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bricolages et bidouilles pour audiophiles
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du blog audiophile
28/02/2008
P.H Tout ça pour ça?
Une fois n'est pas coutume,
je présente ici une modification
non pour la préconiser,
mais pour en montrer les
limites. L'idée de départ
a été trouvée dans un livre
qui vante les mérites d'atténuateurs
à résistances commutées
pour régler le volume dans
un préampli. Il est conseillé
d'utiliser des résistances
CMS, non inductives, suivant
le schéma :
L'atténuation est bien sûr
le facteur R2i/(R1i+R2i),
à la position n° i. Par
rapport au montage type
"potentiomètre discret"
:
l'avantage invoqué est de
ne pas cumuler i-1 résistances,
à la position n° i, sur
le trajet du signal. De
même la techno CMS est donnée
pour meilleure que les résistances
classiques. Comme mon montage
actuel rassemble ces inconvénients,
et que les produits du commerce
répondant à ces idées ont
un coût prohibitif, je me
suis lancé dans la fabrication
de 2 commutateurs (je suis
en stéréo), ayant chacun
2 voies (je suis en symétrique).
Chaque voie est faite à
base de 2 galettes de commutateurs
rotatifs "Une entrée, 12
positions" trouvés chez
Radiospares, selon le schéma
suivant :
Il faut donc en tout 8 galettes,
et donc 48 résistances.
Tant qu'à faire, j'ai tiré
profit de cette modif pour
adapter la valeur de R1i+R2i,
vue par les transfos Lundahl
de symétrisation (modèle
LL1527) placés en amont
de chaque atténuateur. Leur
datasheet (voir sur /04actu/04musik/CDDA-optimum.htm)
recommande 2 kR par enroulement
de sortie pour une meilleure
réponse à un signal carré.
Cette spécification, et
le souhait d'avoir des sauts
de -3 dB, ont conduit aux
valeurs suivantes pour chaque
résistance : (cliquez pour agrandir)
Un atténuateur supplémentaire
permet d'accéder à une 2ème
gamme, avec 33 dB en moins.
Le niveau d'écoute satisfaisant
est obtenu pour l'atténuation
maxi (ou presque) dans la
gamme "haute". On voit que
la charge du transfo est
alors idéale. La théorie
est donc satisfaisant, mais
ça s'est gâté à la pratique,
car le montage des résistances
CMS a été une grosse galère.
J'avais inventé de les coller
2 à 2 sur un petit cube
de bois, puis de les souder,
sur chaque patte des galettes,
comme indiqué sur le schéma
suivant :
Ce n'est pas tant le petitesse
des CMS (le format 1206
est encore manipulable)
que le manque de résistance
mécanique de leurs extrémités
étamées qui a posé problème
: à la moindre contrainte,
une des 2 résistances se
détachait de la patte de
connexion, en arrachant
l'extrémité métallisée,
et il fallait recommencer.
Après bien des efforts,
j'ai réussi à avoir deux
atténuateurs complets. La
photo qui suit montre un
ancien (à gauche) et un
nouveau (à droite) modèle
:
Vue de profil, on voit bien
les 4 galettes nécessaires
à une voie :
Et
le résultat de tout cela
? Eh bien j'avoue que j'ai
été déçu. Non pas qu'il
soit nul, mais il n'est
pas à la hauteur des difficultés
que j'ai rencontrées. Disons
que les progrès vont dans
le même sens que l'adoption
des transfos LL1527 entre
lecteur et préampli : -
équilibre tonal plus chaud
- bas médium plus riche
- douceur et confort d'écoute
- diminution voire disparition
des duretés et stridences
- voix humaines plus naturelles,
plus pleines (peut-être
timbrées un chouïa plus
bas pour les femmes) mais
c'est assez subtil, même
si pas désagréable. Comme
il n'y a pas, par ailleurs,
d'inconvénients ni de baisse
sur d'autres critères, j'ai
adopté la modif, mais je
ne la conseillerais pas
forcément. D'autant moins
que j'ai l'intuition que
ce gain est plus imputable
à l'adaptation de la charge
du transfo Lundahl qu'à
la techno des résistances
! En tous cas après ce post,
les polémiqueurs professionnels
ne pourront plus dire que
le site Apiguide est le
refuge des exaltés subjectivistes(*)
de l'audiophilie ésotérique
! Ils ont la preuve que
nous savons aussi être humbles
et objectifs...
