Votre chaine hi-fi pourrait devenir magique en 2013

Un tapis volant

Votre chaine hi-fi pourrait bien se transformer en tapis volant!

Chaine hi-fi magique: un tapis volant

Chaine hi-fi magique: un tapis volant

Que diriez-vous si votre living-room de taille modeste, 20, 25 ou 30 M², prenait tout à coup les dimensions de la salle de concert de vos CDs préférés? Et cela sans le moindre artifice d’un DSP ou d’une chaine home-cinéma 7.1. Non, rien que du naturel, de l’authentique, avec une simple chaine stéréo et un bon enregistrement « live ».
Avoir le sentiment de se retrouver physiquement au Boston Symphony Hall, au Concertgebouw d’Amsterdam, dans la SofienSaal du Wiener Philharmoniker, au Zénith, à l’Olympia, à l’Opéra Garnier, au « Met » de New-York, au Théâtre de la Scala, au Mvravinsky de St Petersbourg ou même au Wembley Stadium à Londres ou au Red Rocks Amphitheatre dans le Colorado… c’est un régal.
C’est pourtant ce qu’on peut avoir avec toute chaine hi-fi même de prix modeste, en utilisant la lecture dématérialisée vraie en SARD++ et avec une bonne euphonisation.

Petite pause musicale

Plusieurs baguettes magiques

L’effet « tapis volant » est obtenu par l’euphonisation, mais il est plus particulièrement boosté par la présence de deux appareils (Audionizer VIP et Audionizer ISS) qui neutralisent en quelque sorte les caractéristiques physiques et électromagnétiques du living-room, pour y substituer celles du lieu de l’enregistrement. Un vrai tour de passe-passe. Si j’avais à choisir par lequel débuter, ce serait à coup sûr par le VIP.

Audionizer VIP de AA

Audionizer VIP de AA

Tout est déjà sur le CD audio*

Mais oui, toutes les informations tant musicales que géométriques figurent sur un simple CD audio! Car sur un bon enregistrement stéréo capté en « live », on possède sur le CD audio tout ce qu’il faut pour restituer à domicile outre la musique, le lieu de la prise de son, son acoustique, ses dimensions, son public, son ambiance, son humeur, ses emballements… et presque ses odeurs! Bon, j’admets qu’il faut adjoindre aux Audionizer VIP et ISS quelques autres petites bidouilles… mais ces bidouilles parfois bizarres sont toutes à la portée du bricoleur habile de ses dix doigts et sans aucune compétence pointue ni en informatique ni en électronique. Vous n’aurez jamais à intervenir ni dans votre préampli-ampli ni dans vos enceintes acoustiques qui sont bien meilleurs, tels quels, que vous ne l’imaginez. Même pas besoin de connaitre le solfège pour bien euphoniser et avoir chez soi de la belle musique, vivante, vibrante, avec une crédibilité hallucinante… qui vous transporte ailleurs le temps du concert, sans le moindre effort. Un tapis volant vous dis-je.
Ah oui, j’oubliais un détail, en plus d’avoir une main droite et une main gauche (et pas deux mains gauches), il vous faut une paire d’oreilles.
(*) ou sur le fichier master

Chaine Hi-Fi audiophile, superbement musicale et pourtant pas chère

Asus Notebook audiophile Phi² en configuration de lecture Hi-Fi en SARD++

Nombre de mélomanes se font une fausse idée de la qualité musicale en Hi-Fi. Le raisonnement le plus fréquent et le plus simpliste est: « plus c’est cher, plus c’est bon, et quand c’est très cher alors seulement c’est très bon ». Confortés par un tel raisonnement fleurissent alors des prix délirants chez les revendeurs hi-fi spécialisés dans le soi-disant « haut de gamme ». En réalité il n’y a que peu (mais alors vraiment peu!) de relation entre le prix et la qualité musicale ressentie. Une production artisanale confidentielle provoquera un gonflement du prix sans pour autant que la qualité musicale soit systématiquement au rendez-vous, sans parler des nombreux cas où il s’agit d’un simple gonflement exorbitant de la marge bénéficiaire du fabricant et du revendeur, aucunement justifié ni par ce que contient l’appareil ni par une musicalité miraculeuse. Un produit qui coûte 100 est alors revendu 1000… ou plus! (cf le prix de certains DAC externes! >4000€!)

A quel prix?

Celui qui veut monter en qualité se pose donc souvent la question: « une chaine hifi audiophile commence à partir de quel investissement en matériel ? 5000€, 10000€? Davantage?
Ma réponse est: Oh non! Détrompez-vous, cela peut commencer à des prix vraiment très modestes.

EeePC audiophile lecture dématérialisée vraie en SARD++

EeePC audiophile lecture dématérialisée vraie en SARD++

Dans le Coin audiophile, je donne quatre exemples de configuration de chaine hi-fi et ça démarre à moins de 600€ , ordinateur inclus! (rassurez-vous, c’est indicatif, de l’information donnée à titre gracieux, je ne vends toujours rien! En outre avec une bonne euphonisation votre matériel actuel risque de vous surprendre agréablement!)

Les belles résolutions du nouvel an

Training en salle de gym

Chaque début d’année, on prend des belles résolutions dans le genre: cette année, c’est décidé, je fais du sport régulièrement, je m’inscris dans une salle de gym, cette année je perds 5 kg, cette année je mets tant d’euros de côté chaque mois, etc. En général, les décisions pénibles, ça ne dépasse pas le cap de février.
Par contre vous pourriez décider: « cette année 2013, je monte en euphonisation, comme le préconise AA. » Et comme chaque étape marquera plus de plaisir dans l’écoute de votre musique… je vous parie que votre détermination ne fléchira pas d’un iota au fil des mois, bien au contraire.
Bref, se dire pour 2013: « C’est décidé, je me tisse un tapis volant! » C’est tout de même plus original comme bonne résolution de début d’année.

Téléchargement des fichiers perso de AA

Téléchargement des fichiers perso de AA

Le Néodymium, une matière première de choix pour l’audiophile bricoleur

Tout ce qui est rare est cher… mais parfois gratuit!

Les terres rares sont actuellement un enjeu économique mondial. L’une d’entre elles, le Néodymium ou Néodyme sert à créer les aimants permanents les plus puissants, allié au fer et au bore (Nd2Fe14B). La Chine a pratiquement le monopole de la production de ce minerai et entend bien se servir en premier. Je parlais déjà de ce problème dans mon billet d’Avril 2012 . Du coup ces aimants sont très chers et leurs prix grimpent chaque année. On en utilise par exemple dans les générateurs des éoliennes, dans les voitures hybrides, dans les disques durs et en audio dans les haut-parleurs haut de gamme et les micros. Ces aimants NdFeB entrent aussi dans la liste des ingrédients requis pour fabriquer en DIY certaines de mes bidouilles audiophiles : le Ionostat à traine, l’Audionizer ISS et tout récemment le Syntoniseur distant (distant, donc facile à cacher).

syntoniseur distant avec aimants Neodyme

syntoniseur distant avec aimants Neodyme

Le hasard d’une visite sur un forum de géologues amateurs m’a donné l’idée de récupérer les aimants Neodyme (ou Neodymium) montés dans de vieux disque durs 3,5″ mis au rebut.

