Ce
blog est ouvert aux audiophiles
mélomanes
et bricoleurs.
Le blog est
modéré pour éviter
spam et
dérive.
Les billets mis
en ligne ont simplement
une date et les
initiales de leurs
auteurs:
technique audio,
bidouille perso,
avis musical sur
une oeuvre, écoutes, coups de coeur, réflexions
personnelles sur le son, la musique...
Pour publier vous
envoyez votre texte
par le formulaire
du CDRom avec
le seul mot "blog" dans
l'objet du message
ou à la rédaction
de apiguide.net.
Si
vous aimez la musique, sachez préserver
vos oreilles
Les sages conseils d'un audioprothésiste et guitariste
Exemples
lettres
Archives du blog Audiophile AA BLOG AUDIOPHILE
HI-FI Ecoutes, bricolages,
trucs et astuces pour audiophiles
Blog Hi-Fi pour mélomanes exigeants, amoureux
de la belle musique
The
audiophile blog can be read in 24 languages!
Choose yours - Die audiophile Blog gelesen
werden können,
in 24 Sprachen! Suchen Sie sich Ihres aus!
El blog audiófilose pueden leer en 20 idiomas!
Elija la suya! - il blog Audiofili può essere letto in 24
lingue! Scegli la tua!
Ce
blog est celui
de l'Audiophile
Apiguide. On y
parle beaucoup
de musique (mais
pas de toutes),
de coups de
coeur pour des
oeuvres ou pour
des interprètes
et un petit peu
de technique et
de bricolages,
mais toujours au
service de la musique.
L'Audiophile
Apiguide signe ses
propos A.A.
19/02/2009 P.H. Un super filtre secteur pour améliorer (encore) la qualité du lecteur CD
Ne
pas gaspiller
Cela
faisait un moment que je me demandais
comment utiliser les quelques
cinq selfs
de 2 x 1 Henry de Selectronic ,
qui m'étaient restées à la suite
de bidouilles mal instruites:
(cliquez
sur les photos pour agrandir)
Self 2 fois 1 Henry, c'était
dommage de les laisser dormir
en 5 exemplaires.
Faire
plus ne peut qu'être bénéfique
Les filtres
du commerce n'emploient
guère plus que quelques mH et
sont réputés, alors avec 50 fois
plus ! Mais comment les utiliser
? Le Net n'était pas très bavard
sur le sujet, ni Selectronic.
Je décidais quelques essais,
et arrivais finalement au schéma
suivant :
Il s'agit d'un filtre à double étage différentiel, plus un étage de mode commun.
Pour les deux premiers étages, j'ai branché les 2 inductances d'une même paire
en parallèle. Dans le schéma, les 4 numéros autour des selfs désignent les fils
en sortie des composants, tels que marqués sur les fils eux-mêmes, ce qui n'est
pas sans importance : un mauvais branchement provoque un bzzz quand on branche,
et le son est plus mauvais que sans le filtre. Les condensateurs sont des classe
X2, seuls habilités à supporter le 230 V continuellement.
Un filtre de poids
Bien
sûr,
le filtre ne fait pas dans le miniature, comme le montre la photo suivante :
Mais il se loge facilement sous un meuble, sur le trajet du fil d'alimentation
du lecteur CD.
Pour finir, j'ai tout noyé dans du sable de quartz :
avant de refermer le capot.
Un gain en musicalité
Mais
au-delà de
l'emploi
de matériels inutilisés, ce filtre est-il justifié ?
Apporte-t-il autre chose que la satisfaction de ne pas gâcher des composants
? La réponse est positive, sans contestation. La clarté du message sonore y gagne,
au travers d'une localisation plus nette des instruments, et d'aigus
plus apaisés.
Mon seul regret, c'est que les selfs ne passent qu'un ampère, en interdisant l'emploi pour les amplis.
ATTENTION : CE MONTAGE TOUCHE LE COURANT 230 V
DU SECTEUR, POTENTIELLEMENT DANGEREUX. NE L'IMITEZ QUE SI VOUS AVEZ LES
CONNAISSANCES REQUISES EN ELECTRICITE.
15/02/2009
A.A. Le mythique et si merveilleux
son du disque 33T vinyle
C'est
un poncif
Le propos est
fréquent dans la bouche des audiophiles
nostalgiques du "vintage". En
audio cela correspond aux
deux décades de 1960 à 1980,
considérées comme les années
d'or de la
hi-fi. La mode chez certains audiophiles est d'encenser le disque noir vinyle
dont le son analogique recellerait
des trésors musicaux
inaccessibles au vil numérique.
Je le sais, j'en
faisais partie!
Au débuts du Compact Disc, j'étais de ceux-là et j'avais même des mots très
durs à son égard: c'est de la M... ("bullshit" comme diraient nos amis anglo-saxons).
