01/07/2010 A.A.
CDA, HDCD, DVD-A, DSD, SACD, HRx, DTS-HD Master Audio, DXD... à chaque fois on nous a annoncé que ce nouveau format audio était le top en matière de son...

Petit historique non exhaustif des principaux formats audio

Le CDA, format historique, est celui de CD audio dont le lancement par Philips remonte à 1982. Son standard d'encodage est le PCM , en 16 bits 44,1kHz qui autorise une dynamique de 90dB et une bande passante de 20Hz à 20000Hz. C'est le format audio .WAV sur PC ou le AIFF sur Macintosh. Ce format de référence n'est plus considéré en 2010 comme un format haute définition que par rapport aux formats compressés avec perte qui lui sont jusqu'à 10 fois inférieurs en quantité d'informations. On verra cependant que le vétéran reste pourtant d'actualité, ne serait-ce que par le biais des CD audio du commerce toujours pressés à la norme professionnelle " Red Book "... mais pas seulement pour cela...

Le HDCD est un format audio propriétaire (breveté) qui a été développé de 1986 à 1991. Racheté par Microsoft, peu de disques ont été produits dans ce format qui se voulait en son temps le nec plus ultra en termes de qualité audio avec un encodage 20 bits ramené à 16 bits grâce à un dither et à des filtres. 4 bits avaient été ensuite ajoutés pour accroitre la plage dynamique jusqu'à 120 dB et l'échantillonnage fut porté à 88,2 kHz pour avoir une meilleure précision dans le haut du spectre.
Ces techniques permettaient une reproduction plus naturelle, plus ouverte, avec un son plus précis. La gravure se faisait sur compact disc mais un décodage était cependant requis.
N'ayant pas connu le succès espéré, le HDCD est resté un format mort-né.
Voir: http://en.wikipedia.org/wiki/HDCD

Le DVD audio et le SACD se voulaient être les successeurs du CD audio. Ce sont des formats protégés qui exigent des lecteurs spécifiques. Je passe vite sur le DVD-A qui est resté confidentiel. Le SACD utilise le standard DSD ( Direct Stream Digital ) avec une très haute fréquence d'échantillonnage (44100 Hz × 64 = 2,8224  MHz ) quantifié sur 1 bit qui autorise une bande passante allant jusqu'à 80 kHz et une dynamique de 120  dB. Le SACD présenté en son temps (lancé fin 1999) comme le nec plus ultra au plan musical n'a pas pu supplanter le CD audio... serait-ce faute de présenter une plus-value musicale vraiment évidente et significative? La question est intéressante à se poser! En outre, codé sur un seul bit, le SACD n'est pas éditable et c'est un gros inconvénient au niveau des professionnels. Le SACD n'est pas encore mort, non, mais il est moribond.

Le format HRx reprend le même principe que le HDCD développé quelques années auparavant mais en un peu mieux et surtout en format plus ouvert, en PCM "pur", qui permet une lecture avec de nombreux players sur un simple PC, sans nécessiter de décodeur spécifique. C'est le label de musique Californien Reference Recordings qui a lancé en 1998, son propre format audio HRx. Le HRx correspond à en encodage WAV stéréo sans compression et en haute résolution 24 bits échantillonné natif à 176,4 kHz. Il est diffusé sur DVD-R de données qui peuvent être lues soit à partir d'un lecteur de salon compatible (mais ils sont rares) soit à partir d'un ordinateur ou d'un serveur de musique dotés des players et cartes-son requis. Les titres encodés HRx sont très volumineux (une heure de programme musical occupe 4,7 Go). Reference Recordings propose donc, sur les e-boutiques de téléchargement en ligne, surtout des format plus compacts : MP3, fichiers en qualité CD ou même en 88,2 ou 96 kHz par le biais de sites de vente en ligne comme HDTracks.com.
Ce label RR a toujours cherché à fournir des enregistrements de très haute qualité, répondant aux exigences des amateurs de Hi-Fi haut de gamme. Le codage HDCD apporterait, d'après lui, une véritable avancée par rapport au CD codés 16 bits 44,1 kHz.
Reference Recordings réalise ses Masters en 24 bits à 176,4 kHz. Avec le HRx, il peut proposer aux audiophiles des fichiers strictement identiques au Master d'origine de l'enregistrement. Direct du producteur au consommateur... presque de la musique "Bio" ;o)

Un téléchargement gratuit de musiques en HRx

Voici quatre extraits musicaux gratuits mis à la disposition des audiophiles par RR en .wav 24bits 176,4 kHz, soit un flux audio de 8467 kbits/s alors qu'un CD audio (16bits 44,1 kHz) culmine à 1411 kbits/s.

