29/05/2009 A.A.
L'extraction numérique audio en qualité audiophile: test comparatif

L'exigence de la qualité musicale audiophile commence à la source

Le SARD (Super Audio Ram Disk) est à la base un format audio PCM/WAV 16bits 44.1kHz très banal. Une bonne source sera donc tout simplement le fichier numérique d'un CD audio du commerce, et en aucun cas un fichier compressé téléchargé. Si possible ce sera un CD audio que l'ont vient juste d'acheter, tout neuf, exempt de la moindre trace de doigt, vierge de toute rayure. C'est en effet avec un support disque impeccable qu'on peut espérer réaliser une extraction numérique du code, sans aucune erreur C2 (c'est déjà une bonne chose), mais surtout qui restitue toutes les finesses d'un enregistrement musical (plus qu'une bonne chose, c'est une exigence). Car contrairement à ce qu'on peut lire un peu partout, extraire, ripper, ou grabber un CD audio est une opération qui reste encore délicate, encore mal maitrisée même en 2009.

Tous les rippers (grabbers) ne se valent pas

Les logiciels d'extraction de code audio numérique de CD sont très nombreux. Beaucoup se targuent d'être parfaits, ou d'être les plus rapides sur le marché ou encore vous proposent un choix entre rapidité et exactitude. Voila qui est révélateur, et qui pose la vraie question: qu'est-ce qu'un ripp "réussi" ?

Vite et bien ne signifie pas vite et bon

Pour l'utilisateur lambda, un "rippage" réussi c'est un ripp mené à bien le plus vite possible avec une musique sans clics qui sera dans la foulée compressée en mp3. Pour l'audiophile mélomane un ripp réussi c'est reconstituer un code numérique qui rende justice à l'enregistrement musical, à l'interprétation, à la richesse instrumentale, vocale, rythmique, à l'émotion, à l'intention des artistes. Bref un ripp réussi respecte la musicalité d'origine. Hélas à ce stade il n'y a plus de point de référence qui puissent servir d'étalon.

Au delà du son, la Musique avec un grand M

La musicalité dont je parle ici est d'ordre subjectif et dépasse la notion d'octet comme celle de "Hi-Fi d'audiophile", le son pour le son, dans son acception spectaculaire (et péjorative). Ici, on est tout autant dans le subtil que dans le grandiose, depuis le frémissement le plus ténu jusqu'au tutti orchestral le plus saisissant, le plus poignant ou le plus impérial. On est par dessus tout dans la bonne transmission de l'intention.

La majorité peut avoir tort

Des outils tels que Accurate rip vont simplement vous indiquer qu'un certain nombre d'internautes ont rippé ce même air du même CD exactement comme vous, avec les mêmes chaines numériques finales. On suppose alors que la similude d'extraction serait le gage de la perfection! Ce n'est qu'une supposition et même une grossière erreur car si un outil de rippage est "mauvais" mais utilisé par 99% des gens, le code de contrôle sera identique. Ce qui est par contre utile dans la méthode Accurate Rip, c'est la prise en compte de l'offset de chaque lecteur-graveur de CD/DVD, et encore n'est-ce là qu'une statistique faite auprès de parfois peu d'utilisateurs:http://www.accuraterip.com/driveoffsets.htm

Tous les graveurs CD/DVD sont différents

Chaque lecteur ou graveur, apte selon son fabricant à extraire le code numérique d'un Compact Disc Audio, possède ses propres caractéristiques. Les différents logiciels d'extraction peuvent lui correspondre plus ou moins bien selon une vaste échelle qui va du parfait à l'incompatibilité totale. J'ai testé la chose depuis des années sur différents PC depuis Windows 95 à Vista SP2 et donc équipé pour mon dernier PC d'un graveur CD/DVD parmi les plus récents.

Comment distinguer une bonne extraction numérique?

Si on se fie à l'absence d'erreur C2, à l'absence de tout clic, au code de contrôle (cheksum, modulo...) ou au poids en octets identique trouvé par d'autres utilisateurs du même grabbeur pour le même morceau de musique, on risque fort une grosse déception au plan musical. Bon nombre de rippeurs sont conçus pour faire au plus vite, ne jamais "planter" quand il ne lit pas bien l'information, et resconstituer "à la va vite", "grosso modo" l'info sautée pour faire croire qu'il a bien fait le travail! Un tel travail bâclé est en fait très peu pénalisant puisque 99% des utilisateurs de ces logiciels vont s'empresser d'extraire et de compresser aussitôt dans un format qui va faire disparaitre encore bien plus d'informations.
Pour ma part une bonne extraction numérique implique la sortie en fichier au format pcm/wav 16 bits 44.1kHz et surtout implique une musicalité bien restituée. Dans tous les cas il convient de posséder un CDaudio du commerce neuf ou toujours manipulé avec précautions et stocké dans de bonnes conditions.