J'ai attendu pas mal de
temps (des années) avant d'acquérir mon premier lecteur CD de salon.
Mon tourne disque (DIY) très lourd, avec ses deux bras était (et est toujours)
d'une
merveilleuse musicalité:
Oublions les mauvais pressages, oublions les craquements, les disques voilés,
gondolés, oublions le souffle, oublions la distorsion sur les tuttis en fin de
disque...
et quand bien même, avec tous ces défauts, oui le 33T sonnait bien
mieux.
Mes cellules principales Denon DL 103 et Shure V15 V... auxquelles il faut ajouter
la Micro Acoustics 530MP, une Ortofon et bien sûr une Grado... mon chouchou
? la DL103 !
A qui la faute?
Le vinyle était nettement plus musical en dépit des bruits de surface et des
pressages aléatoires que le Compact Disc Audio. Mais
était-ce la faute au numérique ? Non ! C'est un raccourci un peu trop simpliste.
Il faut faire la différence entre le format numérique PCM et son support grand
public, le disque de 12cm.
Car reprenez vos pochettes de 33T de votre vieille discothèque
et
relisez les petites lignes des notices.
Le 33T était en partie
numérique
Depuis le milieu des années 70 les éditeurs étaient
passés au numérique en studio, bien avant
l'apparition dans le commerce des premiers Compacts Discs Audio. Ils l'écrivaient
alors avec fierté le mettant en avant comme un
argument qualitatif. Le nec plus ultra étant bien sûr de pouvoir annoncer une
prise de son numérique, un mixage numérique et une bande
master numérique PCM avant pressage.
Depuis 1975 bien des 33T étaient donc en partie le résultat d'un processus digital
et non analogique.
Alors pourquoi?
Pourquoi
le disque
noir
sonnait-il mieux sur les bonnes chaines hi-fi que les compacts discs pressés à partir
de la même bande mère numérique? Voila la bonne
question! Pourquoi un tel écart de musicalité?
La réponse est évidente et pendant des années, à coup d'arguments commerciaux
en faveur du compact disc on a cherché à éviter d'y
répondre. Car le compact disc était censé représenter "la perfection numérique" et
la réponse, connue des initiés (voir par exemple le
Blu-spec CD)
, était fort
embarrassante commercialement. C'est tout simplement parce que le mode de stockage
et de lecture numérique
du compact disc est imparfait, encadré par sa norme
industrielle. Il est du coup incapable de rendre vraiment justice à la source
audio qui, elle, au format PCM, est de très grande
qualité.
L'écoute
des masters
L'écoute
en studio des pistes master numériques ne laisse planer aucune ambiguité sur
la qualité musicale, à fortiori désormais les
enregistrements actuels en 24 bits 96 kHz et 192kHz.
Une machine pro enregistre couramment en 10 pistes à 24 Bits et 192 kHz et permet
le mixage audio digital avec 16 canaux et 192 kHz, voire 156 canaux en 24 bits
192kHz comme le superbe studio Galaxy (groupe Philips) à Mol en Belgique
qui mérite une visite: cliquez
ici. La
meilleure qualité audio est même offerte par l'enregistrement en DSD (1-bit/5.6448
MHz stéréo) .
Le stockage se fait ensuite sur
disque dur, sur DVD Ram ou sur carte mémoire selon les matériels.
Sommes-nous
condamnés au "piètre" son du CD?
Le SACD n'est pas (n'est plus) un recours possible, il est moribond et son gain
musical ne jouait en fait que sur la notion de multicanal.
On peut
bien sûr s'offrir à prix d'or des lecteurs CD de salon qui vont tenter par divers
voies de pallier les insuffisances du CD. Mais la
seule façon simple et économique de profiter chez soi d'une qualité proche de
la source "studio" est de s'en rapprocher, et pour cela de remonter
avant le stade du pressage du CD.
La solution est de se passer du support physique du compact disc et du laser
et de redonner, cerise sur le gâteau, au fichier numérique
natif une petite composante analogique correspondant à la vraie vie. C'est exactement
ce que fait le SARD à partir de l'extraction du
code numérique d'un simple CD ou SACD.
Encore faut-il que le fichier audio PCM "rebruité" soit
lu avec la plus grande vitesse possible,
sans passer par de multiples goulets d'étranglements et sans l'affecter d'un
jitter malvenu lors de la conversion N/A ( un bon DAC de la carte son s'impose,
avec quartz dédié,
ultra-low jitter clock, Convertisseur N/A Multi-bit, Delta-Sigma CS4392).
Assez facile et pour pas cher
Mais
tout cela est assez facile à faire en 2009 et pour un prix de revient très modique..
il suffit de jeter un oeil au Ramtek V
Au sein du , j'ai eu l'occasion de proposer
une démonstration éloquente en tous cas à mes vieilles oreilles:
le même
morceau de musique en deux versions wav, la normale,
que l'on peut graver en CD audio ou écouter sur disque dur, et la version wav-SARD à écouter
en Ramdisk lu sur le Ramtek V (ou
analogue).