(*) NDLR: L'AFIC et apiguide.net
n'ont pas du tout le sentiment
d'héberger des illuminés
farfelus mais seulement
des mélomanes qui écoutent,
qui réfléchissent
et qui essayent... et parfois
qui trouvent des solutions
originales en matière de
reproduction de la musique
en "Haute-Fidélité"! Et
puis... qu'on nous explique
d'abord ce que serait une
écoute non subjective. A
bon entendeur...
Un
raisonnement par analogie
- La démarche qui vise à
résoudre le problème des
effets néfastes du retour
des ondes sonores par des
murs à angles droits situés
derrière, au dessus et sur
le côté des enceintes acoustiques
est connu des acousticiens
depuis longtemps. Hélas
les différents diffuseurs
de type Schroeder et autres
panneaux ou tuyaux ne m'avaient
jamais convaincu pour ma
pièce d'écoute. Les DIVA
m'avaient enfin apporté
un résultat plus satisfaisant
à mes oreilles tout en n'aggressant
pas trop mes yeux.
J'ai pensé que s'il était
bénéfique de traiter l'onde
arrière, un gain analogue
pourrait bien se constater
en traitant le flux sonore
émis par les voies frontales.
En effet, le living room
ou le salon d'écoute domestique
n'a rien à voir avec le
lieu de la prise de son,
surtout en musique classique.
Le son y est tout de suite
réfléchi par le sol, le
plafond et les murs latéraux,
trop près et trop orthogonaux.
Pas question cependant de
dresser deux nouveaux candélabres
devant mes enceintes, en
outre ils seraient probablement
inefficaces.
Mais sur quoi se pencher?
Quand on sait que la différence
maximale de temps d'arrivée
d'un même son entre les
deux oreilles est de 760
microsecondes si le son
émis est face à une seule
oreille et diamétralement
opposé à l'autre. On peut
cependant localiser une
source située à l'avant
de la tête avec une précision
de 1 à 2 degrés, ce qui
correspond à une différence
de temps d'arrivée entre
les 2 oreilles de 13 microsecondes
seulement ! cela signifie
que les neurones qui traitent
l'information sonore sont
sensibles à des micro-différences
temporelles donc de phase!
Si des rotations de phases
inopportunes , donc des
déclalages de temps, se
produisent entre les voies
D et G , même très petites,
du seul fait de la configuration
du mobilier ou de la géométrie
d'une pièce d'habitation,
alors corriger ne serait-ce
qu'un peu la chose doit
être bénéfique, et çs devrait
s'entendre.
Il me restait donc à trouver
un truc qui ne me gâche
pas trop la vue, qui soit
facile à placer et enlever,
et qui résolve le problème.
Mais quel problème ? et
y-a-t-il vraiment problème?...
ceci n'est pas encore démontré
à ce stade. Ma pièce d'écoute
dispose déjà d'un traitement
phonique des murs sous la
tapisserie, d'un mobilier
conçu pour éviter les ondes
stationnaires et sans oublier
bien sûr l'effet non négligeable
des DIVA. Je n'ai pas le
sentiment de la moindre
frustration musicale, pas
de défaut majeur qui me
gêne... alors pourquoi?
Et bien simplement pour
vérifier une idée séduisante
et pour le plaisir de chercher...
on verra bien à la fin ce
qui en ressort.
Et l'idée n'était pas si
farfelue que ça... bien
au contraire, et elle a
donné naissance aux barres
Toltek
On dit toujours que l'Audiophile
est un éternel insatisfait
en quête perpétuelle du
Graal... c'est inexact.
L'Audiophile peut parfaitement
être satisfait tout en gardant
l'esprit ouvert. L'Audiophile
est d'abord un éternel curieux!
Téléchargez la mise
à jour: fichiers 62 et 63
Barres Toltek!