La nécessité d'une référence extérieure

La référence musicale ne peut pas être le CD lui-même. La référence sera une source analogique dont il est issu. Comment est-ce possible? C'est assez facile. Il suffit de puiser dans sa discothèque personnelle un excellent enregistrement que l'on possède en 2 exemplaires: dans sa première parution en 33T vinyle et dans sa version utltérieure numérisée en CD audio (et surtout bien remasterisé, ici ADD, en Super Bit Maping 20 bits sound, le top de la technique en 1994).
Mon étalon de référence pour faire ce genre de comparatif est Le Sacre du Printemps (version 1947) d'Igor Stravinsky dans son interprétation par Pierre Boulez à la tête du Cleveland Orchestra. Un must, un régal, une merveille.

Mon 33T1/3 vinyle remonte aux années 69 ou 70 (réf. CBS S 75807), et le pressage CBS en 1970 était encore de haute qualité effectué sur des disques bien épais, lourds qui défient (presque) le temps.

L'écoute analogique comme point de repère

Ma chaine analogique de haut niveau me permet toujours de lire ce disque vinyle 33T et même de plusieurs manières:
- avec une cellule à bobines mobiles Denon DL103,
- avec une cellule à aimants mobiles Shure V15V
- avec une cellule à électret Micro-acoustics 530 mp dont le diamant est taillé à l'identique du burin graveur des matrices 33T de l'époque.

La vie, l'émotion, la transparence, la rutilence des timbres qui se dégagent de l'écoute analogique sont mes points de repère auditifs pour pouvoir affirmer que tel ou tel rippeur audio avec tel ou tel lecteur/graveur de CD/DVD fait bien son boulot ou pas.
Les trois cellules analogiques ont bien sûr trois personnalités différentes, toutes de très haut niveau. La Denon est charnelle, vive, avec des sons qui ont du corps, un noyau mais parfois avec une petite coquetterie dans l'aigu. La Shure est plus lissée, plus égale, plus fidèle probablement, moins typée mais moins enthousiasmante, la 530mp se situerait entre les deux. Je possède même une quatrième cellule qui travaille encore autrement, une Grado (cellule à réluctance variable)... comme quoi la perfection musicale peut s'affirmer chaque fois comme une évidence tout en étant "autre"!
Voir le billet du blog de février sur mon système analogique
http://api.guide.free.fr/blog/archive019.htm#93

Le numérique peut et doit retrouver l'émotion de l'analogique

Revenons au code numérique. Je me fiche bien de tous les doctes arguments qu'on peut m'asséner pour prétendre "mathématiquement" que le code numérique extrait d'un CD audio est parfait à 100%... si la musicalité n'y est plus c'est qu'un paramètre a échappé à l'outil qui mesure cette pseudo perfection et que le logiciel d'extraction n'est pas le bon choix en tous cas pour tel lecteur/graveur.

Puisqu'on parle émotion, je vous propose une petite pause musicale avec Richard Strauss et Renée Fleming...
       

Démonstration avec Le sacre du printemps.

Sur un de mes PC équipé d'un drive PIONEER DVD-RW DVR-K06RS , le "meilleur" rippeur est Easy CDDA extractor dans sa version 11.5.2 build 3 >>> voir sur le CD de mes fichiers persos le fichier 72-audiophile-Ramtek4.htm .
Sur mon dernier PC, un ACER X3200 PR75, le lecteur/graveur est un HL-DT-ST DVDRAM GH15F (origine ? Hitachi/LG Electronics ?) et Easy CDDA extractor patine et s'avère incapable d'extraire quoi que ce soit de correct du CD de Stravinsky. L'extraction est pourtant menée à bien par EAC Exact Audio Copy , par le grabber audio très léger de AIMP2 et par le grabber audio Express Rip NCH Softwares (et quelques autres mais je veux faire court. Si vous désirez tester vous-même d'autres ripper/grabber audio gratuits ou non, le choix est vaste, cliquez ici ou encore ici ).