On retrouve alors entre le SARD et le CD audio au moins autant d'écart
en musicalité que le CD audio en manifeste à l'égard
du mp3 en 128 kbps!
Vous avez
des trésors chez vous!
La conclusion s'impose: votre CDthèque recelle des trésors que vous
n'avez probablement jamais vraiment entendus!
06/02/2009
A.A. Examen de passage audiophile:
le test musical
Réussite
exigée partout
Depuis des années j'ai
mes airs fétiches avec
lesquels j'effectue mes réglages
audio. J'ai ainsi au fil du temps
une bonne soixantaine d'extraits
musicaux qui me permettent d'affiner
telle bidouille ou tel réglage.
J'en ai cependant une sélection
courte qui me permet une première
décantation rapide, qui élimine
ou impose de revenir sur le sujet
si ellle n'est pas satisfaite
à 100%. Si ce premier test
est passé, je m'autorise à aller
plus loin et à peauffiner
avec les autres tests.
J'en ai déjà parlé dans
le coin
audiophile, mais pour
les nouveaux venus sur le blog,
voici ma sélection "de
base" :
Les
20 CDs et airs
que j'utilise le plus pour mes
réglages
N°
Auteur,
Titre, Extrait,
Interprête,
Editeur
1
Debussy,
La Mer, Jeux de
vagues, Sergiu Celibidache,
EMI classics 556
520-2
2
Schubert,
Le voyage d'hiver,
Der Leierman, Thomas
Hampson, EMI classics
556445-2
3
Hildegard
Von Bingen, O felix
apparitio, Barbara
Thornton, Harmonia
Mundi 05472 77353-2
4
Gaspar
Sanz, Jacaras, Rolf
Lislevand, Astrée-Auvidis
E 8575
5
Anonyme,
Il libro del cortegiano,
Tambur A partiale,
Doulce memoire,
Astrée-Auvidis
E 8604
Air,
silence (acoustique
de salle, vide 'habité'
autour des instruments)
1,
10, 16
Tutti
orchestraux (ampleur,
largeur, détails
dans la masse sonore,
sentiment de puissance)
4,
5, 12, 14
Bruits
( claquements de
doigts, de mains,
de pieds, respiration,
prise de soufle,
froissement de tissu,
murmures, fredonnement
de l'artiste ou
du chef d'orchestre,
castagnettes, cloches)
Une
notation subjective
Mon système de notation
est d'une grande simplicité.
Pour chaque air, et sur chacun
des critères
retenus je note chaque fois sur
un papier mon impression après
une courte écoute de 30 à 60
secondes, voire moins: A, B, C,
D signifiant: très bon,
bon, bof, beurk.
Pourquoi faire si vite et si simple?
Parce que, comme disait Henri
Jeanson:
"Pour un critique, la première impression est toujours la bonne, surtout
quand elle est mauvaise."
L'examen de passage est réussi
quand toutes les notes sont A
ou B, donc "très bon" ou "bon".
La bidouille testée est
alors adoptée.
Mais elle n'est pas pour autant
aboutie, figée, immuable. Elle
passe au stade suivant, celui
du peauffinage temporel.... lequel
peut durer fort longtemps puisque
la perfection en audio est une
cible que l'on vise sans jamais
pouvoir l'atteindre.
Un jury sévère
J'ai aussi une règle de conduite
pour trancher vite entre des choix
parfois peu évidents. Si j'hésite
un instant par exemple entre B
et C... cette
indécision même très courte impose
la note C. Ici le jury est très
dur, le bénéfice du doute ne bénéficie
jamais à l'accusé!
03/02/2009
P.H. Le lecteur CD-SACD
Philips DVP5500 n'avait (vraiment)
pas dit son dernier mot
Une
opération assez courante
Un
classique du tweak* en matière
de lecteur CD est d'améliorer
l'horloge, en changeant le cristal
d'origine (en général
pas cher mais peu ambitieux) par
un autre plus stable en fréquence,
et présentant moins de
bruit de phase (le fameux "jitter").
Jusqu'ici, je n'envisageais pas
cette manip sur mon Philips DVP5500
parce que j'avais le sentiment
d'être arrivé au
maximum des possibilités
de la lecture laser (j'y ai à peu
près tout transformé),
et aussi parce que différents
obstacles pratiques s'y opposaient.
Le premier verrou est tombé lorsque
A.A m'a fait la démonstration
du format SARD : autant de qualités
auditives tirées du format
PCM d'un vieux CD laser, c'est
que le DVP5500 n'allait pas encore
au bout ! Il y avait quelque chose à gratter.