19/02/2008
P.H. Nouvelle amélioration
de l'ITG : filtrage de tête
du courant secteur
Ceux qui ont suivi les derniers
posts (celui du 28/01/2008)
et les mises-à-jour du Guide
de l'Euphonie savent que
la proximité du tableau
électrique répartiteur de
l'habitation est un lieu
stratégique pour la qualité
du courant EDF. A.A l'avait
découvert depuis quelques
temps, et avait inventé
son "Interface de Terre
Générale" (ITG) qu'il a
placée au bout d'une courte
ligne, tirée directement
du tableau. Son ITG est
combiné avec un "Noise Eater"
(du commerce mais un peu
modifié), pour le
plus grand bien du son restitué
par la chaîne Hi-Fi.
Inutile de demander comment
cela marche, personne ne
sait. On constate, c'est
tout. Mais à force de manipuler
des baguettes de bambou,
des nappes d'intissé, des
fibres de carbone, du sable
de quartz, on finit par
développer une sorte de
6ème sens, ou d'intuition,
qui vous inspire de nouveaux
progrès (enfin, il arrive
aussi que ce soit de mauvaises
idées, mais ne parlons ici
que de celles qui marchent).
Ainsi, je me suis réveillé
l'autre matin avec l'idée
d'appliquer, au niveau de
l'ITG, certains principes
fructueux du KillGhostSecteur
(KGS). Ce qui a donné ceci
:
On fait sortir d'une prise
2P+T 15 cm de câble électrique,
un par pôle, plus un fil
de cuivre nu pour la terre.
Les câbles N+P cheminent
en parallèle de chaque côté
d'une baguette de ramin,
section 10x10 mm, longueur
10 cm. Ils font ensuite
demi-tour, et entrent dans
un domino, non dénudés.
A la sortie de ce domino,
ils se prolongent par 2
baguettes de bambou, de
10 cm de long. Ces baguettes
sont plaquées contre les
2 faces restantes de la
baguette de ramin, par du
scotch de masquage. La pointe
des baguettes est dirigée
vers la prise de départ.
La photo ci-dessous montre
le cour du dispositif :
cliquez pour agrandir
L'aspect coudé de mon montage
ne doit pas être pris en
compte, il n'est justifié
que par la configuration
de la prise murale chez
moi.
Une portion de gaine thermo
rétractable de fort diamètre
forme un tube autour des
câbles, et on la rétreint
autour de la prise, en ayant
fait ressortir le fil de
terre, de façon à assurer
l'étanchéité. On remplit
ce tube de sable de quartz.
On ferme l'autre extrémité
avec un simple bouchon d'eau
minérale, et on rétreint
le tout pour bien fermer
autour du bouchon, et pour
comprimer le sable. On enrobe
ensuite le tube de papier
alu, et on fait autour plusieurs
tours avec le fil de cuivre.
Puis on place 8 baguettes
de bambou, pointes tournées
vers la prise, sur la circonférence
du tube. Elles sont tenues
avec du fil de cuivre. Enfin
on entoure le tout d'une
nappe d'intissé, garni de
fibres de carbone disposées
aléatoirement.
La photo suivante montre
le tube juste avant cette
étape : cliquez
pour agrandir
La nappe est refermée avec
du scotch de masquage pour
peintre. C'est tout ! Ce
dispositif est branché sur
la prise dérivée du tableau
EDF, et est supporté par
l'ITG.
A la différence de A.A.,
mon Noise Eater est placé
à un autre endroit, à savoir
la prise sur laquelle est
branché mon KGS. La photo
suivante montre le machin
en place, sur son ITG, et
sous le sac de sable + aimants
présenté dans le dossier
de l'euphonie : cliquez
pour agrandir
L'effet saute aux
oreilles, et je reste modeste
! Les graves sont
comme libérés, beaucoup
plus présents mais pas envahissants.
Les médiums sont plus fruités,
les frottis des cordes plus
charnels, les aigus un peu
moins agressifs. Les instruments
se détachent aussi mieux,
géométriquement, les uns
des autres, tant latéralement
qu'en profondeur. D'une
façon générale, on a l'impression
d'avoir gagné en dynamique,
aux environs de 3 dB, voire
un peu plus. Voilà donc
une manip. vite faite (nul
doute que A.A trouvera comment
l'optimiser), pas chère,
qui transfigure le système,
bien sûr sans rien toucher
aux électroniques elles-mêmes.