>>> Gymnopedie n°1 de Eric Satie est la version pour orchestre (orchestration de Debussy) . L'extrait proposé au téléchargement dure 3'41" et pèse tout-de-même 224 Mo, converti en SARD il ne fait plus que 38 Mo (on verra plus bas pourquoi c'est important)

>>> Aint So est un morceau de jazz Dixieland joué au piano par Dick Hyman, tiré de "Thinking About Bix" (en pensant à Bix Beiderbecke)... http://fr.wikipedia.org/wiki/Bix_Beiderbecke Aint So au format HRx à télécharger pèse 170 Mo, si on le transforme ensuite en SARD++ il retombe à moins de 29 Mo.

>>> Hopak, Tchaikovsky, air de Mazeppa: Act I, Scene 1, Hopak - Exotic Dances from the Opera par l'orchestre de Minnesota, pèse 264 Mo et revient à 44 Mo en SARD

>>> Suis-moi! opus 45, est une pièce pour piano (un caprice) de Louis Moreau Gottschalk joué par Joel Fan , extrait de West of the Sun, il pèse 194 Mo et redescend à 32 Mo en SARD
NB.Tous ces enregistrements sont sous Copyright de Reference Recordings

Petite pause musicale



Téléchargement gratuit de ces fichiers audio 24b/176.4kHz

>>> http://www.computeraudiophile.com/content/Complimentary-241764-HRx-Downloads-Courtesy-Reference-Recordings
>>> http://www.computeraudiophile.com/content/Two-More-Complimentary-241764-HRx-Downloads-Courtesy-Reference-Recordings

Comment lire ces gros fichiers musicaux?

Ces morceaux sont lisibles tels quels sans requérir un décodage propriétaire. Personnellement, pour les lire à leur meilleur niveau "audiophile", selon une méthode désormais bien rodée, j'utilise le logiciel gratuit AIMP2 (bien sûr dans ma version de prédilection 2.50 312). Ce player est soit installé sur le PC portable audiophile Ramtek V ( base Acer) soit sur le mini EeePC audiophile (base Asus) dans la configuration de lecture du SARD++, 24 bits, en traitement 32 bits interne, échantillonnage 176,4 kHz avec une carte son externe EMU0202 USB traitée, à alimentation externe modifiée, stabilisée, filtrée et linéaire, dotée d'une superterre magnétique (ouf! excusez du peu.).
Mais tout "simple" PC équipé de Windows Media Player peut aussi lire ces fichiers HDCD et/ou HRx. On peut aussi utiliser Foobar2000 avec un plugin HDCD, ou encore dbpoweramp, Media Monkey... mais à mes oreilles il sont nettement moins doués musicalement que AIMP2! Le format HRx est lu par tous les players et cartes-son dès lors qu'ils acceptent le 24b/176,4khz.

Plus c'est gros plus ce serait beau !!!?

Avec un format de fichier audio wav en 24bits 176,4 kHz, on peut espérer une certaine qualité musicale (encore que...), mais c'est au prix d'un alourdissement gigantesque du poids en octets qui rend le support du compact disc quasi inutilisable avec ses maigres capacités de 700 Mo. Le support DVD s'impose alors comme unité de stockage, mais du coup le format .wav n'est plus reconnu en lecture par les lecteurs de salon habituels. Bref c'est à nouveau la galère pour le lire. On est obligé de faire une lecture sur disque dur ou sur clé USB et ce n'est pas une solution musicalement idéale.

Des capacités analytiques encore accrues, et plus de saucissonnage

Notre époque vit dans le règne du "toujours plus" et l'audio Hi-Fi n'échappe pas à cet effet de mode.
Le format DTS-HD Master Audio, est à son tour le top format audio-numérique, il travaille en effet en 24-bit, 192 kHz. Il se présente comme le standard des nouvelles generations de DVD: Blu-ray et HD DVD.
http://www.dts.com/

Mais il a été vite dépassé sinon en qualité du moins en poids . La tendance à monter toujours plus haut en nombre de bits et en échantillonnage a trouvé un nouveau sommet (peut-être tout aussi provisoirement) avec le format DXD, Digital eXtreme Definition - en 24 bits (et 32 bits en interne) et en échantillonnage 352.8 kHz . Son gros avantage est surtout d'être éditable contrairement au DSD, ce qui facilite le travail en studio, mixage, montage, mastering. La lecture d'un tel fichier, 12 fois plus gros que le standard du CDaudio, se fait alors sur un bit-rate ahurissant: 8.4672 Mbit/s par canal soit plus de 16 Mbit/s en stéréo!
>>> http://audiophile.blog.free.fr/index.php?tag/DXD-CD

Comparez les formats audio haute résolution

Faites-vous votre propre opinion. Pour télécharger ces tests en HiRes tapez comme nom d'utilisateur "HD" et comme mot de passe "2L"
>>> http://www.2l.no/hires/index.html
(en téléchargement, soyez patient, comptez environ 100 Mo par minute de musique en stéréo!)

