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Archives du blog Audiophile AA LE COIN AUDIOPHILE HI-FI Ecoutes, bricolages, trucs et astuces pour audiophiles
Blog Hi-Fi pour mélomanes exigeants, amoureux de
la belle musique
De nouveaux dossiers viennent régulièrement
l'enrichir:
le
Coin Audiophile,
pensez donc à y faire un tour pour en prendre
connaissance, sans oublier les mises-à-jour
à télécharger!
PASSION
MUSIQUE
Mis
à jour le
Le
coin audiophile pour les mélomanes
bricoleurs
Blog
audiophile Hi-Fi
Le
blog audiophile
22/07/2008
A.A. La
potion magique de ma chaine
hi-fi: H2O + NaCl
Ma chaine hi-fi marche à l'électricité, comme la vôtre, mais elle marche encore mieux avec, en plus, de l'eau salée. Comme toute chaine de qualité, il convient de l'allumer une heure avant, pour que, une fois bien à température, elle donne ensuite le meilleur d'elle même. Petite exigence supplémentaire, quand on l'allume, on doit aussi remplir d'eau salée des petits réservoirs placés sur de mystérieux engins posés au sol. Dans une pièce l'un s'appelle le "pavé BMSQ", dans une autre pièce le second machin se nomme "Superterre audiophile".
Et c'est miraculeux. Il suffit par exemple d'écouter un même morceau plusieurs
fois à 10
minutes d'écart depuis le moment où l'eau salée commence juste à diffuser dans
les mystérieux
blocs. On entend au fur et à mesure que l'humidité salée se répand, une métamorphose
de la scène sonore. De quasi plate au départ, au bout d'une heure, la scène sonore
virtuelle devient profonde avec un parfait étagement des plans sonores. Les pupitres
se détachent
dans un vide habité, avec de l'air autour. Les timbres acquièrent une densité et
un fruité proche de ce qu'on entend en direct. Les nuances les plus fines, les
rythmes se perçoivent sans effort. La dynamique instantanée devient fulgurante
au point qu'on pense avoir un ampli à la puissance décuplée. Les tuttis orchestraux
prennent une ampleur et une majesté qui vous clouent sur place... comme au concert
assis au 5è rang d'orchestre.
Une potion vraiment magique aussi au plan financier: de l'eau du robinet et du
gros sel de cuisine! Consommation? même pas 100 ml par concert.
16/07/2008
A.A. Donner
la patate à sa chaine Hi-Fi
Cette bidouille audiophile
est autant un test préalable
qu'une amélioration
aboutie. C'est une version
très allégée
et rudimentaire de ma "Superterre
audiophile". C'est
facile
à faire et un à prix
de revient ridicule. Cela
permet de vite constater
s'il y a ou non une amélioration
du rendu sonore, et si oui,
sur quelle prise secteur
c'est le mieux. Cela dépend
de la chaine Hi-Fi, du sol
(carrelage, tomettes ou
ciment), du lieu d'habitation,
de l'éloignement
du transfo basse tension
EDF etc. Inutile d'aller
plus loin si un léger
mieux n'est pas d'ores et
déjà constaté (délié,
aération des plans
sonores, pleinitude des
graves, vie, pêche..).
Et si,
dès à présent,
on constate et appécie
ce mieux sonore, alors
on est en droit d'espérer
beaucoup plus en musicalité
avec la version nettement
plus élaborée
qu'est la
"Superterre audiophile",
un peu plus onéreuse et
plus sophistiquée.
De quoi a-t-on besoin?
- 1,8 m de fil de cuivre
nu monobrin en 0.8mm
- 1m de drisse nylon 4mm
- 1m d'adhésif fort double
face pour moquette
- 2 bouchons en liège
- 2 baguettes à manger en
bambou brut
- 2m de fil à coudre en coton
- 1 verre de sable de quartz
moyen pour aquarium
- 1 raton laveur... (pardon,
je plaisante), une grosse pomme
de terre!
- 2 heures de temps. Durée
de réalisation
1h, durée
des essais/écoutes 1h.