Décidément, comme dit A.A,
tout est dans le secteur
et dans la terre!
DANGER ! COURANT SECTEUR
ALTERNATIF 230Volt - Le
montage décrit ici demande
de bonnes connaissances
en électricité pour être
mis en oeuvre car il est
branché directement sur
le courant secteur. Si nous
n'avez pas la qualification
requise, abstenez-vous!
L'auteur décline toute responsabilité
en cas d'accident.
14/02/2008
A.A. Une victoire de
plus pour le classique!
Les Victoires de la musique
classique ont bien été
diffusées à
la radio et sur France 3
comme prévu le mercredi
13 février 2008,
le soir en direct depuis
la Halle aux Grains à
Toulouse. Ouf! Le matin
même, j'avais téléphoné
à la Halle aux Grains,
inquiet du mouvement de
grève annoncé
des personnels de France
Télévision.
Je ne le savais pas, mais
c’est à travers
l’objectif des caméras
d’une maison de production
privée que France
3, chaîne publique,
a retransmis la soirée,
soucieuse d'assurer le coup
pour une émission
qui avait demandé
un an de travail. Elle a
choisi pour cela la boîte
de production de Naguy,
Air-prod. Bref, pour ne
pas priver le public, le
service public a choisi
le privé! Paradoxal!
En entrant dans la Halle
aux grains, j'avais été
surpris de voir tous les
techniciens arborer un teeshirt
noir avec au dos une impression
en rouge "Les gens
d'air", puis encore
plus étonné
de voir Naguy en personne,
habillé en civil,
nous faire un speech de
présentation... je
m'interrogeai sur la raison
de sa présence alors
que Marie Drucker et Frédéric
Londéon étaient
aussi là.
Je n'ai rien contre le service
public, souvent très
performant, mais j'ai vite
remarqué le professionnalisme
et l'efficacité de
cette équipe de "privés"
certainement mobilisée
quasi au dernier moment.
Chapeau ! J'étais
placé en face du
grand prompteur et j'ai
pu voir à quel point
ce type d'émission
en direct doit être
bien préparée,
et de longue date, à
la seconde près!
Mon second coup de chapeau,
plus musical, va à
l'Orchestre National du
Capitole de Toulouse "Victoire
d'honneur" et à
son chef invité,
Tugan Sokhiev, invité
pour une période
de 3 ans, à compter
du 1er septembre 2005.
Je voyais Sokhiev de 3/4
face et j'ai pu admirer
la façon de diriger
de ce jeune chef dynamique,
hyperdoué et au demeurant
fort sympathique. C'est
un vrai plaisir de voir...
son plaisir. En 2 années
seulement Sokhiev semble
avoir littéralement
transfiguré les musiciens
de l'orchestre du Capitole,
leur avoir donné
un nouvel élan, une
nouvelle joie de faire de
la musique ensemble... une
véritable seconde
naissance! en tous cas à
mes oreilles. Le répertoire
russe y contribue aussi
pour beaucoup! Le public
l'a bien senti et la standing
ovation après le
final des Tableaux d'une
exposition de Moussorgski
en a bien témoigné.
Un coup de chapeau aussi
au Label Naïve, éditeur
très actif plusieurs
fois cité, en constatant
au passage la défection
de plus en plus notable
des "majors" vis
à vis du classique
et des grands projets en
général.
Au sein des promus qui étaient
physiquement présents
ce soir là (hélas
pas de Cecilia Bartoli,
de Rolando Villazon ni de
Philippe Jaroussky... dommage!),
j'ai tout particulièrement
apprécié le
jeune violoncelliste Jean-Guihen
Queyras, que j'avais cité
sur un précédent
post sur Paul Tortelier
et les Suites pour violoncelle
de Bach... le chœur
de chambre Accentus de Laurence
Equilbey (primé pour
la 3è fois), les
Sacqueboutiers de Toulouse
aux timbres si particuliers...
et bien sûr l'autre
"Victoire d'honneur"
décerné à
Evgueny Kissin. Non que
les autres artistes aient
démérité,
mais entendre par exemple
une soprano de dos, avec
tout l'orchestre entre elle
et moi... et derrière
huit contrebasses... ce
n'est pas l'idéal.