Comparons leurs résultats en octets:
Le sacre du printemps EAC = 365 453 804 après dithering
Le sacre du printemps NCH = 365 420 876 après dithering
Le sacre du printemps AIMP2 = 365 453 804 après dithering

Mêmes poids et différents

D'après les chiffres en octets on pourrait penser que les fichiers rippés par EAC et AIMP2 "sonnent" pareils et que celui de NCH devrait sonner un peu différent. Et bien non, tous trois sonnent de manière différente et seul AIMP2 possède les timbres, l'ordre, le punch, la vie, l'aération, l'absence de distorsion subjective de la référence analogique... avec bien sûr en numérique l'absence de bruit de d'aiguille et des petits craquements propres à un sillon de 33t vinyle lu et relu maintes fois...
Ah oui, j'oubliais de préciser que cette musicalité retrouvée du code numérique s'exprime seulement en wav remis à l'aulne du SARD! c'est-à-dire un fichier numérique dithérisé lu en RAM sans le moindre disc compact, sans laser et sans disque dur!

     
Ballet - Stravinsky Le Sacre du Printemps - P Boulez et l' Orchestre de Paris (2002)
     

Billevesées et balivernes d'audiophile!

Bien sûr les cartésiens (les plus gentils) penseront que je suis "un peu" cinglé et que tout cela n'est que le pur fruit de mon imagination, que ce n'est que de l'auto-suggestion. Ils sont peut-être dans le vrai, mais je crois hélas que je suis incurable. Aussi continuerai-je à me faire plaisir en écoutant ma musique comme je l'entends, avec "mon rippeur", mon "player", mon "SARD", mes bidouilles... et si vous êtes mélomane et bricoleur, attention, je suis contagieux! Pire qu'un virus H1N1... et le seul vaccin est ensuite d'écouter du SARD avec une pièce peuplée de mes petits gadgets.

Small sounds better!

Encore une fois je constate qu'un logiciel bien écrit avec un code ultra court peut faire des merveilles en audio. Le fichier exécutable du grabber audio de AIMP2 se nomme AIMP2c.exe (v. 2.50.312) et pèse seulement 62976 octets ! C'est le plus léger de tous les rippeurs que j'ai testés, et de très loin! Les seuls petits moins de AIMP2c : il ne possède pas d'option d'extraction en une seule piste ou en mode range (si on doit accoler les pistes pour conserver la continuité d'une oeuvre, il faut faire un collage manuel avec un bon éditeur audio) et question requêtes auprès de CDDB pour identifier l'album, l'artiste et nommer les pistes à extraire, il n'est ni véloce ni très précis dans son attribution... peut-être parce que cette fonction a été développée d'abord pour le russe (?)

Post scriptum: Le CD audio Sony SMK 64 109 comportant aussi Petrouchka de Stravinsky toujours par Pierre Boulez mais conduisant le NYP en 72 (un autre must).

NB. le P rouge que l'on voit sur mon disque vinyle en photo est une vignette que l'audiophile mettait à l'époque après un traitement antistatique du disque... eh, oui la bonne lecture analogique avait bien des contraintes, elle aussi !
NB. Offset et EAC: pour ceux qui ne maitrisent pas Exact Audio Copy et la correction d'offset, voici un tutoriel > cliquez ici

17/05/2009 A.A. Musique des sphères: de l'abstraction philosophique au traitement acoustique de la salle d'écoute Hi-Fi

Quand la musique descendait des étoiles... Les trois musiques de Boèce

J'ai emprunté ce texte philosophico-historique à l'Encyclopédie de l'Agora (encyclopédie québécoise originale) pour montrer que mes accessoires acoustiques hi-fi obeïssent à une approche de la musique assez similaire... à quelques siècles près.