L'obésité serait donc un gage certain de qualité?

On pourrait le croire à la vue de l'escalade des offres. Est-ce vraiment indispensable d'avoir un fichier 6 fois ou 12 fois plus lourd pour respecter la musique? En est-on obligé de passer par là pour avoir du son numérique enfin musical? Oh que non ! Avec un peu de savoir-faire on reconstitue vite le son "master" et même bien davantage. C'est ce que fait le format SARD. On peut le lire ensuite en SARD++ en mode 100% dématérialisé.
Le SARD++ fait autant voire bien mieux que ces formats éléphantesques et il le fait à partir de ces gros fichiers mais aussi d'un simple CD en retravaillant astucieusement le fichier audio en 32 bits avant de le lire en 24 bits 176,4 kHz en mode démécanisé (le terme me semble plus approprié).

Faites chez vous un test d'écoute comparative

Les mélomanes qui utilisent déjà le SARD++ peuvent comparer par exemple le morceau "Aint So" dans sa version lourde en 170 Mo, lu depuis le disque dur en 24 bits 176,4 kHz, puis lu dans sa version allégée SARD++ réduite à seulement 28.8 Mo et mis en Ramdisk exFAT 510ko + Ram Optimizer version audiophile en 300ms. Si vous ne connaissez pas, c'est l'occasion de découvrir!
Vous venez de l'écouter? Alors ??? Eh oui, ça fait une grosse différence à la fois de poids en octets et de musicalité! Moins de poids et plus de musique!
>>> La lecture en SARD++ fait ressortir ce morceau de musique avec plus de vie, plus d'allant, plus de dynamique fine, plus de véracité, une main gauche plus affirmée, une meilleure articulation, ça coule de source, un régal... bref, c'est plus musical et la version "lourde" en comparaison parait du coup fade, froide et chirurgicale.
Et pensez, si vous êtes un tout nouvel arrivant au SARD++, que toute votre CDthèque peut bénéficier de cette même plue-value musicale, et sans bourse délier.

Confirmez la chose! Faites le même comparatif avec les trois autres extraits musicaux et vous ferez le même constat. Cela n'enlève rien à la qualité technique de ces enregistrements. Simplement on a le sentiment que ces gros fichiers numériques font enfin de la musique. C'est le propre du SARD++ que de leur permettre d'exprimer tout leur potentiel latent.

Ce potentiel musical latent dans tout fichier audio numérique peut être mis en lumière et valorisé comme il peut être gommé. Une démonstration en fut faite en public et pas par n'importe qui.

Petite pause musicale



Les vrais bienfaits de la haute résolution en audio

Ne croyez pas que la très haute fidélité ne s'adresse qu'à des audiophiles aux oreilles d'or, capables de percevoir des fréquences jusqu'à 18 kHz ou des ultrasons ou capable d'entendre tomber une plume sur un édredon à 10m de distance. Que nenni, c'est ailleurs que ça se passe et cela concerne tous les mélomanes de 7 à 77ans... voici une expérience très révélatrice de ce qui est vraiment en jeu:

     Philip Hobbs, producteur et consultant pour Linn Records, avait fait une démonstration publique originale de l'apport de la haute définition avec un enregistrement de qualité du Messie de Haendel dirigé par John Butt. Hobbs en avait assuré la prise de son, destinée à produire un SACD. Le début de la séance d'audition commença avec l'enregistrement en 24 bits 88.2kHz (en 2010, ce serait presque considéré comme de la basse définition), puis l'enregistrement glissa progressivement, sans que le public le sache, vers du 16 bits 44.1kHz, ensuite vers du mp3 en 192 kb/s et enfin vers du mp3 en 96 kb/s. L'écart qualitatif se faisant en douceur il ne fut pratiquement pas perçu par le public... mais Philip Hobbs expliqua que c'est toujours le cas dans une telle situation et que généralement l'auditoire relache de plus en plus son attention, qu'il n'écoute plus vraiment la musique quand elle descend à son niveau qualitatif le plus pauvre. Les gens ont tendance à s'ennuyer de plus en plus et ils se mettent à penser à toute autre chose.
Quand on a dévoilé cela après coup aux personnes présentes, le rapporteur de l'article présent à cette démonstration, reconnait que c'était bien ce qu'il avait ressenti!
Source AES: http://www.aes-uk.org/event/lecture-how-to-make-a-high-resolution-record-label/
>>> http://www.linnrecords.com/recording-messiah-dublin-version-1742.aspx

On peut déjà tirer cette conclusion:
Quand la musique ne véhicule plus assez d'informations, elle n'a plus de vrai sens, plus de message à transmettre. Elle perd son pouvoir émotionnel, elle devient barbante et ce n'est plus que du bruit, ou au mieux un fond sonore pas trop désagréable... Plus on l'appauvrit et moins elle est musique... CQFD, mais on s'en doutait un peu ;o)... Cela me rappelle la parabole de l'âne et du son (cliquez ici) .