Quant au consommable ensuite:
1/2 pomme de terre par concert.
D'où le nom du bidule "Patate
audiophile"
Réalisation
pratique
On déroule l'adhésif
pour moquette en gardant
le papier de protection vers
le sol et on y place dessus,
côté collant, bien droite,
la drisse nylon qu'on enroule
alors sur l'adhésif.
Le cordon adhésif
de 6mm de diamètre
ainsi obtenu est alors quartzé sur
toute sa surface par saupoudrage
et par pression des grains à
la main sur le cordon. Au
toucher on ne doit plus sentir
de zone adhésive,
non couverte de quartz. On
prend une fiche mâle
2P+T 16A d'un gros prolongateur
ou appareil ménager
qui va servir de simple gabarit
pour la circonstance. Avec
le fil de cuivre nu en 0.8mm,
on forme sur une des 2 broches
mâles
un enroulement serré d'une
quinzaine de tours,
en gardant 15cm de surplus
de fil. On enlève
ce tortillon de la broche,
qui garde sa forme de ressort
cylindrique. On n'a plus
besoin de la fiche 2P+T qui
n'aura servi qu'à cette
mise en forme. Le reste
du fil de cuivre, plus d'un
mètre, entoure ensuite le
cordon quartzé
en spires larges sur toute
sa longueur et le dépasse
de 15 à 20cm.
3 encoches en V sont taillées
dans un bouchon de liège:
2 recevront les baguettes
bambous (légèrement écourtées
pour le mettre au diamètre
des trous phase et neutre
d'une prise secteur),
l'encoche en V du dessus
recevra le tortillon de cuivre
qui s'enfilera sur la borne
terre de la prise secteur murale
ou multiprise à tester.
Une rondelle de bouchon taillée
permet de maintenir le parallèlisme
des baquettes bambou. Le
fil de cuivre après
le tortillon cercle le bouchon
et les baguettes. Toute cette
"tête
captrice" est liée
au fil de coton en spires
espacées
de 1mm environ . Ce treillis
forme une cage autour du
cordon quartzé et des bambous.
L'autre bout de la queue
quartzée
est formé
en une boucle qui cerclera
la patate et le surplus de
fil de cuivre fait une pique
du diamètre
de la boucle soit 10 à 12
cm. L Ce bout de fil sera
planté
dans la pomme de terre coupée,
et est aligné parallèlement
au sol à 1cm.
La patate est coupée
en deux dans le sens où elle
offre la plus grande surface
possible en contact avec
le sol.
Mise
en oeuvre
Là, je décline
toute responsabilité
en cas d'erreur de montage
ou d'utilisation! Aucune
partie métallique
ne doit ni entrer ni toucher
les bornes phase et neutre
de la prise de courant secteur
230V. Seules les tiges de
bambou nues et sèches,
non conductrices de l'électricité,
se glissent entre les bornes
secteur. Le seul contact
métallique
se fait sur la borne terre,
mâle en saille, de
la prise de courant.
Si ceci
est respecté,
le branchement de l'engin
sur une prise de courant
se fait en toute sécurité.
Pour éviter
toute confusion qui pourrait
s'avérer dangereuse
en termes de sécurité électrique
domestique, il ne s'agit
pas ici d'une prise de terre
au sens de la NORME
NF C15-100. Cela ne s'y
substitue pas et ne change
pas le niveau de protection
d'une installation. Si vous
avez le moindre doute, abstenez-vous! cliquez
pour agrandir Essais, écoutes
La patate doit avoir été
fraichement coupée,
face plate et humide plaquée
au sol, traversée par le
fil de cuivre. La tête captrice
avec les 2 bornes en bambou
et le tortillon de prise
de terre se branche sur une
prise secteur 2P+T 16/20A
230V.
La première
prise secteur à tester
sera la prise la plus proche
(sur la multiprise dédiée
à la hifi la plupart du temps)
de la fiche du cordon secteur
du lecteur CD de salon. La
seconde prise à essayer
sera celle la plus proche
de la prise du cordon secteur
préampli
si elle est différente.