Les aimants neodyme dans un disque dur

Les aimants neodyme dans un disque dur

Et ça marche superbement bien pour cet usage audio très spécial. On trouve ces vieux disques durs dans nos fonds de tiroirs, sur de vieux PC mis au placard ou au grenier, chez des revendeurs / dépanneurs d’informatique (les assembleurs de PC) et bien sûr à la casse ou en déchetterie. Les récupérer ne coûte rien…

Les aimants Neodyme à récupérer

Les aimants Neodyme à récupérer

et cela permet de vite économiser une centaine d’euros. Une première utilisation en substitution à des aimants ferrite force 12kg sur mon Syntoniseur distant s’est avérée aussi rapide et simple à mettre en œuvre qu’efficace au plan du rendu sonore. Il suffit de télécharger la mise-à-jour 127-syntoniseur.zip pour savoir comment faire.
Deux précautions cependant: 1°) ne pas vouloir décoller les aimants de leurs pièces polaires en les chauffant. On atteint vite le point de Curie où ils perdent leur aimantation! De plus ils sont mécaniquement fragiles! 2°) faire attention en les démontant à ne pas les laisser se coller l’un à l’autre. On aurait vraiment du mal à les séparer tant l’attraction magnétique est forte.

Petite pause musicale, avec Haendel et Emma Kirkby

Une substitution prometteuse

Nombre de mes trouvailles utilisent aussi des aimants ferrite (Sarcoquartz, Aquaquartz, Totem Eole, Minorgs, Monolithe etc.). Le prix trop élevé des aimants Néodyme m’avait fait adopter le choix nettement plus économique de la ferrite. On pourra s’amuser à tester si l’effet bénéfique est renforcé ou pas en remplaçant quelques uns de ces aimants ferrite « faiblards » par des « superman » NdFeB. Mais il se pourrait aussi que l’accentuation dépasse ou modifie le pic optimum d’euphonisation

Euphonisation optimale

Euphonisation optimale

et qu’on provoque un effet pervers néfaste. C’est tout de même une piste intéressante à explorer…

Musique, une rencontre du 3è type

Musique, une rencontre du 3è type

Ces aimants ultra puissants constituaient l’élément le plus onéreux de certains de mes appareils, et voici qu’on peut facilement s’en procurer gratis et peut-être envisager d’en mettre ailleurs… décidément l’année 2013 commence sous de bons auspices pour les mélomanes bricoleurs.

Petite pause musicale avec une grande dame du piano, France Clidat, surnommée « Mme Liszt » à juste titre.

Le SARD++ est encore possible, mais pas pour longtemps!

EMU 0202 USB

EMU 0202 USB

La carte-son externe Creative EMU 0202 USB que je préconise pour optimiser la lecture dématérialisée vraie en SARD++ en 24 bits 176,4 kHz n’est plus fabriquée depuis deux ans, mais on en trouve encore régulièrement d’occasion pour 40 à 50€ voire moins. La carte-son qui lui a succédé, EMU 0204, disparaitrait à son tour du catalogue Creative (désormais affichée chez le fabricant « This product is currently out of stock » – une rupture de stock  durable ! -) et en outre cette EMU 0204 pose parfois des problèmes de driver avec certains PC. En plus son euphonisation est nettement moins aisée qu’avec l’EMU 0202. Profitez donc d’une bonne vieille carte-son externe EMU 0202 USB tant qu’on peut en trouver à vil prix. Ce serait même une bonne idée que d’en avoir deux… donc une de rechange au cas où l’autre tomberait en panne. Bientôt il sera trop tard…

NB. Certains correctifs existent pour tenter de résoudre les éventuels soucis en ASIO et USB du driver de la carte-son EMU 0204, ils sont listés à la fin du fichier 134 (voir espace de téléchargement des MAJ)

AA club audiophile - Démos tests SARD++ et NRT (Club privé)

AA club audiophile – Démos et airs tests WAV SARD++ et NRT (Entrée avec votre Login et Mot de passe)

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Bonne année 2013 ! et bonne Hi-Fi…

L’année 2013 pour le calendrier lunaire chinois sera celle du Serpent (mais pas avant février) et pour le calendrier français, ce sera dès Janvier, mais il se pourrait bien que ce soit l’année des PNI.

Dans l’astrologie chinoise, le Serpent est symboliquement associé à la sagesse, la culture, la réflexion, la créativité… On peut donc présumer que ceux et celles qui pensent, cherchent, apprennent, se forment ou se perfectionnent seront privilégiés. Les mélomanes audiophiles et bricoleurs ont donc toutes leurs chances d’aboutir dans leurs bidouilles en 2013 et de passer une bonne année!

Bonne année 2013

Bonne année 2013 (et l’année du Serpent d’Eau selon le calendrier lunaire chinois débute le 10 février 2013)

L’année 2013 s’annonce en effet pleine de promesses alléchantes pour le consommateur Geek ou Nerd:

Tél. mobile 4G

Tél. mobile 4G

Je cite en vrac: Téléphonie mobile 4G(*), Wifi dual-band avec antenne triple ou plus, compteur ERDF Linky, Smart TV (téléviseurs connectés à Internet), Widi, Tablettes, Stations audio sans fils pour Ipod/ Iphone, enceintes sans fil AirPlay, puces RFID un peu partout, paiement NFC (Near Field Communication) avec son mobile, Biométrie, envol du Cloud etc. etc.  Nombreux vont donc s’en réjouir, mais pas forcément tous. Ces avancées technologiques sont autant de nuisances potentielles pour le mélomane audiophile qui voit le rendu sonore de sa chaine hi-fi encore davantage dégradé par cet accroissement de l’électrosmog ambiant aérien et filaire.

Le revers de la médaille

Cette pollution électromagnétique ambiante est la rançon d’un progrès (en est-ce un?) que l’on paie cash avec une surenchère de PNI (Perturbations Non Identifiées). Comme on n’arrête pas le progrès, on doit composer avec ses nouvelles nuisances. La situation rappelle un peu l’époque de la guerre froide avec sa course aux armements où un bouclier plus épais répond à une flèche plus puissante. Peut-on rompre le cercle vicieux? Hélas non, car on est contraint à l’escalade dans l’épaisseur de notre bouclier pour chaine Hi-Fi si on veut que la musicalité y survive.

La musique? Un remède aux maux de l’âme! (Platon)

Les politiques et les économistes nous annoncent une année « dure » en 2013. La belle prévision! Comme si on ne s’en doutait pas, et sans être ni Polytechnicien ni Énarque! Il est donc encore plus important de pouvoir s’évader du quotidien, de se remonter le moral,  avec un loisir peu cher, à domicile et non polluant. Préservons donc cet échappatoire salvateur qu’est la musique reproduite chez soi en haute-fidélité! La musique reste un havre de paix dans un océan de tracas!
Sans la musique, la vie serait une erreur (Friedrich Nietzsche)

Une année à peaufiner mon parapluie perso

CEM, Electrosmog, PNI

CEM, Electrosmog, PNI

Ma préoccupation première de mélomane audiophile est que les choses restent en 2013 musicalement satisfaisantes pour mon oreille (et la vôtre)  en toutes circonstances. J’avais donc posé le problème des « futures-technologies-annoncées » dès la fin 2011. Cela me donnait douze ou treize mois pour plancher, concevoir une parade, et c’est in extremis que j’ai réussi à trouver une contre-mesure qui pour l’heure semble sacrément efficace. En fait ce sont deux contre-mesures distantes, couplées, l’une à placer au plus près de la chaine hi-fi, l’autre sur le tableau distributeur ou sur le disjoncteur différentiel.