Le
DVP5500 était-il opérable?
Pour la faisabilité technique,
il a fallu d'abord déterminer
l'architecture de l'horloge d'origine.
Un petit tour sur l'internet m'a
appris comment était fait
un circuit à base de quartz,
par exemple sur http://www.geocities.jp/....
J'ai retrouvé ce schéma
au dos de la carte mère
du DVP5500 : le quartz est au
recto, mais le sextuple inverseur,
qui met l'onde en forme, est au
verso :
NB. Actualisez les images si elles
ne s'affichent pas bien.
La 1ère modification consiste à dessouder la résistance série de 330 Ohms sur le trajet du signal d'horloge, indiquée sur la photo ci-dessus. Ainsi, l'ancienne horloge n'est plus connectée au microprocesseur de la carte mère.
La nouvelle horloge sera connectée sur le trou traversant, mais au recto de la carte mère : (actualisez les images si elles ne s'affichent pas bien)
La connexion du câble
amenant la nouvelle horloge
est la partie la plus délicate
de la manip. Pour éviter
de la solliciter ensuite, j'ai
fixé le câble au
radiateur du microprocesseur,
par deux points de colle thermofusible.
Mais de quelle "nouvelle horloge" parle-t-on
? Car si Selectronic en propose
(par exemple http://www.selectronic.fr/...90.3013-4US ),
elles ne sont pas à la
bonne fréquence.
Qu'à cela
ne tienne ! J'ai acheté le
kit d'alimentation sans le cristal http://www.selectronic.fr/...90.3013-TCXO ,
qui présente l'intérêt
d'une alimentation très
bien filtrée (-150 dB)
et je me suis mis en chasse
d'un cristal à 27 MHz.
J'ai fini par trouver mon bonheur
chez Matel-Fordahl ( http://www.fordahl.com...VC-TCXO)
sous la forme d'un VC-TCXO. Fordahl annonce des performances tout à fait comparables, voire un peu meilleures, à celles du TCXO de Selectronic, comme l'indique le tableau suivant :
TCXO
Selectronic
Fordahl
Jitter
< 10
ps
(RMS ?, P-P ?)
2.2
ps RMS 15 ps P-P
Bruit
de phase @ 10 Hz
NC
-75
dBc / Hz
Bruit
de phase @ 100 Hz
NC
-105
dBc / Hz
Bruit de phase @ 1
kHz
-130 dB / Hz
-135 dBc / Hz
Bruit de phase @ 10
kHz
-140 dB / Hz
-148 dBc / Hz
Bruit de phase @ 100
kHz
NC
-150 dBc / Hz
Stabilité de
fréquence / température
1 ppm
1 ppm
Stabilité de
fréquence / tension
d'alimentation
0.1 ppm
Stabilité de
fréquence / temps
1
ppm après
un an
Le préfixe "VC" indique
que le cristal peut être
piloté en fréquence
(autour de 27 MHz) par une tension
appliquée à sa
borne 1.
Je n'en avais pas besoin,
mais n'ayant pas trouvé d'autres
candidats, j'ai fait avec. C'est-à-dire
que j'ai appliqué une
tension fixe de 1.65 V, obtenue à partir
des 3.3 V d'alimentation au
travers d'un pont diviseur.
Du coup, j'ai un peu modifié la
carte d'alimentation Selectronic
:
De plus, la forme d'onde
n'étant pas "sinus" mais
logique, j'ai pu by-passer
le sextuple inverseur, et
son jitter inévitable.
Pour alimenter cette carte,
j'ai fait une petite alim
de 9 V, avec un petit transfo
moulé 220 V / 2x9
V, et un filtre en PI C-L-C.
Je suis ainsi indépendant
des autres circuits, et surtout
de l'alimentation à découpage
de l'appareil.
Enfin, j'ai mis la carte
Selectronic , avec le quartz,
dans un sarcophage en plomb,
et l'ai noyé dans du
sable de quartz :
La photo suivante montre l'agencement de tous ces éléments
Et
le résultat d'écoute après tout cela ?
Evidemment, je ne prétendrais pas répondre dans l'absolu. Mais
en relatif, l'amélioration s'impose par rapport à l'horloge
d'origine. A commencer, et cela m'a étonné, par le gain en puissance
du bas médium, beaucoup plus onctueux, et présent sans s'imposer.
Il donne, avec naturel, une bien meilleure assise au son. Ensuite, des aigus
plus propres, beaucoup moins agressifs -- ils deviennent même chatoyants--,
ainsi qu'une meilleure séparation des sources sur la scène sonore.
Mais le plus jouissif est difficile à décrire : le son gagne
une sorte de sérénité (et du coup l'auditeur aussi !),
et donne le sentiment d'une plus grande stabilité. Si l'expression
n'était pas si galvaudée, je résumerais en qualifiant
le gain d'"analogique".