Petite pause musicale... tiens, avec Le Messie, de G-F Haendel



Quand le CD audio est mis plus bas que terre

Après avoir fait ci-dessus un sort aux formats audio compressés avec perte, comment le compact disc audio s'en sort-il, lui qui reste le format de référence non compressé?
Eh bien il s'en sort assez mal ! On ne compte plus les audiophiles qui descendent en flamme le CDaudio et cela depuis sa naissance.
>>> Lisez donc: http://www.3daudioinc.com/3daudio_hi-res.html
citation:" This was the most horrible revelation of all. The original analog source was played to re-establish the benchmark. Then we switched to the 16/44.1 digitized version. It was DISGUSTING, to put it politely. The wash and sway (how about those technical words) on the imaging was HORRIFIC. And the overall sound was extremely undesirable. "
Ce constat souvent fait par des mélomanes habitués à l'analogique (et moi-même aux tous débuts du compact-disc et même bien après -cliquez ici- ) pourrait être à la fois désolant et désespérant s'il n'existait pas une alternative (*). Le salut viendrait-il des nouveaux standards audio, mastodontes de la haute définition?.

Petite pause musicale



Quel est le résultat musical de tous ces super formats audio ?

Au lieu de parler chiffres, bits et kHz, parlons plutôt de musicalité. L'expérience faite par Philip Hobbs que je relate plus haut est intéressante mais incomplète. Elle stygmatise certes le fait qu'à partir d'un certain niveau de déficience d'information, la musique perd beaucoup de son attrait. C'est la condamnation musicale des formats audio compressés avec perte, mp3, wma ou autres lossy du même acabit.
La démonstration cependant ne met pas en évidence l'inverse, c'est-à-dire le niveau de qualité qui fait brusquement monter l'émotion, vibrer, avoir la chair de poule. Si ça marche dans un sens, ça devrait marcher dans l'autre? Eh bien non, bizarrement la musicalité ne grimpe pas aussi vite que le gigantesque poids en octets de fichiers musicaux tels que le DXD. Elle aurait même tendance à stagner si ce n'est à régresser. Ce qui est flagrant, à mes oreilles, c'est qu'il n'y a pas de corrélation directe avec la montée en résolution, avec le poids en octets et l'émotion ressentie. Ce qui est encore plus troublant, c'est qu'un système audio à base de "vulgaire" 16 bits/44,1kHz, le SARD++, puisse leur faire révéler un mieux musical en les réduisant. Il doit bien y avoir une explication à ce phénomène à priori contradictoire! Se serait-on fourvoyé dans une mauvaise direction?

Une démarche inadaptée

On pense qu'on va résoudre le manque de musicalité du numérique simplement en augmentant la quantité d'informations traitées. L'évolution technique aidant c'est désormais envisageable sans difficulté majeure et c'est la solution de facilité dans laquelle s'engouffrent les labels "hi-fi haute définition". A mon avis personnel, ça donne d'abord un argument commercial et surtout ça évite de réfléchir au vrai problème. Je crois que le problème est loin d'être résolu. On rate en partie si ce n'est totalement la cible, si tant est qu'on cherchât bien dans cette affaire à optimiser la musicalité.

Repenser humain

Ce qu'il faut, c'est non pas de la quantité en plus au delà d'un certain seuil mais une façon d'aborder le numérique plus conforme au mode de perception de la musique par le cerveau humain, qui pense plutôt en analogique et en globalité. Il faut remplacer toute cette débauche de bits et méga-octets par un peu de psychoacoustique. Le cerveau n'analyse pas la musique en la découpant en rondelles. Découper des rondelles de plus en plus fines et de plus en plus nombreuses ne rend pas le saucisson plus appétissant et ne lui donne pas plus de goût, au contraire.