" Pendant près de deux mille ans, du Ve siècle av. J.-C. jusqu'au XIVe siècle, la conception que les Anciens se font de la musique est fondée sur les données métaphysiques et mathématiques découvertes par les Grecs. Elle est davantage une philosophie qu'un art. Au VIe siècle apr. J.-C., Boèce est imprégné de la théorie pythagoricienne selon laquelle le nombre étant le principe de toute chose, la musique n'est rien d'autre que la science des nombres qui régissent le monde, la source de l'harmonie universelle. Il résume cette conception philosophique en distinguant trois sortes de musique; la musique du monde, musica mondana, cette harmonie fondamentale qui régit le cours des astres et que les Anciens appelaient la musique des sphères; la musique de l'homme, musica humana qui est le rapport que l'homme entretient avec le cosmos, dans l'harmonie de l'âme et du corps, de la sensibilité et de la raison. Enfin, le dernier palier de la musique, la musique instrumentale, musica instumentalis. Ainsi donc pour Boèce, pour les Grecs, tout est musique. Ce qui nous étonne dans ces catégories, c'est que la musique instrumentale soit mise au dernier rang alors que, selon notre conception moderne de la musique, nous lui accorderions spontanément le premier. Mais si Boèce fait figurer la musique instrumentale à la fin, ce n'est pas parce qu'il lui attribue un rôle inférieur. Au contraire, selon lui elle doit être une imitation de la nature; c'est-à-dire non pas comme nous pourrions le croire, une reproduction du chant des oiseaux ou une expression de nos sentiments, mais l'imitation de la musique des sphères. Les harmonies produites par les instruments doivent être analogues aux rapports qui existent entre les mouvements ordonnés et immuables des planètes et des astres. Les Anciens croyaient que ces mouvements produisaient une musique céleste... La musique doit également refléter les rapports harmonieux qui doivent s'établir entre la sensibilité et la raison, condition préalable aux relations harmonieuses de l'homme avec le cosmos. Ainsi donc, la musique instrumentale n'est pas conçue comme un art de divertissement mais comme un art de formation et de perfectionnement. " Source : L'Agora, vol. 5, no. 1, Novembre/décembre 1997

Quand on parle d'art, de musique et d'harmonie...

Folk Songs envoyé par Trio-Mediaeval. Un extrait de l'album du Trio Mediaeval, intitulé "Det lisle bânet". Elles sont accompagnées de Birger Mistereggen. Album paru le 22 octobre 2007. Plus d'info sur l'album > universalmusic.fr

Un air de famille

Il y a une similitude, une convergence, entre la conception philosophique de la musique par Boèce ou par Pythagore et ma méthode pour optimiser le rendu sonore de ma chaine Hi-Fi.
Nombre de mes accessoires de traitement acoustique font appel à des formes rondes: sphères de ciment microfibré, billes d'acier, vases focaliseurs... Les engins se nomment Toltek, Brodule, Brodulettes, PharosErato... musique des billes, des sphères, des formes, des volumes...

Mes accessoires Hi-Fi "aériens"

... et si ces objets ne président pas aux relations harmonieuses de l'homme avec le cosmos, par contre ils installent une harmonie entre les formes et les volumes. Ils établissent une meilleure relation (musicale) entre le rond et le carré, le sphérique (ou presque) et le parallèlépipèdique, l'abstraction d'un lieu virtuel (le lieu de la prise de son d'un enregistrement) et mon local d'écoute bien réel, mon living-room.

Une approche inhabituelle

L'utilisation de sphères est une méthode originale, hors-normes, de taitement acoustique des locaux domestiques. A ma connaissance le phénomène de multi-réflexions sphériques n'a jamais été modélisé pour le son... Autre phénomène méconnu, celui de l'absorption, de la dissipation en chaleur des ondes sonores percutant des billes d'acier en suspension magnétique, qui n'a, à ma connaissance, jamais été étudié.

L'approche classique: les lois de l'acoustique, la réverbération

Le temps de réverbération n'est qu'un paramètre acoustique parmi de nombreux autres. Par exemple, le temps de réverbération est tout particulièrment important la réalisation de grande salle de concert. Dans ces grands espaces, les lois de l'acoustique définies par Wallace Clement Sabine en 1900 s'imposent toujours. Hélas, ce n'est pas parce qu'on croit que tout est désormais scientiquement expliqué en acoustique architecturale que la mise en oeuvre est facile pour autant.

La réalisation du splendide auditorium Stravinski de Montreux (Suisse) en témoigne. Et l'extrait d'un document du LEMA montre que ce n'est pas simple à réussir et que de nombreuses études et modélisations ont été faites.