Des technologies toujours plus invasives

C’est un fait que ces technologies « sans fil » ont toutes le même défaut de ne pas s’arrêter au seul domicile de leur utilisateur. Elles sont invasives et s’invitent aussi chez ceux qui n’ont rien demandé. Les réseaux CPL, pourtant filaires, ont eux aussi le même inconvénient. Et en plus ces technologies « de pointe » provoquent des dommages collatéraux sur la musique que personne ne daigne prendre en compte, et que seule une bonne  euphonisation  permet de juguler. On est donc entré dans la spirale infernale où chaque nouvel agresseur doit chaque fois être repoussé par une défense très spécifique et performante… laquelle n’existe qu’en bidouilles façon AA et seulement en DIY. Ici on ne dispose pas de missiles Patriot, il faut se débrouiller tout seul.
Les bidouilles « spéciales 2013″ se nomment PACIFICATOR A (A pour alimentation) et PACIFICATOR T (T pour tableau). Ce sera mon petit cadeau en cette fin d’année 2012 pour que 2013 se passe bien… ou moins mal.

Petite pause musicale avec Beethoven, l’Ode à la joie – un message de paix

Ne pas perdre l’acquis en musicalité et même faire un gain!

Pacificator A - Absorbeur de PNI

Pacificator A – Absorbeur de PNI

Faciles à réaliser et peu coûteuses, ces deux contre-mesures seront surtout appréciées par les mélomanes qui sont déjà un peu avancés dans leur euphonisation et qui ne voudraient surtout pas en perdre les bénéfices musicaux. En plus, même si la 4G n’est pas encore fonctionnelle dans votre ville, ni le compteur d’électricité Linky placé à votre domicile, le bonus des PACIFICATOR s’entend déjà tel quel et il subsistera ensuite avec la 4G et même avec le « merveilleux » compteur d’électricité Linky dont la Présidente d’ERDF a fixé clairement l’objectif: « généraliser ce compteur à nos 35 millions de clients ». Source: interview sur Objectifnews

Relire le billet du blog n°2 de janvier 2012 et celui de décembre 2011
Pour fabriquer vos propres PACIFICATOR A et B, téléchargez le fichier 133-pacificator.zip (et avec une première mondiale: les images exclusives de quelques PNI en gros  plan)

Téléchargements – Downloads

Download - Téléchargement des fichiers de l'audiophile AA

Download – Téléchargement des fichiers de AA

Pour télécharger les fichiers perso de AA (image iso prête à graver ou prête à lire depuis le disque dur), les mises-à-jour, les airs tests et aussi avoir accès au AAClub audiophile, il suffit d’obtenir un Login et un mot de passe: cliquez ici

(*) Couverture 4G annoncée par les opérateurs de téléphonie mobile en 2013: Lyon, Montpellier, Nantes, Lille, Marseille, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, puis Paris en fin d’année.

Coïncidence ou signe du destin?

L’année 2013, année du Serpent, vient à point nommée pour rappeler une contre-mesure anti PNI déjà ancienne, simple, mais toujours efficace, le COBRA de AA (un reptile assez spécial)

Le Cobra de AA, une contre-mesure ant-PNI

Le Cobra de AA, une contre-mesure ant-PNI

Dépasser le sommet!

Les fichiers perso de AA vont jusqu’au dossier numéro 125 – C’est l’édition finale complète et suffisante, la base indispensable, pour parvenir à une musicalité hors normes très satisfaisante. Cela correspond à l’image .iso à télécharger. Réaliser ce parcours demandera déjà pas mal de travail et surtout de la persévérance. La récompense sera largement à la hauteur des efforts consentis.
Mais les mélomanes les plus exigeants, dopés par ce qu’ils ont déjà obtenu, peuvent vouloir aller plus loin encore car c’est possible dès lors qu’ils ont atteint ce niveau de qualité où la chaine Hi-Fi devient transparente, qu’elle s’oublie au profit de la seule musique. Ils téléchargeront alors séparément les fichiers 126 à 133.

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Musique dématérialisée: FLAC ou bien WAV?

La question mérite d’être posée au moment où la musique dématérialisée se généralise et alors que commencent (enfin) à poindre des offres de téléchargement de musique en qualité CD. Plus légers donc plus rapides à télécharger, prenant moins de place sur le disque dur, on pourrait être tenté par les formats lossless (flac, wma, ogg) proposés au même prix que la qualité CD 16bits/44,1kHz.

Le format audio dit ‘sans perte’ l’est-il vraiment?

AA pose la bonne question

AA pose la bonne question

Le FLAC lossless d’un morceau d’origine en wav 16bits 44,1KHz sonne-t-il comme l’original? Tout le monde dit Oui. Voire! Les codecs de compression audio ‘sans perte’ ne dégradent pas le son, en théorie. Hélas le seul fait qu’à la lecture d’un fichier flac (ou wma) il faille ajouter une couche logicielle qui le réencode à la volée dans son format entier suffit à en diminuer la transparence et aussi la musicalité, la vie.

Pour moi, une flamme s’éteint ou se met en veilleuse quand j’écoute en flac. Bien sûr c’est l’avis personnel d’un mélomane tatillon qui n’écoute peut-être pas comme vous. Il faut être sensible à cette flamme, à l’âme de la musique. Il est vrai aussi que tous les genres musicaux n’ont pas nécessairement au départ une telle flamme, qu’il conviendrait donc de préserver. Mais bon, à ceux-là, dont l’âme est parfois toute petite, le mp3 compressé à 320 kbps suffit amplement pour une écoute distractive en fond sonore.

Flac ou bien Wav ?

Flac ou bien Wav ?

Faites-vous votre propre opinion avec le téléchargement gratuit des Concertos Brandebourgeois de J-S Bach proposé par la New Czech Radio (et sur instruments d’époque!) au format FLAC.

Dans le dossier « Tests audio wav sard » sur le AAClub audiophile, vous trouverez un sous-dossier « Flac-vs-wav-sard » où j’ai mis deux pistes en flac (la piste 3 et la 10) et la même dupliquée et réencodée en wav traité sard. J’y ai aussi mis deux fichiers issus du même rip en mode NRT d’une piste d’un de mes CD (l’album, comme toute perle rare, figure dans ma compilation CD et SACD), l’un remis en flac l’autre laissé en l’état, tous deux traités SARD à l’origine.
Puisque le flac est sans perte, on ne devrait donc pas faire la moindre différence en écoutant les deux airs à la suite, flac et wav, montés dans la liste de lecture de AIMP3, et lus en SARD++ (tout en Ramdisk) ou même simplement depuis le disque dur.

Courte pause musicale

Hors des sentiers battus

Bigre, qu’il y a des comparaisons dérangeantes, qui vont à contre-courant de tout ce qui est communément admis dans le monde de l’audio numérique.
Encore une élucubration de AA, diront certains. Ce n’est pas grave, j’en ai l’habitude et je suis blindé aux sarcasmes.

Bref, ceci pour rappeler que quand on télécharge de la musique en « qualité CD » sur Qobuz (ou sur un autre site légal et sérieux), mieux vaut choisir au même prix directement la qualité CD 16/44,1 plutôt que le Flac ou le WMA même lossless… les disques durs ont aujourd’hui une capacité qui permet de ne pas lésiner sur les octets.

Ce n’est pas pour autant qu’il faille gaspiller des octets avec du 24/96 ou du 24/192, très gourmands en place et sans vrai intérêt musical, si tant est que ce soit bien une copie directe du vrai fichier master d’origine et un master d’avant toute compression de  dynamique, chose rare, pour ne pas dire plus.
Ah j’oubliais, pour votre comparaison, faites donc une écoute décantée, un peu décalée dans le temps et durable, murie, celle que je décris dans mon fichier 130-studiomasters-vs-sard.htm (à télécharger si ce n’est déjà fait).
Rien ne peut remplacer vos oreilles à vous dès lors qu’il s’agit de musique, pas même l’avis de AA.