Un exemple concret
J'avais toujours reproché au clavecin
de Blandine Rannou ( http://www.zigzag-territoires.com/article...)
d'avoir des graves enflés, et désunis du reste de l'instrument.
Avec la nouvelle horloge, le clavecin a retrouvé son unité spectrale,
mais aussi spatiale. Les notes graves sont puissantes, mais cela ne choque
plus, cela passe avec naturel : c'est le son de l'instrument qui s'impose,
pas celui du système de reproduction.
Au final
Au bilan, le "reclocking" du DVP5500** n'allait pas de soi, mais cela valait
largement la peine de s'accrocher !
Quant à une comparaison avec le SARD, ce sera (peut-être) le
sujet d'un autre article.
(*) Tweak, verbe anglais: tordre. Par extension “peaufinage,
affinement, ajustement” et en matière de hi-fi synonyme de "modification,
amélioration, bidouille, bricolage audio".
(**) Le lecteur CD-SACD-DVD Philips DVP5500S est à la
base du lecteur CD-SACD-DVD
Phi Audiophile lui même succédant au lecteur CD-SACD-DVD
Audiophile
NDLR - Les
cartésiens
et les poètes...
Chez les audiophiles
il y a grosso modo 2 écoles: celle de ceux qui, en audio, croient
d'abord au fait scientitique et à la technique et l'école
de ceux qui, désabusés, n'y croient (presque) plus et
se promènent
volontiers en dehors des sentiers habituels, avec leurs seules oreilles
en bandoulière.
Loin de s'exclure, les 2 mondes se nourrissent au contraire de leurs
différences. Le SARD est né d'une intuition et d'essais
successifs empiriques... son écoute a pourtant convaincu et
poussé un
cartésien rigoureux (mais aussi un peu poète) à avancer
plus loin et avec succès
dans sa démarche
technique... et la musique y a gagné dans les deux cas. Les
deux billets publiés ci-dessus et ci-dessous sont
l'illustration de ces 2 manières également estimables
de servir la musique en hi-fi.
02/02/2009
A.A. Le filtre secteur Salamandre:
Nutrisco et extinguo
Salamandre? Drôle de nom pour un filtre secteur!
La salamandre, c'est une bestiole qui ressemble à un lézard noir et
jaune. C'est surtout un animal à fort contenu mythique qui symbolise le feu
et la pureté. On la retrouve souvent sur les blasons ( celui de François 1er, ou de villes: Sarlat-la-Caneda, Le Havre etc). Elle représentait aussi pour
les alchimistes un symbole du feu, donc un des éléments essentiels à la transmutation
du plomb en or.
L'aspect noir et or de ma bidouille, son côté un peu lézard, mais surtout son
effet sur le rendu sonore qui est véritablement une "transmutation" musicale
m'ont fait choisir ce nom. Comme l'engin est destiné à être branché sur le "Cobra"
dans sa version active, lui trouver un nom d'animal s'imposait encore plus. Et
le mariage du "Cobra" et de la "Salamandre" est dans ce cas précis
une union bénie
des dieux, par Euterpe et Orphée bien sûr. Il ne pouvait d'ailleurs en être autrement
avec une devise telle que celle qu'on lit à côté de la salamandre de François
Ier : Nutrisco et extinguo, qui pourrait ici se traduire par « Je nourris (le
bon son) et j'éteins (les nuisances)». Tout un programme pour un filtre secteur
audio !
Le mieux sonore
Ce filtre donne en effet du feu, de la vie, aux interprétations. Il donne aussi
une pureté qui
se ressent dans la qualité très "humanisée" du silence. Un "silence vivant" dans
lequel les instruments et les voix jaillissent avec tout leur éclat et avec toute
leur spontanéité.
Ces 2 filtres (la salamandre comporte 2 étages filtrants) ajoutés
au Cobra me font penser à des "faiseurs de vide", des créateurs d'aération, avec
pour conséquence musicale l'affinage des timbres et une meilleure perception
du rythme... les plus infimes variations, accentuations, finesses de jeu
instrumental ou d'inflexions vocales sont perçues avec une évidence stupéfiante.
On pourrait parler de meilleur rapport signal/bruit, mais ce serait bien trop
simpliste. Le rapport de la
musique qui se crée à partir du silence est autrement
complexe. Le silence n'existe pas dans la vie, il n'est de silence total que
la mort. La musique se bâtit donc sur un support qui serait plutôt une vie feutrée,
un état en devenir, comme en attente de l'émergence de sons significatifs
mais une situation propice à promouvoir l'évènement sonore. La musique a besoin
d'une porteuse, les petits bruits quasi imperceptibles de la vie...