La disposition de la salle>(cliquez)
Et pourtant j'aime beaucoup
la voix de Sandrine Piau.
Suivant les exigences du
plateau, j'étais
très bien ou (beaucoup)
moins bien placé.
Mais à ces petits
détails près,
quelle belle soirée
de musique classique! Un
grand merci à France
3! Tugan
SokhievPremier
chef invité et conseiller
musical de l'ONCT La
Halle aux Grains de Toulouse
12/02/2008
A.A. La mémoire du son:
clé ou baladeur Flash,
disque dur, DVD ? le mélomane
audiophile n'a que l'embarras
du choix en 2008.
Le support CD audio commence
à se faire bien vieux
et sa lecture laser de même.
Sont-ils encore les meilleurs
moyen de stocker et de reproduire
la musique? Une lecture
directe du son PCM 16bits
44,1kHz dans une mémoire
RAM apporte-t-il un plus?
Et puis, si on lisait ces
fichiers après amélioration
et autrement? Que d'interrogations
pour l'Audiophile à
l'heure du multimedia! Car
il y a de multiples pistes
intéressantes à
explorer: la mémoire
flash, le disque dur, le
DVD. Je m'y suis attardé
et voici par exemple un
disque dur multimedia Philips
que j'ai "un peu"
transformé et rebaptisé
"Aztek" pour la
circonstance:
Il y a une forte convergence
entre le son et l'image,
ne serait-ce qu'avec l'engouement
pour le home-cinéma.
Cette convergence est un
atout technique qu'on peut
détourner de la vidéo
au profit d'une meilleure
qualité sonore: le
DVD Audiophile.
Et du coup, cela permet
de redonner une nouvelle
jeunnesse à toute
sa CDthèque. Bon,
c'est encore une bidouille
de plus. Alors ceux qui
s'y interesseront trouveront
tout les détails
du lecteur Quarbo-flash,
du disque dur Aztek et du
DVD Audiophile dans le fichier
55 du Guide de l'euphonie
( mise
à jour à télécharger).
En fin du fichier en question,
on trouvera aussi l'astuce
"cheap" du jour:
"On peut être
mélomane, audiophile
et maladroit ! C'est même
fréquent. Alors cette
bidouille s'adresse à
ceux qui aiment la musique
mais qui n'ont pas de fer
à souder et qui ne
sont que peu ou pas du tout
bricoleurs! Si on dispose
d'une chaine hi-fi stéréo
de qualité correcte
(ampli, HP) , d'un PC et
d'un lecteur DVD de salon
équipé avec
un processeur N/A 24bits
192 kHz ( c'est marqué
sur la notice! ), une paire
de ciseaux (crantés
si possible) et un cutter
d'écolier suffisent
comme outillage..."
suit un descriptif des opérations
qui est à la portée
même de ceux qui ont
deux mains gauches ;o)
07/02/2008
L.F. Le paradoxe de l'audiophile:
plus les appareils sont
musicaux et plus ils sont
différents! On pourrait penser
que des appareils qui seraient
parfaitement respectueux
de la musique qu'ils reproduisent
devraient tous sonner de
la même manière. Cela semble
logique. Bizarrement c'est
l'inverse. Tous les appareils
peu musicaux semblent avoir
un peu le même son et tous
les appareils les plus musicaux
semblent avoir chacun des
signatures sonores bien
différenciées. En fait si
on y réfléchit c'est tout-à-fait
normal. Prenons l'exemple
de la photographie. On fait
peu de différence entre
des photos prises avec des
appareils à jeter... toutes
sont un peu floues, manquent
de piqué et de profondeur,
avec des couleurs plutôt
délavées. Si vous faites
ces mêmes photos avec des
appareils argentiques ou
numériques de haute qualité,
alors chaque appareil va
révéler ses points forts
qui seront immédiatement
perceptibles. Chaque photo
possédera la signature personnelle
de chaque appareil. Mais
contrairement à l'univers
photographique, aucune chaine
audio ne travaille dans
strictement le même contexte
qu'une autre. Cela implique
que tout matériel très "transparent",
fera ressortir la musique
d'une manière spécifique
à chaque contexte, à
chaque environnement. Cette
réflexion m'est venue après
une écoute comparative.
