: http://www2.fsg.ulaval.ca/opus/scphys4/complements/eauPola.shtml . L'eau (l'humidité relative est d'environ 50%) contenue dans l'air est donc probablement l'élément sur lequel l'aquaquartz agit par le biais de la composante hydrogène... pure hypothèse! Comment et pourquoi ça marche? Mystère... Mais peu importe. Un gain musical... constaté après coup! L'intérêt de l'Aquaquartz se situe dans ce qu'il apporte à la musique reproduite par une chaine hi-fi de qualité. Je devrais plutôt dire: dans ce qu'il lui retire quand on ne l'utilise pas. L'effet est tellement naturel qu'il est immédiatement accepté par le cerveau, du coup le test soustractif est plus évident pour mettre en évidence son effet sur le rendu sonore! En effet, si on enlève l'Aquaquartz de dessous le siège situé au point d'écoute (cet emplacement peut changer ailleurs que chez moi), la perte musicale est évidente à mes oreilles, et elle est 100% répétitive en test aveugle. Il suffit en effet que je demande à quelqu'un d'enlever à mon insu l'Aquaquartz de dessous mon fauteuil pour qu'en quelques secondes je me rende compte d'un manque, d'un appauvrissement de la musique! Définir le plus musical, pas facile... (les gens heureux n'ont pas d'histoire!) Décrire avec des mots la nature de ce gain de musicalité est très délicat. P.H. l'a constaté pour rédiger son propre compte-rendu. Pour moi et sur mon système hi-fi (avec une paire de panneaux électrostatiques Quad ESL-63 et en 3D phonie), la séparation des divers plans en profondeur est meilleure, avec une acoustique propre liée à chaque plan. Les voix humaines sont plus naturelles, comme débarrassées de toute distorsion ou de toute connotation numérique ou artificielle. L'impact des instruments lointains de l'orchestre est meilleur et leur rendu prend du corps, du grain, du timbre. La même absence de distorsion se constate sur le regisre aigu, par exemple sur les coups de cymbales. Le son gagne en chair et en consistance au point de sembler maigrichon voire aigrelet par comparaison soustractive. Manifestement l'assise basse est mieux affirmée avec cet appareil et cela se reporte sur tout le spectre sonore. L'exemple le plus flagrant est le bois, la résonance de la caisse du piano de concert dont la perception devient véridique alors que sans l'Aquaquartz le même piano parait plus rikiki et ressemble plus au son d'un bon piano droit. On retrouve en général les mêmes sensations qu'au vrai concert en salle, ou en plein air... Car sur ce poinrt aussi la transposition dans l'acoustique du lieu d'enregistrement est encore plus évidente, naturelle au point qu'on ne se pose plus la question. Cela se ressent de façon plus évidente, comme le reste... Effet subjectif? Si l'Aquaquartz n'est qu'un stimulateur de l'imagination, alors c'est un gadget encore plus révolutionnaire. Pensez donc, ce serait le premier agitateur de neurones à usage musical et domestique ;o) et sans l'effet nocif des drogues ou autres champignons hallucinogènes. Une petite pause musicale                    Ma démarche vis-à-vis de la hi-fi : élaguer le superflu L'Aquaquartz entre parfaitement dans ma démarche euphonique. En effet, mon euphonie à moi consiste à enlever ce qui est en trop et qui empêche un appareil électronique audio ou une chaine hi-hi de s'exprimer ou qui masque ce qui est correctement émis ou transmis . Il s'agit chaque fois d'une euphonie soustractive , qui ôte les voiles un par un . En ameublement, un voile ou rideau-voile est un rideau léger très fin, et ici ce serait un tulle presque arachnéen, à peine visible. Hélas une chaine hi-fi non euphonisée, même très chère, comporte de nombreux voiles qui opacifient le rendu musical et altèrent la transparence sonore. Je dirais même que, sur une chaine hi-fi ordinaire, ces voiles sont des dizaines. Ils s'interposent entre l'auditeur et la musique. En outre ce sont des voiles colorés qui en plus de leur côté opacifiant le paysage ont aussi un effet teintant. On procède lors de la montée en euphonie par retranchements successifs. Chaque voile enlevé accroit donc la transparence et rapproche aussi un peu plus de la couleur originelle. L'Aquaquartz participe à ce travail et donne même le sentiment (probablement faux) d'avoir éliminé le tout dernier voile! Ce qui sous-entend que la chaine hi-fi avait déjà une certaine transparence puisqu'elle ne conservait plus que cet ultime voile. La soustraction du superflu a aussi un énorme avantage, celui d'augmenter le pouvoir discriminant au fur et à mesure qu'on avance en euphonie. On entend plus de choses, on les localise mieux, on les identifie mieux et surtout on comprend mieux le sens du discours musical qui gagne en articulation et en émotion. Les centres d'intérêt pour fixer