Petite réflexion personnelle au passage: Le
propre du numérique est de considérer que le silence ne contient rien. C'est
cela son énorme et grossière erreur au plan musical. Le silence reste habité,
vivant, il fait partie intégrante de tout univers musical auquel il participe
activement. C'est, je pense, une des raisons de l'intérêt du dithering
virtuel appliqué au SARD...
mais ceci est une autre histoire... revenons donc à la
Salamandre.
Un usage universel
Ma Salamandre audio peut cependant s'utiliser sans
Cobra, directement sur une prise de courant secteur, en amont de tout appareil
hi-fi traitant un signal de faible niveau (sources et préampli). Le fait qu'elle
dispose de 2 prises 10/16A mâles et femelle 2P+T permet aussi de l'insérer facilement
sur un cordon secteur existant et de faire un test avec et sans. Une sortie terre
séparée permet de brancher à la terre le filtre Schaffner incorporé même si les
cordons secteur d'origine sont seulement bipolaires.
L'idéal dans le cas d'une terre séparée
est que cette terre soit unique et commune à tout le système hi-fi, montée en étoile
(voir schéma sur le dossier complet) et si possible derrière une self de terre
(voir le dossier sur la symétrisation du courant secteur).
Un double effet préventif et curatif
Le filtrage effectué par la Salamandre
(plus le Cobra) est à double sens: protection de l'appareil qu'elle alimente,
protection du réseau contre les effets pervers "feed back" de l'appareil alimenté.
Elle a en outre un effet actif de couplage avec le sol et de réduction des MDI par
absorption/dissipation, qui bénéficie (audiblement) à tous les appareils
audio du système.
Un prix de revient ridicule
Même si on ne récupère pas tout
le nécessaire dans ses vieux fonds de tiroir de bricoleur, on doit pouvoir s'en
sortir pour moins de 15 euros. Question DIY do-it-yourself ou FALM comme disent
nos amis canadiens (fait à la main), c'est aussi peu gourmand en temps... ça
doit prendre maxi 2 heures et sans compétences pointues si on sait monter une
prise de courant sans faire tout sauter.
Comment et pourquoi ça marche?
Je n'en sais trop rien,
mis à part le filtre type Schaffner qui est bien connu, réputé, mesurable, mais
qui ne compte à mon avis que pour 20% environ dans le gain subjectif de musicalité constaté à l'écoute
du SARD ou de CDs.
J'ai mis en oeuvre principalement une idée tournant autour
des champs électrostatiques et de l'effet
de pointe. Obtenir un effet de pointe
avec des bambous, cela peut surpendre! Mais pourtant oui, c'est possible,
car tout est polarisable, même l'eau
(et le bambou en contient).
La preuve illustrée par cette video en ligne:
Un
simple peigne se charge d'électricité statique lorsqu'on se coiffe. Les charges
portées par le peigne créent un fort champ électrique par effet de pointe sur
les dents. Ce champ est suffisant pour courber à l'horizontale un filet d'eau
qui coule de manière laminaire.
Un hasard lors de la récup. de vieux matos
J'ai
essayé d'utiliser les propriétés électrostatiques très particulières que j'avais
constatées sur une âme de renfort d'un simple câble secteur tripolaire. C'est
un vieux cordon secteur de PC, 3 fils, gaine PVC grise, striée. Les 3 fils conducteurs
sont entourés d'une armature de renfort faite de plusieurs faisceaux d'une myriade
de brins polyamides ultra fins, super réactifs à toute électricité statique.
Cette armature est très importante dans le filtre Salamandre. Après avoir dénudé la
gaine extérieure en PVC sur 70cm environ, j'en ai extrait l'âme et séparé
au mieux les uns des autres les centaines de petits brins de nylon.
En tenant cette âme de fils polyamide, le faisceau pendant vers le bas, j'ai
remarqué que les brins s'écartaient tout seuls comme
un électromètre à feuilles d'or, et montaient en l'air a 45°, 60° voire même
90° rien
que par la charge électrique de mon corps. J'étais cependant debout sur du
carrelage et non sur une moquette synthétique. La charge s'était, je pense,
accumulée
lors de l'extraction des brins de la gaine PVC. Comme on dit, ça a fait tilt
dans mon esprit...
Les brins de polyamide s'écartent en éventail
comme les cheveux de la jeune fille sur cette photo du palais de la découverte: cliquez pour agrandir.
Cette réactivité électrostatique exarcerbée de ces
fils polyamide (nylon) devait bien être exploitable d'une manière ou d'une autre
comme filtre dans le domaine audio des PNI... à l'instar
de mes spires parallèles en fil coton ou de mes drisses nylon quartzées déjà mises
en oeuvre sur divers de mes capteurs. Et après quelques échecs, ça
a marché...
au delà de
mes espérances
!
Pas de sorcellerie!