Acoustique de l'Auditorium Stravinski de Montreux

Extrait: "L'acoustique naturelle d'une salle dépend en premier lieu de son volume et de sa forme. Le volume conditionne la réverbération, phénomène de prolongation du son perceptible par chacun. La réverbération optimale d'une salle sym- phonique requiert un volume d'environ 10 m3 par auditeur. Aussi l'Auditorium Stravinski présente-t-il un volume d'environ 18000 m3 pour ses 1800 auditeurs. La forme conditionne deux phénomènes essentiels: les premières réflexions et la diffusion du son dans la salle. La forme, donc les proportions de la salle, résulte de ces considérations et du choix de son plan (nombre et répartition des auditeurs, situation et dimensions de la scène, disposition et inclinaison des gradins, etc.). Les premières réflexions déterminent la qualité d'écoute : un auditeur doit recevoir non seulement un son direct de chaque musicien ou chanteur, mais encore de bonnes et fortes réflexions survenant avec de tout petits retards (au plus 30 millisecondes). Si ces retards étaient plus grands, on aurait une dégradation de la qualité d'écoute, voire des échos.
          < cliquez
Dans l'Auditorium Stravinski, les acousticiens ont habillé parois et plafonds de grandes vagues de bois remplissant plusieurs fonctions: absorption des sons graves; réflexion et diffusion des sons moyens et aigus. Grâce à leur profil soigneusement étudié, les vagues des parois procurent aux auditeurs situés dans leur voisinage de fortes premières réflexions.
La conception et la réalisation des vagues - matériaux, forme, mode de fixation, etc. ont fait l'objet de beaucoup de soins. Tous les prototypes ont été mesurés en salle réverbérante, de manière à optimaliser leurs performances. La réverbération voulue dans les fréquences graves est obtenue par les effets conjoints des vagues et de caissons résonateurs logés dans les espaces entre vagues. Les abat-son suspendus dans l'auditorium ont pour but de donner de fortes réflexions aux auditeurs situés dans l'axe de la salle, donc trop éloignés des parois pour que les réflexions sur ces dernières leur parviennent assez tôt. Un autre abat-son a été placé au-dessus de la scène, de manière à permettre une bonne cohésion orchestrale par de fortes premières réflexions pour les musiciens et le chef d'orchestre. Le plafond au-dessus de la scène devant être très haut pour satisfaire certaines exigences (grill technique), il ne pouvait en effet à lui seul remplir cette fonction acoustique. Les profils et les emplacements des vagues des parois et des abat-son ont été déterminés par des essais en ultrasons dans une maquette au vingtième de l'Auditorium." [fin de citation]
Texte complet et autres photos sur: acoustique-auditorium-stravinski.pdf

Acoustique domestique

On mesure à quel point la transposition avec le cadre d'une écoute domestique est difficile. Si on appliquait les mêmes critères pour son domicile, à savoir 10m3 par auditeur, un living-room moyen de 5mx6mx2,25m = 67,5 m3 pourrait acceuillir "correctement" 6 auditeurs. Le volume serait donc assez compatible, hélas la forme l'est beaucoup moins. La grande proximité des murs, les ondes stationnaires générées par une pièce rectangulaire de type "boite à chaussure" sont autant d'éléments néfastes. Les réflexions sonores multiples et rapides, l'absence de matériaux acoustiquement adaptés, tout ceci pose de gros problèmes pour le rendu sonore de toute chaine hi-fi. Les accessoires classiques de traitement acoustique existent mais sont délicats à mettre en oeuvre, j'en ai longuement parlé sur le blog audiophile 2 - cliquez ici.

L'art de la courbe:
Remarquez sur les photos de l'auditorium Stravinski les longues courbes des abats-son suspendus et les formes arrondies des bords de balcon. Regardez aussi la courbure des vagues verticales en bois des révêtements muraux... tout est lissé, galbé et il semble qu'on s'est efforcé d'exclure l'anguleux, le vif, le pointu... De même il y a peu ou pas de grandes surfaces planes et encore moins de surfaces parallèles...

L'Acoustique scientifiquement maitrisée

Le document "Acoustique des salles" vous aidera à comprendre le phénomène. Pour résoudre en pratique votre problème personnel d'acoustique domestique, il faudrait pouvoir faire appel à de tels professionnels. Outre un coût financier certain, il vous faudra probablement faire une croix sur votre décoration d'intérieur, vos meubles, vos bibelots... et convaincre madame, bref, ce n'est pas gagné.
< cliquez
Téléchargez >>> Correction-acoustique.pdf