AA vote pour le WAV SARD

AA vote pour le WAV SARD

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Studio Masters, Compact disc, Vinyle 33T, téléchargement et NRT au banc d’essai

La prudence reste de mise quant aux affirmations qualitatives des ‘super fichiers audio’ très haute définition proposés au téléchargement. Chez les grands éditeurs, les ‘major compagnies’ historiques, très peu de fichiers audio numériques master anciens dépassent le 24 bits 44,1 kHz, 48 kHz ou même aujourd’hui 96 kHz, quand ce n’est pas à l’origine du 16 bits 44,1kHz. Mais même dans ce dernier cas il convient de rester circonspect.

Sur l’espace SkyDrive du AAClub Audiophile, dans le dossier ‘Tests audio wav sard’, on trouvera un nouveau sous-dossier ‘Telechargement-vs-NRT’. J’y ai placé 5 versions du même morceau de musique, en .wav PCM :
- version 1 rippée avec dBpoweramp en mode rapide (1)
- version 2 rippée avec dBpoweramp en mode secure -  error recovery (2)
- version 3 téléchargée légalement en qualité CD 16b/44,1kHz  (3)
- version 4 celle téléchargée ci-dessus en 16b/44,1kHz et retraitée SARD (4)
- version 5 rippée en mode NRT et traitée SARD (5)

AA Club Audiophile, espace SkyDrive, fichiers tests SARD

AA Club Audiophile, espace SkyDrive, fichiers tests SARD

L’enregistrement analogique est de 1970,  remastérisé en 2002 en CD. Je possède aussi le morceau d’origine en microsillon Vinyle 33T, lequel me sert de référence et ne présente musicalement aucune réserve.
Le ripeur utilisé est le Phi² audiophile Stradivarius, en contexte euphonisé, courant secteur et aérien (CEM).

Les versions 1 et 2 ont été rippées avec le logiciel à la mode, dBpoweramp, qui est censé avec Exact Audio Copy (EAC) être le plus performant du marché. La preuve en est parait-il donnée par la non moins célèbre comparaison avec la checksum d’autres rips du même fichier (Accurate rip). Le raisonnement est : « si j’ai le même résultat que plusieurs autres pour le même CD, alors c’est bien la preuve que c’est parfait ». (Au royaume des aveugles les borgnes sont rois)
D’après moi EAC et dBpoweramp sont moins musicaux que AIMP converter, lequel est moins musical que Ripstation micro, lequel est moins musical que Ashampoo. Ceci avec mon rippeur Phi² Stradivarius DIY. C’est dire en quelle estime toute relative je tiens les premiers et combien j’apprécie une évaluation -checksum identique ou non, bit-perfect ou pas- autre que l’oreille en matière de musique (Ceci est un avis strictement personnel).
Et la dernière version 5 sonne à mes oreilles comme la plus musicale, à la fois plus humaine, plus incarnée, sans duretés numériques ou esbroufe du style « son hi-fi superlatif » où tout est souligné à outrance. Chacun pourra en juger, et se faire sa propre opinion.

Petite pause musicale

Le fichier source reste une énigme

Comment expliquer que le fichier source en 16bits 44,1 kHz en principe « master » comporte des duretés dans l’aigu et des métallisations que j’attribue normalement aux dommages collatéraux de la lecture CD / laser faite à la volée ? Le fichier analogique n’a pas ces défauts, je le sais puisque j’en possède aussi le 33T vinyle de l’époque. Aucune acidité. Comment expliquer la similitude de ces verdeurs du son numérique entre le CD ripé avec dBpoweramp et le fichier natif « master » téléchargé? Verdeurs et acidité qui disparaissent si on rippe ce CD en mode NRT. J’ai mes explications… et mes remèdes!

Oui, vos vieux CDs sont bien meilleurs que vous ne pensez!

New Ripping Technology, NRT, une nouvelle vie aux vieux CDs

New Ripping Technology, NRT, une nouvelle vie aux vieux CDs

Téléchargez le dossier 130-studiomasters-vs-sard.zip et son annexe 131

Téléchargez le dossier 132-duplication-gigogne.zip

 

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Musique dématérialisée: qualité CD, très haute définition ou bien SARD ? Que choisir?

On s’y perd

Musique dématérialisée, convertisseurs N/A externes (DAC), NAS, téléchargement désormais possible en qualité CD vraie ou en très haute définition ‘Master’, le mélomane peut s’interroger en cette fin d’année 2012 devant la multiplicité des choix qui s’offrent à lui.

Haute résolution audio

Haute résolution audio ou bien SARD++

La perfection n’est plus aussi parfaite

La qualité du CD audio a longtemps été affirmée comme la perfection, jusqu’au jour où le SACD est venu lui ravir son titre. Le gain musical du SACD était si peu évident que le format est resté un échec commercial. Pour la musique téléchargée (légalement) le mp3 compressé avec pertes (bien trop de pertes!) semble sur le déclin et commencent enfin à poindre, par exemple chez Qobuz, des offres de téléchargement en 16 bits 44,1 khz stéréo (la qualité du CD audio) et même des offres dans une qualité ‘Studio Masters’ supérieure, celle d’avant la gravure du CD.

Plus cher, est-ce vraiment mieux?

Bien sûr cette qualité supérieure se paye plus chère que la qualité CD, laquelle est déjà plus chère que le mp3 en téléchargement. Le mélomane peut se poser la question: est-ce que la ‘haute définition en audio’  vaut la différence de prix avec la ‘simple qualité CD’, est-ce que je vais entendre une différence significative qui va accroitre réellement mon plaisir d’écoute? Ou bien est-ce encore un argument commercial comme le fut en son temps le SACD?

Et ma CDthèque?

Si la qualité « Studio Masters » (pour reprendre le terme utilisé par Qobuz), est nettement plus musicale, alors faudra-t-il que je rachète/télécharge toute ma CDthèque lentement accumulée depuis 25 ou 30 ans? C’est probablement impensable financièrement. Du coup, mes bons vieux CDs dont certains sont épuisés sont-ils condamnés à rester avec leur son « qualité CD » sans le moindre espoir de retrouver leur vraie qualité « Master » d’origine?

Ecoute critique, test comparatif

Écoute critique, tests comparatifs

Studio Masters vs SARD

Pour répondre à ces questions j’ai rédigé un dossier qui compare musicalement, avec morceaux à l’appui, les mérites supposés ou réels des différents formats dits « très haute définition ». Chacun pourra donc se faire une idée sur sa propre chaine hi-fi.
Pour que les heureux possesseurs d’une CDthèque conséquente gardent l’espoir, j’ai fait cette comparaison de la très haute définition téléchargée, avec le format SARD++ qu’on peut retirer gratis de ses propres CDs.

Musique en qualité studio masters comparée au sard++

Musique en qualité studio masters comparée au sard++

La conclusion pour moi est évidente. Elle le sera peut-être aussi pour vous.
Dans l’espace de téléchargement, téléchargez le dossier 130-studiomasters-vs-sard.zip lequel est couplé avec deux dossiers spécialement dédiés à cet effet sur le AAClub où on trouvera les comparaisons en format wav-sard toutes prêtes à la lecture (en tout 12 morceaux en wav sard à  comparer avec leur version « master » hi-resolution).

Et surtout, ne vous séparez d’aucun de vos vieux CDs ! Ils peuvent renaître musicalement.

Petite pause musicale

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Connaissez-vous Wilkie?

Non? ça ne vous dit rien. Et pourtant, si vous êtes un mélomane épris de musique classique vous l’avez certainement entendu, du moins au travers de son travail, car il œuvrait pour vous.
Wilkie c’est le nom familier qu’on donnait dans le milieux de l’édition phonographique à Kenneth Wilkinson (1912 – 2004), un des ingénieurs du son de Decca, de la grande époque du microsillon.