Cela dans le cas d'un sol
dur, carrelage, tomettes,
marbre ou ciment.
Si le sol
est moquetté,
en dalles plastique ou en
parquet, il faudra trouver
une prise murale dans une
autre pièce qui
aura, elle, un sol en dur.
Le plus pratique étant
le cagibi ou le placard souvent
en ciment brut où se
trouve le tableau répartiteur
et la prise de terre normalisée
du domicile.
L'effet sur le rendu sonore
et sur la scène virtuelle
est subtil dans
cette version très
frustre de superterre. Mais
l'effet reste facilement
constatable y compris sur
des systèmes
Hi-Fi peu onéreux,
s'ils sont bien réglés.
Il convient de choisir des
CD audio avec des prises
de son classiques de qualité,
de belles interprétations
et qu'on a bien dans l'oreille.
Si on décide
de garder le système
"patate", il faudra mettre
une demie pomme de terre
neuve à chaque
concert... car elle se déssèche
vite et perd alors son
effet bienfaisant.
Mais
dans ce cas il vaut mieux
se lancer dans la
fabrication d'une
"Superterre audiophile"
qui ne consommera pas des
patates mais seulement un
peu d'eau salée! Et
l'efficacité
du machin sera décuplée
au point qu'il devient vite
difficile à tout mélomane
de s'en priver ensuite!
La
"Superterre audiophile"
fera bien entendu l'objet
d'une
mise-à-jour des fichiers
de l'Audiophile Apiguide
(fichier 73)... à télécharger ici
11/07/2008
A.A. Mon
tube de l'été 2008
L'été, les
vacances, la plage, la mer,
le soleil... n'oublions
pas la musique car c'est
pour le mélomane
le moment privilégié des
concerts et des récitals
en tous genres. C'est aussi
pour les fêtards l'incontournable
et imprévisible "tube
de l'été" qui
les fera danser jusqu'à l'aube
et qui sera tout aussi vite
oublié.
C'est la musique
de l'éphémère,
qui a bien sûr son
charme de circonstance.
Mais c'est quoi un tube?
Un air chantant,
du rythme, une mélodie
qui se retient immédiatement,
non ? Et d'ailleurs s'il
est bon, pourquoi ce tube
devrait-il être éphémère?
Il est des tubes sans
âge, qui accrochent
l'oreille tout de suite
et y restent gravés
dans la mémoire pendant
des années, que dis-je,
des siécles!
Ecoutez
donc une des
premières cantates
que J-S Bach a composée
vers 1710 (?). Je vous parie
que vous vous souviendrez
de cet air ! -
Christiane Oelze, soprano,
y fait merveille, (hélas
juste après cette
introduction )
C'est un
extrait d'un album de 2
CD: "Congratulatory
and Hommage Cantatas " ,
il s'agit ici de la Cantate
BWV 30a: "Was
Die Seele Kann Ergotzen"
Bach:
Congratulatory
and Hommage Cantatas
Stuttgart Bach
Collegium dir.Helmuth
Rilling"
Magdalena
Kozena l'a chanté,
aussi, avec grand talent:
C'est beau, non? et pourtant
ici je lui préfère
tout de même Christiane
Oelze (dont
j'ai gardé dans l'oreille
une Pamina superbe! cliquez
ici pour en retrouver la
référence ).
Mais abondance de qualité ne
saurait nuire... optez donc
pour les deux versions!
Bach:
arias
Magdalena
Kozena, avec l'ensemble
Musica Florea
Puisqu'on parle de chef
d'oeuvre, en voici un très
récent, contemporain,
et qui défiera
lui aussi les siècles: découvrez
donc "Tout
un monde lointain" de
Henri
Dutilleux:
Henri
Dutilleux :
Tout un monde lointain /
Trois strophes sur le nom de Sacher / L'Arbre des songes
Tout un monde lointain
a été créée le 25 juillet 1970 au festival
d'Aix-en-Provence. La gestation
de l'oeuvre prit 10 ans à Henri
Dutilleux. Un musicologue
de ses amis lui reprochant
presque la relative rareté
de sa production l'expliquait
ainsi : "il ne se résigne qu'au
chef d'oeuvre". C'est le prix
de la qualité et de l'exigence!