Mes bidouilles ne sont pas de trucs de sorcier. Je n'invente
rien de magique, je fabrique simplement autrement des composants utilisés
de manière courante en électronique...
car tout revient à faire de façon différente, des condensateurs, des selfs, des
résistances, des semi-conducteurs, des transistors, des diodes, des bobinages,
des transfos, des antennes... mais presque sans recours aux matériaux habituels
(sauf les fibres carbone et un peu de fil de cuivre) et en les assemblant autrement
que par des soudures et des circuits imprimés.
Et ça induit différents effets bénéfiques sur le rendu sonore.
Des effets, qui, bien que faibles pris un par un, ont cependant l'avantage d'être
cumulatifs une fois mis en parallèle, superposés. En outre ils ont un champ
d'action plus large et sans effets négatifs pervers sur la musicalité.
C'est en quelque sorte de la "médecine
douce en électronique"!
Audible par tout un chacun
Il est impossible de quantifier une musicalité accrue. C'est subjectif.
Si les principes mis en oeuvres dans la Salamandre et le Cobra ne sont pas mesurables
aux instruments classiques c'est par contre immédiatement
perceptible à l'oreille. Et nul besoin de posséder l'oreille absolue, ou de sortir
premier prix du Conservatoire. C'est perçu par tout mélomane,
même
peu audiophile et sur toute chaine hi-fi simplement de bonne qualité.
SARD = Super Audio Ram Disk (par analogie avec
le Super Audio Compact Disque)
Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire
centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire
de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques
durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés,
car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement
1000 fois plus court que les disques durs. Ils sont cependant limités
par la taille de la mémoire centrale. Pour chaque session musicale,
le fichiers audio y sont placés pour y être lus. [suite...]
What's SARD ?
Super Audio Ram Disk is an audiophile Hi-Fi treatment that can be done
on any simple 16 bits, 44.1 kHz, wav file ripped from any good Compact
Disc Audio or hybrid SACD... [more...]
Le SARD en bref:
1) Ripp CDaudio => Disque dur 16b/44.1kHz
2) Conversion 32bits/44.1kHz
3) Réduction en 16b/44.1kHz avec ajout de dither triangulaire
0.7 bit
4) Montage du fichier audio obtenu en Ramdisk NTFS formaté en 64 Ko
5) Lecture par player 32bits, buffer minimum, rééchantillonnage
176.4kHz
NB. Ces opérations sont automatisables en traitement par lot (
batch pocessing )
Coupsde coeur
Quelques
disques remarquables
choisis par l'Audiophile Apiguide:
La compile!
Pour
contacter l'Audiophile
Apiguide, outre le formulaire
du CDRom, vous pouvez aussi écrire à la
rédaction d'apiguide.net
qui transmettra...
réponse non garantie!
La musique
n'a pas de frontières:
origines
des visiteurs
du Blog Audiophile
Le blog audiophile concerne tous les
mélomanes du monde. Nul besoin d'être riche, il suffit d'être
un peu bricoleur:
France (FR)
Belgium (BE)
Switzerland (CH)
Canada (CA)
United States (US)
Reunion (RE)
United Kingdom (GB)
Algeria (DZ)
Luxembourg (LU)
Netherlands (NL)
Martinique (MQ)
Poland (PL)
Germany (DE)
Italy (IT)
Spain (ES)
Greece (GR)
Guadeloupe (GP)
Morocco (MA)
Portugal (PT)
French Polynesia (PF)
Australia (AU)
Norway (NO)
French Guiana (GF)
Indonesia (ID)
Brazil (BR)
South Africa (ZA)
Hungary (HU)
Croatia (HR)
Hong Kong (HK)
Mexico (MX)
Lebanon (LB)
Turkey (TR)
Romania (RO)
Djibouti (DJ)
Thailand (TH)
Austria (AT) ...
The audiophile blog concerns all music-lovers of the world. No need to
be rich, just be a little handyman.
Blog Audiophile ist für alle Musikliebhaber der Welt. Es ist nicht
erforderlich, reich zu sein, muß man ein wenig Heimwerker.
El blog audiófilo afecta a todos los amantes de las músicas
del mundo. No hay necesidad de ser rico, ser un poco manitas.
Il audiopfilo blog riguarda tutti gli audiofili amanti del mondo della
musica. Non c'è bisogno di essere ricchi, essere solo un po 'tuttofare.
Το blog audiophile αφορά όλους τους λάτρεις της μουσικής παγκοσμίως. Δεν χρειάζεται να είναι πλούσιοι, απλώς είναι λίγο πολυτεχνίτης.
De audiofielus blog van audiofiele betreft alle liefhebbers van wereldmuziek.
U hoeft dus niet te rijk zijn, net een beetje Handyman.
Blog Audiophile dotyczy wszystkich miłośników muzyki świata.
Nie trzeba być bogatym, wystarczy mieć trochę złota
rączka.