Kenneth Wilkinson Decca, ici aux manettes

Il formait le plus fameux trio d’ingénieurs du son des années 60-70 avec Roy Wallace (inventeur du « Decca Tree« ) et Arthur Haddy, une équipe devenue légendaire et inséparable du label Decca, alors au firmament. Son autre surnom était « le magicien des microphones ». Il a entre autres fait de nombreuses prises de son pour RCA Living Stereo… dont une de Montserrat Caballé en 1965 et dont on trouvera un extrait en wav SARD mode NRT dans le AA Club – ceci pour comprendre ce que « timbre de voix » et « émotion » veulent dire quand on parle de grandes cantatrices… et montrer au passage que l’analogique ne perd rien en numérisé si on se donne les moyens de respecter le phonogramme originel, bien au contraire… Il suffit d’acheter les CDs et d’en extraire le phonogramme jusqu’à la dernière goutte d’émotion. Ce n’est pas si facile que ça à réussir, mais quelle récompense ensuite pour le mélomane!

Les travailleurs de l’ombre

Les grands compositeurs, les grands artistes, les chefs prestigieux nous sont aujourd’hui facilement accessibles par l’enregistrement. Encore faut-il que ceux qui travaillent dans l’ombre soient eux-mêmes des techniciens et des musiciens d’exception pour arriver à capter avec leurs micros de tels talents sans les trahir. Oui, rendons hommage aux ingénieurs du son, les bons… ceux du passé d’abord, les pionniers, mais aussi ceux de maintenant, car des bons « ingé du son » , il y en a encore de nos jours (Hugues Deschaux, par exemple, à mon goût personnel, et pour n’en citer qu’un). Hélas ils sont trop peu nombreux. Je regrette au passage que leurs noms figurent de moins en moins souvent dans les notices des CDs.

>>> Decca Outside-Recording Techniques
>>> Kenneth Wilkinson Discography
>>> Grammy Awards for Best Engineered Album Classical from 50′s (Kenneth Wilkinson a reçu le Grammy Award en 1975 pour son enregistrement avec Sir Georg Solti et le Chicago Symphony Orchestra de la Symphonie Fantastique de Berlioz.)

Une grande époque pour le son, les années 60-70!

Douglas Larter , ingénieur du son chez EMI, reçut le Grammy Award en 1965 – il aurait aussi bien pu le recevoir avant quand on entend la qualité de son travail dès 1958 dans Mahler avec Christa Ludwig / sir Adrian Boult enregistré à Londres aux Studios d’Abbey Road (extrait SARD en mode NRT sur le AAClub)

Disciple de K. Wilkinson, John Dunkerley

John Dunkerley a été Senior balance engineer (ingénieur du son en chef) pour Decca Record Co. de 1968 à 1997, soit jusqu’à la fermeture du studio d’enregistrement. Il a ensuite travaillé avec plusieurs grandes maisons de disques, y compris EMI Classics. Kenneth Wilkinson fut son professeur et son mentor. John Dunkerley avait une réputation légendaire de minutie et d’absence de compromis dans son approche des enregistrements. Ses plus grandes réussites ont été des enregistrements du plus haut niveau, en qualité comme en cohérence pour les CD réalisés avec l’Orchestre symphonique de Montréal et le Royal Concertgebouw Orchestra, ceci sur une vingtaine d’années (entre autres: Messiaen, la Turangalila symphonie, enregistré au Concertgebouw d’Amsterdam en Mars 1992 avec le RCO sous la baguette de Riccardo Chailly). On ne compte plus les prix qui ont récompensé au fil des ans le travail de John Dunkerley: The Gramophone, Grand prix du Disque, Deutsche Schalplattenpreis, Prix Italia, Japan Academy, Classical Brits,  Stereo Review (Record of the Year), etc. et plusieurs Grammy… sans compter qu’il fut choisi par Stanley Kubrick pour certains de ses films.

Grammy Awards

Grammy Award

Les Grammy Awards sont décernés par la National Academy of Recording Arts and Sciences depuis 1958 aux états unis et honorent les meilleurs artistes et les meilleurs techniciens dans le domaine de la musique.

Le code SPARS

code SPARS des CDs

code SPARS des CDs

Ce sont les 3 petites lettres affichées au dos du boitier des CD ou dans leur notice. Elles indiquent l’origine analogique ou numérique de l’enregistrement.

Il y a 5 codes différents:

  • AAA – Enregistrement entièrement analogique, sur toute la ligne… ce code ne peut donc pas apparaitre sur un CD.
  • AAD – Magnétophone analogique pour l’enregistrement, le mixage et montage, puis conversion en numérique pour la sortie en CD. Ce sont les microsillons « vintage » qui ont été par la suite remastérisés en CD, avec plus ou moins de bonheur selon les soins apportés à ce traitement.
  • ADD – Magnétophone analogique pour l’enregistrement, par contre mixage, montage et édition réalisés en numérique
  • DDD – Enregistrement numérique, ainsi que le mixage, le montage et l’édition.
  • DAD – Enregistrement numérique,  magnétophone analogique pour le mixage et montage, édition en numérique.
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L’âme de la musique en hi-fi

La musique a une âme. Même électronique, même numérique, cette âme existe encore.
Mais souvent en hi-fi, elle a du mal à poindre, à s’affirmer… et c’est grand dommage car elle nous illumine de l’intérieur….

‘La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.’ écrivait déjà Platon il y a plus de 2300 ans.

Ce qui est sûr, c’est que dans la musique enregistrée, cette âme se situe au plus profond du phonogramme et que si le CD audio et même le SACD, lus par laser, sont incapables de bien la restituer, il existe fort heureusement d’autres moyens de la faire s’épanouir vraiment pleinement…

De nouveaux outils

L'âme de la musique

L’âme de la musique en hi-fi

Pour obtenir du CD audio un fichier source vraiment digne du fichier master, tout en restant sur 16 bits 44,1 kHz, il ne faut pas hésiter à se remettre en question, quitte à devoir changer ses habitudes.

Pour récupérer un fichier wav enfin ripé avec toute son âme, j’ai dû renouveler en cette fin d’année 2012 une grande partie de mon arsenal:

- Un nouveau logiciel d’extraction audio (gratuit),
- Une nouvelle procédure,
- Un nouveau contexte électromagnétique et électrique,
Pour le matériel d’extraction,  j’ai conservé comme drive le ripeur-graveur Phi² Audiophile Stradivarius et pour la technique de lecture je reste fidèle au mode dématérialisé vrai, avec le format wav SARD++.

Petite pause musicale

Ce dossier vient en complément des trois fichiers 126-syntoniseur.zip, 127-syntoniseur.zip et vintage-stradivarius.pdf, (disponibles séparément, en sus des fichiers perso de AA)
Au total c’est une panoplie d’outils encore plus performants pour riper la musique en lui conservant toutes ses qualités essentielles, la quintessence de la musique. Ce dossier intéressera en premier chef les mélomanes les plus exigeants, ceux qui recherchent dans la musique reproduite sur une chaine audio domestique un contenu émotionnel aussi intense qu’en direct au concert.
NRT – new ripping technology, à découvrir dans le dossier 128-ame-musique.zip, dans l’espace de téléchargement, avec des exemples musicaux traités wav SARD prêts à écouter.

Identiques mais si différents

Checksum, l'identité au bit près!

Checksum, l’identité au bit près sur des datas… non audio !