Dieu que l'on est loin ici
du bâclé et de l'éphémère!
Alors merci Mr. Dutilleux,
et puissiez-vous faire des
émules...
Et pour vous régaler
davantage encore avec ces
CD, euphonisez votre chaine
Hi-Fi. Pour trois fois rien,
on peut se bidouiller par
exemple, une "Superterre
audiophile", qui peut
faire des miracles... mais
ce sera sur une prochaine
mise à jour (cf fichier
73) ... vacances obligent!
01/07/2008
P.H. L'alliance
de la terre et du numérique
Les dernières avancées de
A.A ont deux aspects opposés,
le terre-à-terre le plus
terrien et le traitement
de données le plus numérique.
Et cette alliance paradoxale
amène une amélioration
musicale étonnante ! Si si, je l'ai vérifié sur ma propre installation, qu'on
en juge.
L'idée maîtresse de A.A est de mettre en ouvre des traitements informatiques
du signal audio, extrait des CD 16 bits / 44.1 kHz classiques pour en tirer
la qualité maximale, et d'euphoniser les
matériels sur lesquels ces traitements sont effectués.
Pour résumer le processus,
voici ses principales étapes :
1- Ripper le CD audio sur le disque dur d'un PC. Après essai, j'ai préféré AIMP2
(freeware russe). 2- Transformer le fichier, défini sur 16 bits à 44.1 kHz, en
32 bits à 44.1 kHz,
grâce par exemple à
Sound-Forge ou à Switch sound NCH (gratuit).
3- Revenir à un fichier en 16 bits, toujours à 44.1 kHz, mais en appliquant un
algorithme de dithering, qui "floute" le bruit de quantification.
On peut aussi rejeter ce bruit dans une zone haute fréquence, au-delà du
spectre audible (option Noise shaping dans Sound-Forge)
mais le résultat me semble meilleur quand cette option est "off".
C'est à partir de là que je simplifie par rapport à A.A, car je ne reviens pas
en quantification 16 bits mais en 24 bits.
Ma dernière étape
consiste à :
4- Graver un DVD+A avec DVD2One. Ce logiciel crée une piste
vidéo vide, mais
accompagnée d'une piste audio contenant votre musique, échantillonnée en 24
bits à 96 kHz
(légèrement meilleure que 48 kHz chez moi).
Le DVD gravé fait ensuite l'objet d'un bizeautage du bord selon une méthode
déjà décrite par A.A. dans le coin audiophile (cliquez
ici), et qui apporte encore un mieux dans l'aération et l'étagement
de la scène sonore.
( J'exécute les étapes à 1 à 4 sur un ordinateur portable, et j'ai constaté que
le résultat final était meilleur s'il était sur batteries. Lorsqu'elles sont
exécutées alors que l'ordinateur est branché sur le secteur, ces étapes donnent,
in fine, un son moins magique, moins fluide, avec des sources sonores moins ponctuelles,
un peu fluctuantes : on les cherche dans la scène sonore, alors qu'elles s'imposent
avec évidence lorsque les traitements sont déroulés sur batteries. D'ailleurs
A.A. a fait le même constat, puisqu'il préconise tout un travail d'euphonisation
du courant secteur sur son ordinateur de bureau chargé de ces traitements.) 5- Lire le DVD+A sur mon lecteur de salon Philips DVP 5500,
largement modifié suivant
"Les
fichiers de l'audiophile".
L'intérêt
du DVD+A, outre sa meilleure résolution, apparaît ici car il est lu par la
tête de lecture et les circuits,
dédiés aux DVD, systèmes plus performants que ceux dédiés aux disques CD audio.