A.A. m'avait prêté un de
ses lecteurs
CD audiophile de première
ou seconde génération, un
modèle piloté par
un PC portable et qu'on
débranche du lecteur
une fois la lecture lancée.
Cet appareil minimaliste
qui est équipé d'une mécanique
laser "pro" du tout début
des graveurs CD reste une
référence auditive. Chez
A.A. cette transparence
était évidente au point
qu'on ne parvenait pas à
"entendre" le lecteur CD
lui-même, chaque fois on
était pris d'abord par la
musique et l'interprétation
en dépit de nos efforts
d'analyse. Une fois chez
moi, j'ai installé
l'appareil et ce fut pareil,
pas moyen d'analyser ce
lecteur CD de façon "hifi-esque".
J'avais bien un son différent,
du fait d'une pièce d'écoute
différente, d'un ampli et
d'enceintes différentes.
Mais voila, le lecteur CD,
lui, il restait transparent...
donc inaudible, non cernable.
Comme une vitre bien propre
qui ne cache en rien le
paysage au dehors. Mais
comme me l'a rappelé A.A.,
il n'y a pas qu'une seule
vitre à nettoyer dans un
système hi-fi audiophile.
Et chez moi, manifestement,
j'ai encore bien du ménage
à faire!
04/02/2008
A.A. On se régale
souvent à l'écoute
d'une master classe, et
cela même si on est
comme moi un simple mélomane
audiophile sans compétences
musicologiques... En furetant sur
le net, on déniche
des vidéos de master
classes pas trop techniques
et compréhensibles
du non spécialiste.
Je me suis donc fait plaisir
avec une petite sélection:
violoncelle, guitare, piano,
chant... Paul Tortelier
(1914-1990) , Andres Segovia
(1893-1987), Jorge Bolet
(1914-1990), Daniel Barenboim,
Teresa Berganza... excusez
du peu!
J'ai
placé Paul Tortelier
en premier sur ma liste.
Je me souviens en effet
avec émotion de ce grand
musicien et grand pédagogue
parce que c'est lui qui
la première fois m'a fait
entendre les suites
pour violoncelle seul de
J-S Bach. Cela a été
une révélation et j'ai passé
le disque en boucle pendant
des heures. J'aurais pu
tomber sur une autre interprétation,
mais le hasard avait voulu
que pour ma première découverte
de ces suites ce soit sous
l'archet de celui qui fut
le fils spirituel de l'immense
Pablo
Casals, celui-là
même qui avait redécouvert
en 1890 ces suites de Bach
jusque là délaissées
voire oubliées parce
que considérées
comme de simples études.
Ecoutez et vous comprendrez
pourquoi j'ai été
immédiatement séduit...
c'est limpide... comme son
jeu.
BACH Prelude from Suite
No. 1 pour violoncelle seul,
la classe de Paul Tortelier
Pour ces suites de Bach,
qui connaissent de nos jours
une grande popularité,
on cite plus souvent d'autres
noms: Casals naturellement,
Fournier et Rostropovich
bien sûr, mais aussi
Starker, Bylsma, Maisky,
Yo-Yo Ma, Jean-Guilhen Queyras,
Ophélie Gaillard,
Peter Wispelwey et bien
d'autres encore... mais
il n'empêche que je
reviens chaque fois avec
plaisir à Tortelier.
Il parait que c'est un réflexe
normal, on est marqué
à jamais par l'interprétation
de la première écoute
d'une oeuvre, qui, du coup
devient votre référence
auditive personnelle. C'est
certainement cela qui a
aussi dicté mon choix
n°2, de Segovia pour
la guitare.
Une autre master classe
rare, donnée par
Andrés
Segovia en 1965
Jorge Bolet Master Class-Rachmaninoff
Piano Conc.#3-Pt.3
Une master classe de Daniel
Barenboim sous-titrée
en français et fort
sympathique
Si vous êtes musicien,
voici je crois un site à
visiter :
Magistermusicae.com,
et cela quel que soit votre
instrument, ou votre voix,
avec une master classe de
Teresa Berganza par exemple:
Les
impressions de quatre violoncellistes
ayant participé à
un cours public de Yo-Yo
Ma
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