Il est intéressant de constater à quel point deux fichiers audio ripés d’un même morceau selon mes deux méthodes avec le même drive Phi² Audiophile Stradivarius donnent exactement le même poids en octets, identiques à l’octet près*, et pourtant peuvent sonner aussi différents en termes de pulsion, d’impact émotionnel, de densité des timbres, de noyau des sons…
L’audio n’a pas fini de nous surprendre et de remettre à plat bien des idées établies sur le son numérique. Nombreux sont ceux qui croient que tout est parfaitement connu, cerné, figé… un bit est un bit et c’est tout. Pour eux, le numérique c’est uniquement cela.  Ils se trompent lourdement. C’est tant pis pour les techniciens purs et durs et c’est tant mieux pour les mélomanes. Le facteur temps, au delà de la fréquence d’échantillonnage choisie, doit en effet être réintroduit dans l’équation dès lors qu’on numérise (ou qu’on extraie d’un CD) de la musique, et pas n’importe comment, ni n’importe où!

(*) Un octet est composé de 8 bits, soit 8 chiffres binaires. Un octet peut donc représenter 256 valeurs différentes. Que le nombre d’octets soit identique pour deux morceaux musicaux ne signifie donc pas que les contenus soient strictement les mêmes.

Un nouveau dossier dans le AA Club

Ce dossier sur SkyDrive s’intitule « AUC Strad Mbit NRT ». Il contient des morceaux tests réalisés selon la New Ripping Technology – NRT -, et on pourra aisément faire la différence à l’écoute avec ces mêmes fichiers déjà présents dans le dossier « Tests audio wav sard » dont l’extraction faisait appel à la précédente méthode, toutes deux utilisant le même ripeur Phi² Audiophile Stradivarius et bien sûr à partir des mêmes Compact Discs.

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Test comparatif: téléchargement vs CD audio, lus en dématérialisé vrai

Ravel par Samcon François

Ravel par Samson François

Je viens de dépenser 12,99€ pour télécharger les mêmes fichiers d’un CD audio que je possède depuis longtemps (!) Non, je ne suis pas atteint de la maladie d’Alzheimer, ce n’est pas une erreur, je n’ai pas oublié que je l’avais dans ma CD-thèque. Comment pourrais-je oublier un tel chef d’œuvre, dans la plus belle interprétation jamais enregistrée!

L’objectif

En fait, je voulais vérifier si le SARD++ (mon format fétiche maison) issu d’une extraction numérique de CD neuf, était moins bon, équivalent, ou meilleur que le fichier .wav natif de l’éditeur, celui en principe qui se situe juste avant la gravure de la matrice du CD audio. Méfiant, je voulais aussi m’assurer que ce qui est proposé au téléchargement en ligne correspond bien à ce qui est annoncé, sans arnaque sur la qualité réelle.

Qobuz vs CD, le poids des fichiers

Qobuz , le téléchargement en wav 16b / 44,1 kHz

A armes égales

La lecture en mode dématérialisé vrai (tout en Ramdisk et non depuis le disque dur) est la façon la plus transparente de restituer le fichier source audio, qu’il soit issu du CD ou qu’il soit issu du téléchargement au même format 16 bits 44100 Hz. C’est donc un moyen idéal pour réaliser une comparaison pointue et honnête. Il n’est en effet pas question de lire le CD sur un lecteur de salon, si bon soit-il comme le lecteur CD SACD Phi Audiophile, ce serait le pénaliser et déséquilibrer la confrontation.

Cette comparaison a été effectuée grâce au site de téléchargement Qobuz qui permet de choisir la qualité du fichier à télécharger, ceci bien sûr quand l’éditeur (ici EMI) l’y a dûment autorisé, ce qui n’est pas le cas de nombreux autres labels, soit frileux, soit rétrogrades. Aujourd’hui encore le choix en téléchargement est fort réduit et la qualité offerte le plus souvent limitée à des formats compressés avec pertes.
J’ai donc payé et téléchargé Le concerto en sol, le concerto pour la main gauche, et Gaspard de la nuit, de Maurice Ravel joués par Samson François, orch. de la Sté des Concerts du Conservatoire, dir. André Cluytens, à la salle Wagram en 1959, le tout au format wav 16bits 44,1 kHz, stéréo ADD, c’est-à-dire exactement comme le CD audio que j’avais. Le remastering en numérique remonte à 1997. Hélas en ligne, le petit livret de 12 pages est absent.

- Qobuz est un excellent site, l’interface est simple, claire, efficace, le téléchargement est rapide avec l’outil Downloader multiple que Qobuz nous prie d’installer. Le paiement y est sécurisé par la Caisse d’Epargne.

La comparaison

Les fichiers ont d’abord été comparés avec leur poids sur le disque dur:

stradivari-qobuz, CD vs téléchargement, les poids en octets

stradivari-qobuz, CD vs téléchargement, les poids en octets

Par exemple avec la plage 01
Qobuz : 81 748 428 octets
Stradivarius: 81 732 120 octets
différence : 16 308 octets soit 0.02%, une si faible différence me semble à priori fort honorable et rester de l’ordre des différences entre deux pressages éloignés dans la série.

L’écoute

 Ensuite une écoute comparative a été faite au casque. Les deux fichiers jumeaux, le « Qobuz » et le « Strad » (comprendre fichier ripé depuis le CD audio avec le ripeur Phi² Audiophile Stradivarius), sont lus par le player AIMP3 une fois tous glissés dans un Ramdisk.

Une subtile différence, pourtant si importante!

Sur une écoute rapide superficielle les fichiers semblent sonner pareils. C’est déjà bon signe. Par contre dès qu’on fixe davantage son attention et que l’écoute se prolonge on remarque une vie supérieure sur le fichier « Strad », un toucher de la note de piano plus riche, une meilleure attaque et un meilleur rebond, des timbres plus fournis, plus d’air entre les pupitres, un allant général plus communicatif, une pêche plus évidente qui fait jaillir l’émotion, et nettement plus que dans le fichier Qobuz. On prend du plaisir à écouter l’un et par contrecoup l’autre pâlit et semble plat, à la limite même ennuyeux.

Petite pause musicale, avec Samson François, bien sûr

D’où vient cette différence de peps, de vitalité? Est-ce que le fichier EMI livré à Qobuz serait moins bon que celui qui a été utilisé pour graver le CD ou bien est-ce l’effet du traitement SARD du fichier ripé depuis le CD audio? Pour le savoir j’ai donc dupliqué puis traité en SARD le fichier wav de Qobuz.

Une fois les trois versions placées en Ramdisk, le fichier ripé SARD, le fichier téléchargé depuis Qobuz et le fichier téléchargé dupliqué retraité SARD, il apparait que les deux fichiers SARD sont identiques à l’écoute attentive et musicalement les plus convaincants. Qu’ils soient totalement indifférenciables à l’écoute démontre que les deux fichiers audio viennent bien du même master avant pressage.

Impossible mais vrai

Qu’ils soient plus musicaux que le fichier wav téléchargé, c’est normal. Cela vous semble bizarre? Mieux que l’original, c’est ridicule! C’est impossible direz-vous! Et pourtant, si, c’est possible… parce que le cerveau humain intervient dans cette comparaison. Aucun miracle à cela, aucun tour de magie. Le traitement SARD compense les « dommages collatéraux » de quantification subis par le fichier master lors de sa réduction à 16 bits 44,1kHz pour graver le stamp de pressage du CD. Le traitement SARD est un système sophistiqué de dithering fantôme, virtuel, qui met en oeuvre la psychoacoustique, c’est à dire la façon dont le cerveau interprète ce qui lui est donné à écouter. La chose est connue depuis longtemps et les images et photos que vous voyez sur internet bénéficient de tels algorithmes de dithering qui les améliorent… à vos yeux et à votre cerveau! C’est pareil pour l’oreille.

Le fichier Qobuz une fois traité SARD pèse 81 748 504 octets, il a gagné 76 octets, mais très souvent il reste inchangé à l’octet près.