l'attention, relancer la curiosité, donner envie d'en écouter davantage, se multiplient à l'infini et on réécoute le même air avec une oreille toujours neuve. On a l'impression de le redécouvrir chaque fois. Si je parle d'euphonie soustractive c'est pour la bien différencier de l'euphonie additive, à laquelle on pense à priori, et souvent à tort pour la hi-fi. L'euphonie additive? La pire des choses (comme dirait Ésope à propos de la langue) L'euphonie additive hausse les choses a un état musical supérieur (ou différent), certes agréable, mais la plupart du temps pour un seul contexte et de manière répétitive, systématique. En euphonie additive toute modification provoque une rupture dans l'équilibre obtenu, on perd alors l'acquis pour retrouver chaque fois autre chose. Parfois même on y gagne en plaisir, mais ce n'est alors qu'une coloration différente et on s'en lasse vite. L'euphonie additive est à proscrire en haute-fidélité puisque c'est une couleur ajoutée, on verse alors dans la haute-infidélité. Regarder une rose avec des lunettes de soleil teintées peut être agréable à l'oeil, mais ce que vous voyez n'est pas la vraie couleur de la rose observée. L'euphonie additive est à bannir pour le mélomane exigeant. Pourtant c'est à la mode, par exemple avec les DSP, qui vous donnent le sentiment d'écouter votre musique à Notre Dame ou au Stade France... amusant! ...oui, quelques instants. L'euphonie additive? La meilleure des choses (toujours comme dirait Ésope ) L'euphonie additive est par contre la bienvenue dans un domaine artistique musical, mais autre que la hi-fi, celui de la facture instrumentale. C'est ce qui différencie par exemple un Guarnerius (voir vidéo plus bas) ou un Stradivarius d'un violon ordinaire, d'un crincrin, c'est ce qui différencie un piano Steinway de concert d'un piano chinois fait à la chaine, une flûte de concert d'une flûte en plastique pour écolier! Le choix des matériaux, le mariage des essences de bois, la forme, la découpe, le collage, le vernis... des tours de main véritables secrets de fabrication qui se transmettent de maitre luthier à élève... c'est tout un art. C'est la signature d'un grand facteur, sa touche personnelle, et qui donne à chaque instrument de musique des caractéristiques sonores qui lui sont propres et bien sûr exceptionnelles en qualité. L'euphonie additive c'est aussi quand l'artiste a trouvé "son" instrument... ils se transcendent l'un l'autre. Un accessoire audiophile comme je les aime! L'Aquaquartz est un "accessoire" (ou plutôt un "complément") musical pas cher, vite fait, facile à placer et à enlever pour s'offrir un concert à domicile "avec les doigts de pied en éventail". L'image est triviale, mais c'est elle qui me vient à l'esprit pour qualifier le bénéfice musical de l'engin. Oui, ce n'est que du plaisir en plus, avec en prime une sorte de confort serein, de certitude tranquille! Description détaillée, schéma et photos Vous trouverez tout ça dans le fichier 106-aquaquartz.htm, à télécharger dans les mises-à-jour... ou en se regravant un CD neuf depuis son image ISO (attention, le mot de passe a changé le 25 juillet 2010, mais le Login reste le même) Des améliorations encore possibles? L'Aquaquartz est très jeune, il est "peauffinable". Ainsi P.H. lui a trouvé un contexte dans lequel il s'exprime encore mieux: un léger cocon de lin posé sur lui... L'idée du cocon était bonne, mais on peut en trouver d'autres... Par exemple lui accoller une bande carbonée. Si vous vous décidez à faire le vôtre, vous verrez dans la mise à jour que pour une "énorme" dépense supplémentaire de 4,99€ vous pourrez encore doper son pouvoir bénéfique! C'est l'Aquaquartz "plus". Une petite pause musicale NB. Vadim Repin joue le Stradivarius Ruby (1708) que lui prête la Société Stradivarius de Chicago ou le Guarnerius del Gesù von Szerdahely (1736). Il a d'ailleurs exprimé sa préférence pour les Guarnerius qu'il trouve plus difficiles à jouer, mais d'une sonorité plus individuelle. (source Wikipedia)            Je rappelle que je ne vends rien et que tout ceci est du D.I.Y (do it yourself ). Je ne fabrique pas non plus pour autrui. Toutes mes inventions sont en général, comme l'Aquaquartz, l'Ambiophoniseur, les Sarcoquartz, très peu coûteuses à réaliser et sont à la disposition des mélomanes audiophiles et bricoleurs... qui ont deux oreilles et qui veulent s'en servir. Aucune de mes trouvailles n'exige de compétence pointue ni en électronique, ni en informatique. Nul besoin d'avoir fait 10 ans de solfège et d'être 1er prix du conservatoire de musique. Orientées vers le mieux musical il se trouve que souvent mes bidouilles améliorent aussi le rendu de l'image, en vidéo et home-cinéma... tant mieux pour les cinéphiles.