La fluidité et la continuité

Le cerveau a besoin de continuité pour apprécier la musique. Qu'on lui redonne ce lien de continuité, même avec à la base un découpage aussi "frustre" que celui du CD audio en 16 bits/44,1 kHz et il sera autrement content.
L'appréciation par le cerveau d'un message musical par rapport à un simple bruit suppose qu'il ait trouvé du sens, un message, un intérêt sans cesse renouvelé au signal sonore perçu. Ce qui compte alors c'est l'âme de la musique, qui constitue en quelque sorte un fil d'Ariane de l'émotion, du ressenti. Couper ce fil en deux, en quatre ou en des milliers de bouts ne le rend pas réellement continu (c'est une image bien sûr!). Au lieu de couper en toujours plus de petits bouts et de les accumuler, il faut au contraire les renouer. Et pour cela il vaut même mieux ne pas en avoir trop!

Renouer le fil rompu

Ce lien de continuité si essentiel à la musique, c'est ce que s'efforce de reconstituer le traitement SARD en remontant le signal en 32 bits pour appliquer lors de la réduction en 16 bits un dithering bien particulier. Quant à la bande passante 20Hz à 20kHz du CD audio? Elle est à la fois nécessaire (Je crois que le 16 bits/44,1 kHz constitue le seuil que j'évocais plus haut) mais aussi n'en déplaise aux adeptes du "toujours plus", elle est suffisante. Et c'est parfait pour l'oreille humaine si... si toutefois le fil d'Ariane émotionnel y a été rétabli. Mais il n'y a pas que ce traitement "renoueur de fil" qui importe, il faut aussi la régulatité. Pour cela il convient de se passer des "ralentisseurs cahoteux" (compact-disc, laser, disque dur, clé USB), qui sont autant de support trop lents et/ou trop irréguliers lors de la lecture. C'est primordial pour retrouver vitesse, régularité et fluidité. .

Comme nombre de mélomanes je possède aussi de nombreux SACD, surtout en musique classique. Je les lis avec le lecteur de salon Phi audiophile, en stéréo, n'ayant jamais été séduit par le multicanal. Pourtant le format SACD soi-disant parfait m'a toujours laissé musicalement un peu sur ma faim... Quand j'ai enfin pu le transformer à partir de sa piste hybride pour le lire en SARD++, là, j'ai enfin retrouvé la musique!

Le faux problème des aigus et des ultrasons

Revenons donc sur l'argument des tenants des formats haute résolution qui mettent en avant la capacité à monter bien plus haut dans l'aigu. Le DSD permet ainsi de monter à plus de 100 kHz . La belle affaire! Elargir la bande passante au delà de 20 kHz, c'est inutile, même pour les informations fines d'acoustique du lieu. Il ya bien une petite perception par le phénomène de battement et qui rejaillit sur le spectre audible, mais dont il n'y a pas grand chose à espérer en gain de musicalité.
Je m'explique. Au début de la FM stéréo, dans les années 60, on profitait de concerts en direct sur France-Musique avec une qualité musicale, une vie, une pêche, une ambiance de salle (ou de plein air) qui stupéfieraient aujourd'hui, et la bande passante FM, analogique, ne dépassait pas 15 kHz ! J'en ai encore les bandes magnétiques (enregistrées avec un excellent magnétophone... à lampes!). Bon, c'était une autre époque, il n'y avait en tout et pour tout que 3 émetteurs en FM sur le territoire français... ça ne se bousculait pas sur les ondes, ça ne bavait pas partout et ça n'émettait pas n'importe comment! ... Nostalgie!
Faisons déjà bien ce qui se trouve entre 30Hz et 15 kHz et la musique sera au rendez-vous même pour les vieux audiophiles tâtillons comme moi.

Question:
   Et les lecteurs CD de salon qui se prévalent tous de rééchantillonner à 192 kHz voire plus, me direz-vous, n'est-ce pas pour élargir la bande passante vers le haut?
Réponse:
   Qu'on ne s'y trompe pas, quand on suréchantillonne lors de la lecture en numérique à 4 fois ou 8 fois la fréquence de base, c'est simplement pour que l'inévitable filtre passe-bas qu'on doit installer en fin de conversion numérique/analogique soit moins nocif musicalement et surtout moins coûteux à réaliser, ce n'est pas pour que vous puissiez profiter de fréquences grimpant à plus de 20 kHz que, certes, les chiens, les chauve-souris ou les dauphins perçoivent, mais pas vous!.