Conclusion: égalité? oui si…

La meilleure qualité musicale peut être issue d’un CD audio tout comme d’un téléchargement au même format 16b/44,1kHz, dans les deux cas il suffit d’appliquer un traitement SARD au fichier.

Le bémol avec les CDs vient de ce qu’il faut avoir sous la main un ripeur de haute volée tel le ripeur graveur Phi² Stradivarius, et en outre il faut qu’il soit bien euphonisé pour riper ses CDs à un tel niveau qualitatif. Ne croyez pas l’obtenir avec le lecteur-graveur DVD de votre PC ni avec EAC. Si on n’est pas en mesure (ou pas envie) de se fabriquer un tel attirail, alors il suffit de télécharger les fichiers chez Qobuz en espérant que l’œuvre soit à leur catalogue et que les fichiers soient proposés en wav 16 bits 44,1 kHz et ensuite de les traiter en SARD.

Mieux c’est inutile

Si on peut acheter en ligne une qualité « Mastering » 24/96 est-ce préférable? Que nenni à mon avis. Nul besoin de payer plus cher pour télécharger du 24b/96 kHz, le traitement SARD y supplée largement, sans avoir à se coltiner des fichiers audio énormes, gaspilleurs d’espace disque! A fortiori du 24b/192 kHz. Tout est déjà dans le 16b/44,1kHz comme pourraient vous le dire MM. Nyquist et Shannon.

La résolution 24 bit, 96 ou 192 kHz est nécessaire pour la prise de son, le montage, le mixage et le mastering, bref pour tout le travail qui se fait « en cuisine », en amont. Mais le plat qu’on vous sert et que finalement vous dégustez, le CD audio, est en 16 bit 44,1 kHz. Et avec 72 dB utile réel de dynamique (96 dB théoriques pour 16 bits) et une bande passante qui couvre tout le spectre audible à la perfection, c’est largement plus qu’il n’en faut… oui, dès lors qu’on n’en dégrade pas les microphases, la finesse du calage temporel et qu’on rectifie ce que le cerveau n’aime pas dans le signal numérique ! Et c’est possible en récupérant le phonogramme et en faisant un petit traitement SARD.

Réel ou virtuel? quel intérêt question finances?

En téléchargeant vous économiserez quelques euros, Oh pas beaucoup, l’écart de prix entre le CD acheté chez Amazon.fr et le même téléchargé sur Qobuz peut parfois n’être que 1€ comme ici sur le CD Ravel/Samson François. Est-ce bien intéressant?
Dans mon cas, possédant déjà un ripeur Phi² Stradivarius, je préfère nettement avoir le CD bien réel,  avec son boitier et son petit livret ! Quitte à devoir le riper moi-même.

Vivaldi Fabio Biondi Europa galante

Vivaldi Fabio Biondi Europa galante

Mais on peut aussi trouver de bonnes affaires comme l’excellent CD Concerti con molti strumenti de Vivaldi par Fabio Biondi et Europa Galante, avec les concertos pour mandoline. Le CD neuf chez Amazon 12,68€ et seulement 6,49€ chez Qobuz (en Promo) en téléchargement 16b/44,1kHz… mais sans livret, même si celui-ci est fort mince.

 

Une mine d’or inexploitée

La compilation AA : Grandes interprétations et  prises de son exemplaires

La compilation AA : Grandes interprétations et prises de son exemplaires

Mais si le téléchargement représente l’avenir de la musique, peut-être qu’on verra apparaitre des offres seulement en ligne, sans réédition physique de CD… ce serait une excellente chose pour redécouvrir des fonds de catalogues bourrés de merveilles et qui dorment chez les éditeurs sans profiter à personne! Pour peu que les « majors » compagnies se réveillent et comprennent la carte qu’elle ont à jouer, avec un atout maître, la qualité!
>>> A propos, pourquoi les téléchargements ne proposent-ils pas systématiquement le livret sous forme de .pdf. Le livret numérique est en effet souvent absent alors que ce n’est jamais le cas sur un vrai CD surtout en classique.  Cela me semble indispensable compte tenu du prix demandé!

Musique, cloud et streaming

Musique, cloud et streaming

NB. En Novembre 2012, Qobuz devrait lancer un abonnement de streaming en FLAC 16bits 44,1kHz stéréo

streaming FLAC 16bit / 44,1kHz

streaming FLAC 16bit / 44,1kHz

Selon son communiqué de presse: http://www.qobuz.com/…une-premiere-mondiale-francaise-signee-qobuz/
Quelques extraits :
« Le défi de ce streaming qualité 16 Bits / 44,1 kHz est maintenant commercial et artistique.
« La qualité sonore compressée rebute définitivement un vaste public, qui rechigne à laisser tomber ses CD, qui sonnent tellement mieux.
« Occupons nous d’offrir aux amateurs la musique dans de bonnes conditions et avec une valeur d’usage agréable – alors le marché de la musique se reconstruira dans tous ses créneaux, pour tous les goûts et tous les usages, au meilleur avantage de tous : artistes, producteurs, public. »

Attention! il est impossible d’avoir la qualité SARD++ avec du FLAC 16/44,1 reçu en streaming par abonnement… il faut acheter et télécharger du wav 16b/44,1kHz stéréo, puis le traiter SARD et le lire en Ramdisk.

Le format Flac est-il intéressant pour le mélomane audiophile?

flac vs wav

flac vs wav test d’écoute

Voici le test réalisé avec la première piste téléchargée:
01-01-Maurice_Ravel-Concerto_for_Piano_and_Orc-LLS

Conversion en Flac:
flac par Qobuz      35 404 223 octets (téléchargé depuis Qobuz)
flac par AIMP       37 699 795 octets (téléchargé en wav depuis Qobuz puis conversion locale en flac par AIMP2 converter)

Vérification inverse -  Reconversion du Flac en wav:
flac AIMP2->wav  81 732 044 octets
flac Qobuz->wav  81 732 044 octets
en théorie on devrait retrouver très exactement le poids en octets du fichier source wav natif… et ce n’est pas le cas.

Rappel du poids du fichier source wav:
wav natif:      81 748 428 octets
écart (perte)         16 384 octets
soit 0.02% de perte en octets, ainsi la reconversion du flac en wav n’est pas parfaite à l’identique! Le terme Lossless, sans perte, serait donc un peu « optimiste ». Mais je ne pense pas à priori que cette différence en octets soit audible… du moins, à elle seule.

Test d’écoute du wav natif Qobuz vs flac Qobuz, et ceci en l’absence de tout traitement SARD.

Le player est AIMP3 piloté en Asio buffer 3ms, la lecture est « ordinaire » depuis le disque dur en exFAT 512ko, (donc pas en Ramdisk à clusters 2000ko, et sans aucun MRam optimizer loop 350ms en fonction) :
>>> le fichier flac a perdu de l’allant, perdu un peu de son peps, l’attaque des notes du piano est moins dynamique, les timbres sont un peu moins fournis, moins riches… L’algorithme flac qui est obligatoirement inséré dans le processus de lecture est probablement à l’origine de cette légère dégradation audible alors même que le fichier est lu dans des conditions bien moins transparentes que le SARD++. Dans des conditions optimales de lecture la dégradation serait encore plus évidente.

La réconciliation analogique numérique

La réconciliation de l’analogique et du numérique – Cliquez  -

Conclusion: téléchargez en wav, et pas en flac, traitez ensuite en SARD et stockez les fichiers wav ainsi déjà traités (même poids que le wav) et lisez ensuite en SARD++, le seul mode dématérialisé « vrai » , 100% démécanisé, qui assure une totale transparence.