Блог audiophile касается всех любителей мировой музыки. Не нужно быть богатым, просто мало умных с вашей десять пальцев.
Bloggen Audiophile berör alla älskare av World music. Inget behov
av att vara rik, bara vara lite TUSENKONSTNÄR.
The blog Audiophile se vztahuje na všechny příznivce
world music. Nemusíte být bohatá, jen se trochu údržbář.
博客的古典音乐爱好者的关注所有的世界音乐。不必有钱,只是一个小杂工。
इस ब्लॉग audiophile चिंताओं को संगीत की दुनिया के सभी प्रेम ियों. कोई जरूरत नहीं है, बस एक छोटी सी मददगार हो समृद्ध किया जाना है.
O blog de audiophile diz respeito a todos os amantes da música mundial.
Não há necessidade de ser rico, basta ser um pouco inteligente
com seus dez dedos
BOUTIQUE
SPONSORS
Outils,
services de gravure, espaces sponsorisés
de l'A.F.I.C..
The ultimate personnal
audio researchs of the Audiophile Apiguide.
More than 30 years of a passion for music & HiFi
2008 last invention: "RAMTEK5" (after
the "RAMTEK4 BMSQ") is more than
an HTPC (Home Theater Personnal Computer), it's
overall an audiophile laptop
PC which stores
audio files and plays music like none CD player
all over the world. Why that? Because of some
special tweaks:
- A memory player without any mechanical way
- Reading 100% from a virtual disk, no laser, no
beam, no hardisk
- 32 bits internal audio treatment, 176,4 kHz oversampling
- a new format called "SARD" easy to
obtain from your CDs and SACD
- Special external USB2 sound card, with very high
quality
- PC under Windows Vista familial, but direct interface
with ASIO driver
- special modulation cables - Litz hypercables
-
- special 5V DC power treatment
- special filtered AC power
- special ground / earth treatment with the Magnetic
Superground.
(BMSQ ? Bentonite, Sea Salt, Mortar of fibered
cement, Quartz sand)
(SARD ? Super Audio Ram Disk)
The sound is great ! The cost is cheap ! The DIY
difficulty is rather easy!
The Apiguide Audiophile's files are in french,
but easy to translate... and with more hundreds
high quality photos & schematics. CDRom can
be burned and send on demand
,
free update avaible in secured downloading space
(login & password).
HTPC - Audiophile Jukebox - Audiophile
laptop PC - Audiophile Media Center PC - High end
HTPC - PC memory player - HDX audiophile hard disk
(storage only) - Audiophile Media player - Hard
Disk HiFi Music Server - Stereophile Hard Disk
Recorder - Pure Ram Music Player - Virtual Disk
Player
AFIC - Association
France Internet Citoyen - APIGUIDE.NET pour faire d'Internet
un moteur économique et social, générateur d'emploi
et de solidarité !
Discover all the small secrets of the music lover, audiophile and handyman D.I.Y Apiguide. Plenty of innovative tricks and tweaks that will transform the sound of your HiFi and will give him an amazing musicality. Entdecken Sie all die kleinen Geheimnisse der Musikliebhaber, audiophilen und Handwerker Baumärkte Apiguide. Zahlreiche innovative Tricks und zwickt, die Umwandlung der Klang Ihrer HiFi und gibt ihm eine erstaunliche Musikalität. Descubre todos los pequeños secretos de la amante de la música, audiófilo y Apiguide manitas del bricolaje. Lleno de trucos innovadores y ajustes que va a transformar el sonido de su HiFi y le dará una asombrosa musicalidad. Scopri tutti i piccoli segreti della musica amante, audiofili e handyman fai-da-te Apiguide. Abbondanza di innovativi trucchi e trucchetti che trasformeranno il vostro suono di HiFi e gli darà una straordinaria musicalità. Ontdek alle geheimen van de kleine muziekliefhebber, audiofiele handyman en doe-het-zelf Apiguide. Veel van innovatieve trucs en tweaks dat zal het geluid van uw HiFi en geeft hem een geweldige muzikaliteit. Maly Odkryj wszystkie sekrety milosnikiem muzyki, audiofil i Handyman DIY Apiguide. Wiele innowacyjnych sztuczki i poprawek, które beda przeksztalcac dzwiek swojego HiFi i dam mu wspaniala muzykalnosc. Descubra todos os pequenos segredos de amante da música, audiófilo e handyman DIY Apiguide. Inovadora e cheia de truques tweaks que irá transformar o som de sua HiFi e irá dar-lhe uma incrível musicalidade. Poznejte vsechny malé tajemství hudební milovníky, Audiophile a údržbár DIY Apiguide. Spoustu nových triku a tweaks, že se bude transformovat na zvuk vaseho HiFi a dám mu úžasný muzikalitu.