Petite pause musicale



Le DVD-AD, un compromis encore acceptable

Pour les mélomanes encore attachés au support disque numérique, le format DVD-AD. Le DVD audio dither, est un format maison concocté en grande partie par P.H. ( audiophile allergique au PC et qui ne possède qu'un Mac, incompatible pour le SARD++). Le format est issu du SARD, obtenu à partir de tout CD audio ou SACD hybride, converti en mpg et gravé ensuite sur DVD. C'est probablement le format audio le plus musical que j'ai entendu sur un disque de 12cm. Mais seulement quand il est lu sur le lecteur CD-DVD-SACD Phi audiophile >>> (à base Philips DVP5500).
Cette petite opération de gravure sur DVD reste à un prix très abordable et autorise une durée de musique conséquente même en format DVD-AD assez gourmand puisqu'en 24 bits / 96 kHz. C'est hélas plus long à faire, plus compliqué pour le menu, moins musical et bien plus coûteux que du SARD++, mais bon, si on tient à tout prix à avoir un disque, un boitier à ranger dans une CDthèque... pourquoi pas?
>>> http://laudiophile.blog.free.fr/index.php?tag/DVD-AD
>>> http://api.guide.free.fr/blog/archive032.htm

Conclusion: vive le bon vieux CD audio !

Oui, vous pouvez continuer à acheter des CDs audio, cela reste et pour longtemps une source musicale de qualité. Il fournira une qualité audiophile si on sait comment en tirer le maximum. Et pour en tirer le maximum, il ne faut surtout pas l'utiliser dans votre lecteur CD de salon pour le lire. Ce qui est précieux, c'est son contenu, c'est la musique!
Pour moi, le CDaudio n'est plus un support de lecture mais le simple container d'un phonogramme, Ô combien précieux. Précieux parce qu'il recelle un trésor musical qui se révèle une fois lu en SARD++ sur par exemple un Eee PC audiophile:

(*) Le CD audio du commerce, tel quel, lu sur un excellent lecteur de salon tel que le Phi audiophile, ceci dans le contexte d'un système audio domestique bien euphonisé, est bien sûr très largement acceptable au plan musical, même pour le mélomane exigeant. Lu dans le contexte du SARD++, il révèle alors une qualité hors norme, et qui seule répond à mes critères d'audiophile.

Téléchargement ou support disque?

Tant qu'on n'aura pas en ligne la possibilité de télécharger à prix raisonnable et dans un format sans perte en 16 bits 44,1 kHz, tous les titres que l'on veut, le CD restera irremplaçable. Pour l'heure l'offre de téléchargement en ligne reste très, trop, réduite et à un prix bien trop élevé. Les éditeurs qui proposent du flac lossless au téléchargement sont hélas encore peu nombreux et très timides dans leur démarche avec un choix très réduit- cliquez ici -

Quelques liens intéressants:

http://www.referencerecordings.com/HRxORDER.asp
http://www.referencerecordings.com/HRx2.asp
http://dealers.psaudio.com/stanton/Data%20load/HRX%20recording/TAS%20HRX%20review.pdf
http://web.archive.org/web/20020124220637/www.hdcd.com/partners/proaudio/AES_Paper.pdf
http://musiq-audiophile.blogspot.com/2010/03/hdcd-format-revolu.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Format_de_fichiers_audio
http://www.soundfountain.com/amb/noisesheng.html
http://www.avguide.com/forums/dxd-the-way-sacds-were-supposed-sound
http://www.hdfever.fr/2009/08/12/gestion-musique-hd-informatique-sur-pc/
http://fr.wikipedia.org/wiki/High-Definition_Multimedia_Interface
http://en.wikipedia.org/wiki/Hypersonic_effect

A lire en particulier ce billet de Tim Anderson de Mai 2009: " Is high-resolution audio (like SACD) audibly better than CD?" et le test dont il est question qui avait été réalisé par l'AES:
>>> http://www.audiojunkies.com/blog/1254/function.mysql-real-escape-string
>>> High Definition Audio Developments at the AES reporting from the 128th AES Convention, London
>>> Audibility of a CD-Standard A/D/A Loop Inserted into High-Resolution Audio Playback
>>> http://mixonline.com/recording/mixing/audio_emperors_new_sampling/

On notera que les tests ABX réalisés par Meyer et Moran dans le cadre de l'AES avaient été effectués par 60 personnes choisies pour leur capacité d'analyse (professionnels de l'enregistrement, audiophiles indépendants, étudiants en prise de son etc., hommes et femmes) à raison de plus de 550 tests sur un an, avec du matériel de haute qualité audio, irréprochable, comme les haut-parleurs électrostatiques QUAD ESL-989.