De son côté A.A pousse la logique jusqu'à mettre le fichier sur un disque dur
virtuel, puis à le lire
via une carte son externe au PC, en 32 bits / 176.4 kHz. C'est le format (ou
tout ce processus) qu'il a baptisé SARD.
L'intérêt est de se passer totalement de lecture laser en temps réel, et des
défauts inhérents au Compact Disc Audio.
A ce stade, les esprits Cartésiens ne comprennent pas qu'on puisse améliorer
le son, donc "créer de
l'information", à partir d'un signal 16 bits / 44.1 kHz, et atteindre une meilleure
restitution qu'en lisant directement le disque d'origine. C'est qu'ils ne sont
justement pas assez Cartésiens ! Car ils
prennent pour argent comptant ce que dit la théorie, le fameux théorème de Shannon
: si on
échantillonne à la fréquence Fe un signal comportant uniquement des fréquences
inférieures à Fe/2,
on a toute l'information. Et avec 16 bits, on a une dynamique de 96 dB, largement
suffisante pour l'oreille humaine. Ça c'est pour les mathématiques. Mais
ils oublient, les Cartésiens, de revenir sur
terre, et de considérer que cette "information" est totalement codée, et qu'il
reste tout un travail à
faire, dans le monde réel, pour la restituer, la rendre audible, car nous ne
sommes pas des processeurs numériques, nous avons des oreilles et un cerveau
analogiques ! Ce travail demande des procédés, des composants, des matériels
bien pensés et sophistiqués, d'autant plus qu'il doit se faire
en temps réel.
A vrai dire, le CD laser a beau exister depuis 1980, je ne crois
pas qu'on ait fait le tour de la question d'une restitution de qualité ! Dans
cette optique, l'intérêt de transformer le fichier
16 bits / 44.1 kHz en 24 / 96, voire 32 / 176.4, est de faciliter ce travail
de restitution aux circuits de conversion numérique / analogique et aux différents
filtres en aval. Les premiers sont moins sensibles au jitter, les seconds peuvent
avoir des pentes moins raides, donc moins de déphasage. Le
tout est moins sensible aux signaux parasites qui se superposent au fragile signal
sortant de la tête
de lecture. Les dubitatifs ne doivent pas oublier que dans la vraie vie, ça ne
se passe pas comme dans les mathématiques !
D'autre part, A.A a été amené à "euphoniser" tout
le matériel sur lequel il effectue
ces opérations.
Rappelons qu'euphoniser un matériel consiste à gérer de manière agréable et
harmonieuse le mariage des signaux électriques, des microvibrations et autres
agents extérieurs qui accompagnent le signal sonore sur tout son parcours
jusqu'aux oreilles de l'auditeur sans jamais trahir la musique (voir les fichiers
du Guide de l'Euphonie). Cela l'a conduit à inventer des pavés "BMSQ", des cordons
quartzés,
et autres plaques d'intissé fibrocarbonées. Je renvoie le lecteur aux fichier
de A.A.
Citons juste, pour situer le niveau d'inventivité de ces trouvailles,
que les pavés BMSQ sont faits d'un mortier de ciment microfibré, de sable
de quartz, . de sel de Guérande et de .... litière pour chat ! Mais passons pudiquement
sur ces aspects, qui ne manquent pas d'inquiéter l'entourage de l'audiophile
bricoleur, et examinons le plan
"euphonique" de mon installation (je ne montre ici que les voies frontales, pas
les voies verticales arrières) : cliquez
pour agrandir
Quelques légendes doivent être données :
- "EDF" est la prise d'alimentation murale pour toute l'installation (la télé,
et autre PS3, branchés par ailleurs étant déconnectés pendant l'écoute)
- "C" est un "cage à poule", chère à Pierre Johannet (voir le n° spécial Diapason
de Décembre
2004). Le câble d'alimentation passe dedans.