Quand le son se met en boule

Depuis les travaux de Joseph Léon (fondateur de la marque Elipson) on connait les avantages de la forme sphérique pour les enceintes acoustiques - ses fameuses enceintes sphériques en staff des années 60 restent des références musicales. Visitez donc ce site Internet: passion-elipson.com .
Toujours sur la notion de sphère et de son, Peter Walker (fondateur de la marque Hi-Fi Quad acoustic) s'était efforcé de retrouver un point d'émission virtuel sphérique avec sa célèbre enceinte Quad ESL63 (enceintes électrostatiques qui travaillent en dipôle acoustique et qui sont toujours depuis près de 20 ans - 1990 - mes références personnelles). Mais pourquoi donc vouloir recréer une source sonore virtuelle sphérique? Tout simplement parce qu'un instrument de musique génére en effet le son dans toutes les directions, comme une sphère pulsante. Oui, le son et la sphère vont décidément bien ensemble.
Il existe sur le Web un très ardu dossier sur l'harmonique sphérique: Harmonique_sphérique. Seuls les forts en maths comprendront et pourront peut-être en retirer quelque chose de concret. Car question mise en pratique, question accessoires, aucun des traitements acoustiques du commerce, même dans les milieux "pros" les plus avancés, n'approche de près ou de loin les formes de mes systèmes acoustiques à coupelle, à dômes et à billes.

Quand la pratique précède la théorie

Quand on ne sait pas modéliser un phénomène trop complexe, aux interactions peu connues et trop nombreuses, la science cède le pas à l'empirisme. L'industriel cède la place à l'artisanal, au fait main. On explore des terres vierges. La recherche se fait alors à tâton, par intuitions. Cela se traduit par des fabrications, des prototypes, des essais, et... de nombreuses écoutes. Petit à petit l'idée prend corps, l'objet prend forme... et la mise au point se fait à l'oreille. On trouvera après coup, peut-être, pourquoi ça marche et on élaborera parfois bien plus tard la théorie qui explique tout. L'important c'est que ça marche!

Encore la divine proportion, le nombre d'or

Comme par hasard, les Volumes d’Or de Platon, le nombre d'or des suites de Fibonacci se retrouvent dans la conception de certains de mes accessoires, par exemple les barres Toltek:
  < et pourtant ici il n'y a pas de magie, que des phénomènes physiques de diffusion, d'absorption, de diffraction des ondes sonores.
Mais si vous voulez verser dans l'ésotérisme, alors cliquez ici > La Géométrie sacrée du son

L'oreille a toujours le dernier mot en Hi-Fi   

Au final, on revient toujours à l'humain qui seul juge de l'harmonie musicale obtenue. Le philosophe avait raison: musique des sphères, musique de l'homme... ce qui compte c'est l'harmonie.

La légende veut qu'Apollon offrit une lyre à Orphée. En jouant de sa lyre, Orphée créait des harmonies qui unissaient toute la Nature dans la paix et la joie.

Ma lyre à moi prend plusieurs formes: Diva, Toltek, Brodule, Brodulette, PharosErato... plus quelques autres trouvailles (voir lexique) pour traiter le "terrien" en plus de "l'aérien"... et tout mélomane avec quelque talent de bricoleur peut en jouer et euphoniser sa chaine Hi-Fi avec sa pièce et avec son courant secteur et sa terre!

Miraculeux (ou presque), vous-dis-je !

Mes accessoires Hi-Fi terriens

Si mes accessoires de traitement acoustique sont par définition des engins qui agissent sur l'aérien, j'ai aussi des accessoires qui traitent le terrien.
Les premiers (aériens) agissent en aval de la chaine Hi-Fi, après que celle-ci a produit le son, les seconds (terriens) agissent en amont de la chaine Hi-Fi, avant que celle-ci n'ait fabriqué le son.
On comprend alors qu'une telle antériorité implique que les accessoires qui traitent le courant secteur, la terre, le sol, sont aussi, voire même encore plus importants pour le rendu musical final.
Agissant par filtrage, par couplage ou par absorption, je les appelle mes "contremesures". Il y a même dans le lot un engin hybride qui agit à la fois en aérien et en terrien, le Ionostat©, inventé, lui, non par moi mais par P.Johannet.

Lexique [suite]

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PC multimedia HTPC

Un PC portable pas cher et une carte son à moins de 100 euros peuvent-ils battre à plate couture n'importe quel lecteur CD ou SACD de salon, même les plus onéreux? Pas si étonnant que ça! La réponse tient dans le traitement numérique de la source. Une source musicale dématérialisée et retraitée dans le premier cas, un support disque traditionnel CD ou SACD dans le second. Le système de fichier audio se nomme le SARD, le système de stockage et de lecture s'appelle le Ramtek5.
 