Le principe de ce test ABX en double aveugle: Position 1 - A - on entend directement le son analogique issu de SACD ou DVD au travers de la chaine Hi-Fi - C'est l'échantillon de référence, connu. Position 2 - B - le son analogique issu de SACD ou DVD traverse à nouveau un convertisseur analogique/numérique puis numérique/analogique en 16b/44.1 khz avant d'être entendu au travers de la chaine Hi-Fi, les niveaux 1 et 2 finaux ayant été égalisés à 0.1 dB près - c'est l'échantillon à tester Position 3 - X - c'est l'échantillon inconnu à identifier. Dans ce cas l'utilisateur ne sait pas si le son a été changé ou non, il peut être A ou B, à lui de le dire. L'auditeur prend le temps qu'il veut pour chaque écoute de X . Il réécoute A et B s'il le souhaite et note à chaque fois s'il estime que X correspond à A ou B. Le résultat statistique ne sera significatif d'une différence effectivement perçue que s'il s'écarte de manière nette de 50% (résultat du seul hasard). Ce test ABX caractérise seulement l'existence de la différence mais pas la qualité plus ou moins musicale de la différence, quand elle est perçue. Il ne vaut que pour tel auditeur, placé dans telles circonstances. D'où la nécessité d'un large échantillon d'auditeurs, de nombreux tests et de plusieurs systèmes Hi-Fi différents. PS. Le manque de transparence du système audio mis en oeuvre est souvent mis en avant par les contestataires des tests ABX pour en réfuter toute pertinence.

La réalité (commerciale) du SACD: beaucoup de faux SACD (enregistrés en PCM 24 bits à 44,1 kHz), très peu de vrais (enregistrés en DSD), "le SACD est au mieux un format de niche, qui ne justifie pas les dépenses dans les lourds investissements techniques qu'il requiert..."
http://sacdlives.blogspot.com/2010/02/history-of-bis-departure-from-dsd.html

Pour vous y retrouver avec votre ampli Home-cinéma entre les Dolby Digital EX, Dolby Digital, Dolby Pro-Logic IIx, DTS-ES, DTS 96/24, Surround DTS Neo:6, DTS et j'en oublie...
http://www.sciencesetavenir.fr/magazine/test-high-tech/093176/les-stars-du-son-haute-definition.html

Les références des fichiers concernant le PC audiophile

A retrouver sur le CDRom ou dans les MAJ téléchargeables:
74-ramtek5.htm
75-carte-son-ramtek5.htm
76-superterre-magnetique.htm
87 carte-emu0202-plus.htm
95-sard-plus.htm
105-sard-optimisation-ramdisk.htm
sans oublier l'extraction audio numérique avec l'unité externe Phi² audiophile:
91-power-ripp.htm
92-power-drive
93-power-soft
94-power-write.htm

PS. Je rappelle que je ne vends rien et que tout ceci est du D.I.Y (do it yourself ). Je ne fabrique pas non plus pour autrui. Toutes mes inventions sont en général très peu coûteuses à réaliser et sont à la disposition des mélomanes audiophiles et bricoleurs... qui ont deux oreilles et qui veulent s'en servir. Aucune de mes trouvailles n'exige de compétence pointue ni en électronique, ni en informatique. Nul besoin d'avoir fait 10 ans de solfège et d'être 1er prix du conservatoire de musique. Orientées vers le mieux musical il se trouve que mes bidouilles améliorent aussi le rendu de l'image, en vidéo et home-cinéma... tant mieux pour les cinéphiles.

A retrouver en ligne:
http://api.guide.free.fr/blog/archive028.htm#112
http://audiophile.blog.free.fr/index.php?tag/EeePC audiophile

Téléchargement de musique en haute qualité

Quelques sites de vente de musique en ligne, en .flac sans perte ou en plus haute définition
>>>http://audiophile.blog.free.fr/index.php?tag/lossless%20music%20sources
Testez le format .flac en téléchargeant gratuitement les 9 titres de 9 artistes indépendants aux horizons musicaux différents (chanson, rock, ska, metal...)
>>> http://www.xtrib.com/Infos/72/41/Compilation-Xperience-En-Flac
NB. on peut parfaitement faire du SARD++ avec du Flac lossless et en profiter sur tous les types de musique !

Sommaire, résumés [suite..].

 

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Demande de gravure des fichiers persos de l'Audiophile Apiguide >>> Cliquez ici <<<   Les fichiers de l'Audiophile Apiguide plus de 5000 photos, images ou schémas plus de 900 pages html plus des applications, des feuilles de calcul .xls, des vidéos... Un somme de 40 années de recherches de la musicalité en matière de reproduction sonore et des mises à jour téléchargeables

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Téléchargez les mises-à-jours des fichiers persos de l'Audiophile Apiguide PC multimedia HTPC computer audiophile

Un PC portable pas cher et une carte son à moins de 100 euros peuvent-ils battre à plate couture n'importe quel lecteur CD ou SACD de salon, même les plus onéreux? Pas si étonnant que ça! La réponse tient dans le traitement numérique de la source. Une source musicale dématérialisée et retraitée dans le premier cas, un support disque traditionnel CD ou SACD dans le second. Le système de fichier audio se nomme le SARD, le système de stockage et de lecture s'appelle le Ramtek5. La version la plus aboutie du Super Audio Ram Disk est le SARD++ [suite...] Encore plus petit mais toujours 100% audiophile... L'ultra-portable Eeepc Asus configuré pour lire la musique stéréo en SARD++