- "S" comporte un filtre secteur Schaffner de fort ampérage et une self (tranfo
de récupération) branchée en parallèle entre la phase et le neutre 220V)
- "F" est fait d'un transfo symétriseur du 220V pour le lecteur CD (les blocs
ampli ne sont pas branchés dessus) et une série de filtres Schaffner (un par
sortie)
- "Bd" (respectivement "Bg") est le bloc d'amplification mono pour la
voie droite (respectivement gauche)
- "d" (respectivement "g") est l'enceinte droite (respectivement gauche). Ce
sont des enceintes bi-polaires, avec émission arrière
- "E" est l'électronique, à savoir le lecteur DVP 5500 à la sauce Audiophile
Apiguide, un préampli passif, et l'ampli des voies verticales arrières.
La nature des liaisons est donnée dans le schéma.
On voit que j'ai adapté les pavés BMSQ à ma configuration avec le principe de
bloquer les perturbations "PNI" (perturbations non identifiées) au départ
des câbles
de modulation du préampli,
et à leur arrivée aux bloc
ampli mono.
Quelques photos maintenant pour montrer les pavés BMSQ. Voici un des pavés utilisés à l'arrivée
des câbles sur les blocs :
On voit le pavé lui-même en gris, avec les 2 tuyaux (tuyaux poreux de jardinage)
pour humidifier le cour du pavé, la plaque de cuivre repliée avec des dents
interfaçant avec le sol, le départ du cordon
quartzé + fil de cuivre, qui se termine par la croix soudée à la plaque de cuivre.
La photo suivante montre la "connexion" de l'autre extrémité du cordon (en clair)
avec le cordon de modulation arrivant sur le bloc d'amplification mono (en noir)
:
Le fil de cuivre de ce cordon est relié à la masse de l'ampli.
Enfin, le 3ème pavé BMSQ est au pied de l'électronique :
Le pavé lui-même est recouvert d'un plaque d'intissé renforcé par des fibres
de carbone, fixée par
les 4 punaises colorées.
Sous le fouillis des câbles d'alim (blancs à tirets
noirs), des câbles des
enceintes verticales (cuivre sous gaines transparentes), des câbles de modulation
des voies principales (gros câbles noirs en haut), on voit, tout à gauche, le
cordon quartzé qui relie le pavé
BMSQ au filtre "F" de l'installation (le fil de cuivre y est relié à la terre
par une prise spéciale en
bois, voir les fichiers de l'audiophile). On devine la plaque de cuivre dentelée
et quartzée, à droite,
sous un pot en verre qui la plaque au sol. Elle "met à la terre", par un cordon
quartzée, le transfo
Lundahl symétriseur qui est au cour du préampli.
Et le son ?
Le lecteur
courageux qui est arrivé jusque-là, s'il n'a pas perdu le fil, doit
se demander "tout ça pour
quoi ?". Voilà une question pertinente, car même si tout cela coûte 3 Euros 6
sous, cela a l'air tout de même bien compliqué.
Je répondrais que l'ensemble
de ces éléments donne une certaine classe,
une distinction, au son restitué par le système. J'emploie ces termes au sens
figuré, car le son
apparaît plus noble, plus distingué, plus racé, mais aussi au sens propre, car
on distingue beaucoup mieux les sources sonores les unes
des autres, elles se
marchent moins dessus. L'étalement des plans
sonores en profondeurs est amélioré. La localisation latérale aussi. Les aigus
sont beaucoup plus propres.
On se rapproche de l'esthétique sonore du vinyle,
tout en conservant la précision du son
numérique, ainsi que l'absence de bruits de sillon et de craquements. Comme ces éléments
sont quasiment invisibles, et peuvent être posés à demeure, je peux dire qu'ils
font maintenant partie intégrante de mon système, et que j'aurais bien de la
peine à m'en passer.
Car, au bilan, l'euphonisation faite par les pavés de mise à la terre a un effet évident
sur la lecture d'un CD classique (le son est plus doux tout en restant dynamique),
mais les traitements préalables,
pour obtenir un DVD+A codé en 24 bits / 96 kHz, apportent un faisceau de détails
et de précisions à
la musique restituée, vraiment jubilatoire !
Les
mises-à-jour
des fichiers de l'Audiophile
Apiguide... à télécharger: cliquez
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