Format audio SARD

SARD = Super Audio Ram Disk (par analogie avec le Super Audio Compact Disque) Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés, car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement 1000 fois plus court que les disques durs. Ils sont cependant limités par la taille de la mémoire centrale. Pour chaque session musicale, le fichiers audio y sont placés pour y être lus. [suite...] What's SARD ? Super Audio Ram Disk is an audiophile Hi-Fi treatment that can be done on any simple 16 bits, 44.1 kHz, wav file ripped from any good Compact Disc Audio or hybrid SACD... [more...] Le SARD en bref: 1) Ripp CDaudio => Disque dur 16b/44.1kHz 2) Conversion 32bits/44.1kHz 3) Réduction en 16b/44.1kHz avec ajout de dither triangulaire 0.7 bit 4) Montage du fichier audio obtenu en Ramdisk NTFS formaté en 64 Ko 5) Lecture par player 32bits , rééchantillonnage 176.4kHz NB. Ces opérations sont automatisables en traitement par lot ( batch processing )

Coups de coeur

Quelques disques remarquables
choisis par l'Audiophile Apiguide:

La compile CD SACD!

L'Audiophile Apiguide Palmarès players audio au 25/04/2009
AIMP2	Xion Player	Spider Player
version 2.50 build 312 ( en Ram Disk)	versions Portable Zip 1.0.0.100 ou installable 1.0.0.113 ( en Ram Disk)	version basic 2.3.6
Dernières versions testées non retenues
2.60 build 472 beta	---	basic 2.3.9.5
Le classement sur le podium reflète la musicalité constatée à l'écoute au casque et sur enceintes acoustiques du seul format wav/SARD 16 bits 44.1 kHz, à l'exclusion de tout format audio compressé (mp3, wma, flac, ogg). Les fonctions annexes non musicales telles que tags, .cue sheet, streaming, ripping, égaliseur, skin, effets optiques etc. ne sont pas prises en compte pour ce classement audiophile bien sûr 100% subjectif.

tags .avi .vob 3D 3D sound 3Dphonie A.A. Club Audiophile accessoires acoustic treatment acoustique AIMP2 ambiophonie amplis audio audiophile avis bande interdite bidouille Black gate blackgate brodule brodulette cables modulation capacitor casques CDA CDthèque CEM centrale nucléaire clock clocking clonage club cobra cocon cocooning commentaire compact disc audio concert Concert Hall condensateurs connexions conservation consommation électrique contre-mesures cordons de modulation symétriques courant secteur cristal phononique câbles câbles PTT D2R2 DAS disque dur distorsion distorsions diva DivX DIY diy durée DVD DVP5500S DVP5505S DVP5990 dématérialisation dépannage effet tunnel ELNA embryon EMI-RFI EMU 0202 enceintes acoustiques Eole ERDF euphonie euphonisation Euterpe faisabilité fiabilité filtrage filtre filtre secteur filtres secteur Flash garbage in garbage out GIGO Goldener Saal groupe de discussion audiophile harmonique HDMI Henry Purcell hi-end Hi-Fi hi-fi Hi-Fi PC holophonie Home cinema horloge how to HTPC hypercables instruments de musique ionostat iPod John Eliot Gardiner lecteur CD Lecteur CD audiophile lecteur CD SACD Litz live logiciel longévité maintenance market matériels hi-fi MDI Media center mpeg MTBF multimédia music musicalité musique médiathèque mélomane mémoire météo des plages horaires nanotubes onde évanescente opinion PC audiophile Pharos Erato Phi audiophile Philips phonogramme player Pleyel PNI podium audiophile pollution pollution électrique power conditioner principe de précaution programme quartz RAM Ramtek V Red book release RFID RTE récital référence auditive réglages réseau privé SACD salle de concert SARD SAV scorpion scène sonore service après vente Silmic SSD stereo stockage Super Audio Ram Disk super audio ram disk surround tempête test timbres toltek tridimensionnel tweaking tweaks téléchargement téléphone mobile témoignage upgrade wifi (tous les billets publiés avec ces tags sont sur le blog audiophile 2)

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** bon
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De Bloch à Grieg
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D'Offenbach à Schönberg
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