Format audio SARD

SARD = Super Audio Ram Disk (par analogie avec le Super Audio Compact Disque) Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés, car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement 1000 fois plus court que les disques durs. Ils sont cependant limités par la taille de la mémoire centrale. Pour chaque session musicale, le fichiers audio y sont placés pour y être lus. [suite...] What's SARD ? Super Audio Ram Disk is an audiophile Hi-Fi treatment that can be done on any simple 16 bits, 44.1 kHz, wav file ripped from any good Compact Disc Audio or hybrid SACD... [more...] Le SARD en bref: 1) Ripp CDaudio => Disque dur 16b/44.1kHz 2) Conversion 32bits/44.1kHz 3) Réduction en 16b/44.1kHz avec ajout de dither triangulaire 0.7 bit 4) Montage du fichier audio obtenu en Ramdisk NTFS formaté en 64 Ko 5) Lecture par player 32bits , rééchantillonnage 176.4kHz NB. Ces opérations sont automatisables en traitement par lot ( batch processing ) L'ultime qualité audio SARD+ et SARD++ Même configuration que ci-dessus pour le SARD, mais avec un Ramdisk monté en exFAT (FAT64) et formaté en clusters de 512 Ko (script fourni)

Coups de coeur

Quelques disques remarquables
choisis par l'Audiophile Apiguide:

La compile CD SACD!

 

Les players audio sur le podium

L'Audiophile Apiguide Palmarès players audio au 10/03/2010
AIMP2	Xion Player	Splayer
version 2.50 build 312 ( en Ram Disk) aimp.ru	versions Portable Zip 1.0.125 ( en Ram Disk) xion.r2.com	version 3.5.0.0 portable (en Ram Disk) splayer.org
Dernières versions testées non retenues
2.61 build 560	---	---
Le classement sur le podium reflète la musicalité constatée à l'écoute au casque et sur enceintes acoustiques du seul format wav/SARD 16 bits 44.1 kHz, à l'exclusion de tout format audio compressé (mp3, wma, flac, ogg). Les fonctions annexes non musicales telles que tags, .cue sheet, streaming, ripping, égaliseur, skin, effets optiques etc. ne sont pas prises en compte pour ce classement audiophile bien sûr 100% subjectif.

Extraction numérique audiophile

L'Audiophile Apiguide Palmarès rippeurs audio DAE digital audio extraction software 16/07/2009
Ripstation micro (gratuit)	AIMP2c (gratuit)	aucun (*)
version 1.0.0.7	version 2.50 312	version 11.1.0
Le classement sur le podium reflète la musicalité constatée à l'écoute au casque et sur enceintes acoustiques. Les fonctions non musicales telles que vitesse, tags, conversion de format, égalisation de niveau, etc. ne sont pas prises en compte pour ce classement audiophile. (*) Easy CDDA extractor est un logiciel payant et la version qui aurait pu figurer en médaille de bronze - sur des critères musicaux - n'est pas disponible sur le site de l'éditeur. La mention "aucun" exclue donc du podium les rippeurs associés à des logiciels de gravure ou des éditeurs audio payants et exclue aussi des freewares qui mettent pourtant en avant leur exactitude d'extraction. [suite...]

Les formats audio sur le podium

L'Audiophile Apiguide Palmarès des formats audio stéréo au 01/01/2010
SARD++	DVD-AD	CDA-D
32 bits ditherisé sans support matériel, lecture en RAM 16 bits 44.1 kHz (player en mode 32 bits interne)	32 bits ditherisé sur support DVD-R reprofilé, lecture en 24 bits 96 kHz (lecteur DVD de salon Phi audiophile)	32 bits ditherisé sur support CD-R reprofilé, lecture en 16 bits 44.1 kHz (lecteur CD de salon Phi audiophile)
Fichiers sources obtenus depuis le CDaudio ou le SACD hybride par le rippeur Phi² audiophile + ambiophoniseur
1er accessit: au SACD reprofilé à bord biseauté, lu en stéréo sur le lecteur CD-SACD-DVD de salon Phi audiophile alimenté en courant 230V symétrisé et filtré. 2ème accessit: au CD audio reprofilé à bord biseauté, lu sur le lecteur CD-SACD-DVD de salon Phi audiophile alimenté en courant 230V symétrisé et filtré.

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4000 critiques d'oeuvres,
500 compositeurs
Sélection d'oeuvres dont 70
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