<<< et pensez à euphoniser votre système audio hi-fi…

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Un nouveau Sarcoquartz… une cure de jouvence pour chaine Hi-Fi

Euphonisation du système audio Hi-Fi

Euphonisation du système audio Hi-Fi

Ce nouveau modèle de Sarcoquartz (voir lexique) arrive à point nommé pour contrebalancer l’accroissement des pollutions électromagnétiques du courant secteur et/ou aériennes, liées au Wimax, CPL, DECT, Wifi ac, Widi, Femto, TV connectée etc. Mais cette énumération, pour longue qu’elle soit, est un état des lieux provisoire, établi en septembre 2012, et en attendant d’autres avancées technologiques dévastatrices de la musicalité de la Hi-Fi comme le prochain compteur Linky d’EDF dont j’appréhende les possibles effets pervers en audio… le genre de dommages collatéraux « bénins » jamais pris en compte par les temps qui courent.

Toujours est-il que ce nouveau Sarcoquartz semi-actif correspond probablement à la nécessité de contrecarrer une PNI dont je n’avais pas encore pris conscience. L’avais-je ratée ? C’est possible. Ou bien était-elle inaudible il y a encore peu ? Ou encore peut-être est-ce une nouvelle nuisance générée dans mon quartier ou sur ma ligne basse tension 230V? Qu’importe l’origine, l’important est de l’avoir supprimée.

L’évidence de la musique

Comment ai-je su qu’elle avait disparu? Tout simplement par la révélation d’une qualité musicale encore plus éclatante de vérité, de naturel. Une évidence qui s’impose, qui saute aux oreilles… dès que le Sarcoquartz semi-actif est mis en place.

Do it yourself … et sans attendre!

Si vous avez commencé ou même si vous pensiez avoir terminé l’euphonisation de votre chaine hi-fi, si vous avez déjà réalisé et mis en œuvre les divers Sarcoquartz déjà existants, ne vous arrêtez pas en si bon chemin, téléchargez vite la mise à jour 125-sarco-tableau.zip

Sarcoquartz semi-actif pour tableau distribteur, fusibles, disjoncteur...

Sarcoquartz semi-actif pour tableau distributeur, fusibles, disjoncteur…

La réalisation en DIY n’en est pas compliquée. Le placement en est assez simple, vous verrez alors que la musique  de la chaine hi-fi dans votre salon ne tient qu’à un fil… fil de Lin en l’occurrence. Question prix de revient, sachez que l’ingrédient le plus onéreux de cette bidouille audiophile devrait être un petit aimant ferrite qu’on trouve à 2,60€ (le lot de quatre) en grande surface de bricolage.

Petite pause musicale:

Rappel des principes de base sur les perturbations possibles de la Hi-Fi (les PNI):

- Tout ce que vous branchez sur le courant secteur chez vous réagit sur votre chaine Hi-Fi (heureusement tout n’est pas forcément nuisible à la musicalité de votre système audio)
- Tout ce que vos voisins branchent sur le courant secteur venant du même transfo BT de quartier réagit sur votre chaine Hi-Fi
- Tout ce qui est émis localement ou à relative proximité sous forme de rayonnement électromagnétique aérien ou filaire réagit sur votre chaine Hi-Fi (heureusement là aussi tout n’est pas nuisible)
- Tous les courants dérivés vers la terre, le sol, réagissent sur votre chaine Hi-Fi même dépourvue de prise de terre, via le neutre référencé à la terre par EDF.
- Plus une chaine Hi-Fi est neutre, transparente, fidèle, et plus la musicalité en est dégradée par ces nuisances.

euphonisation d'une chaine Hi-Fi

euphonisation d’une chaine Hi-Fi

- Avec pour corollaire: si on ne perçoit aucune de ces nuisances, ce qui est le cas de 99% des utilisateurs d’une chaine Hi-Fi*, c’est parce que la chaine Hi-Fi est opaque. Soit du fait d’une qualité très médiocre du matériel (et c’est assez rare de nos jours), soit justement que cette opacité soit due aux PNI elles-mêmes. Conclusion: Euphonisez !

(*) Chaine Hi-Fi dédiée à la musique, en stéréo, et non au home-cinéma 5.1, 7.1 ou 7.2 dont l’objet principal est l’image et non la qualité musicale


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Hi-Fi, et si on revenait au principal, à l’essentiel ?

Une évolution vers le haut (du spectre), un mieux? Non, plutôt un dérapage!

Dans les années 60, la préoccupation première était la qualité du registre médium. On s’attachait à peaufiner la bande de fréquences la plus utile du son, celle de 100/120 Hz à 3000 ou 4000 Hz (respectant au passage la vieille règle dite des «400 000» (*), garante d’un équilibre qui satisfait tant l’oreille). La tranche 100 à 4000 Hz est la zone de fréquences qui contient le plus d’informations tant sur la voix humaine que sur le discours musical instrumental. C’est là qu’on trouve le fondamental, l’harmonique 1, de quasi tous les instruments et de la voix humaine. Sur le schéma ci-dessous cela correspond aux traits en bleu foncé.

spectre audible musical

Le spectre sonore de la voix et des instruments de musique

On en savait l’importance dans les années 50  et on arrivait à écouter de la musique assez bien sur une bonne TSF à lampes,

TSF Philips 1955

Poste de TSF Philips 1955

en Petites Ondes, en AM  (émission en modulation d’amplitude, avec une bande passante limitée au mieux à 80 – 5000 Hz), en monophonie,  mais oui… et sans grande frustration car l’essentiel y était, dont l’émotion.
Une fois ce préalable d’un médium réussi, vivant, incarné, alors on s’attelait au registre grave de 20 Hz à 100/120 Hz, en veillant à lui donner à la fois de la rapidité et l’ampleur qui lui convient. On voit sur le schéma que les traits bleus s’étendent en effet vers la gauche, vers le bas du spectre, les sons graves et très graves!

Bien reproduire le registre grave jusqu’à l’extrême grave impliquait d’utiliser des haut-parleurs de grand diamètre, chargés par des volumes adaptés, des évents accordés. La caisse, l’enceinte acoustique, devenait vite imposante, 300, 400 litres et souvent plus, surtout quand elle respectait le rapport du nombre d’or dans ses dimensions (et pour les meilleures équipées avec des HP de 35 à 50cm de diamètre, avec des aimants Alnico ou Ticonal).
Enfin seulement on se penchait sur l’aigu de 3000 à 20000 Hz aiguillé vers 4000 ou 5000Hz souvent par un filtre en pente douce, un simple condensateur pour une pente de 6 dB par octave. On remarquera sur le schéma qu’aucun fondamental bleu n’apparait au dessus de 4 kHz (sauf quelques flûtes des grands orgues). Là, sur cet extrême aigu, on voulait de la linéarité certes mais aussi une continuité de la phase et surtout de la diffusion spatiale.

Les tweeters TW9 de Audax (1962), montés sur un support divergent faisaient du bon boulot, en dépit de leur puissance limitée à… 2 Watts maxi (!). Des membranes de 9cm de diamètre pour des tweeters cela semble énorme par rapport aux minuscules dômes de 2cm des tweeters actuels… dômes si bons au vu des courbes sur le papier, mais qui ne sauraient donner à un coup de cymbales l’ampleur physique qu’elles réclament. Deux fois 9cm, par contre, y parvenaient assez bien, et cela avec en amont seulement un petit ampli à lampes de 5 ou 6 watts RMS. Voici pour illustrer la chose un kit 3 voies proposé par la firme Audax en 1962, pour une enceinte de taille encore modeste, 200 litres.

kit Audax 3 voies -1962

kit Audax 3 voies -1962

Ce kit grand public était « économique », on y remarquera à cet égard les saladiers des HP en simple tôle emboutie alors qu’à la même époque Véga, Supravox ou Fertin proposaient des HP de qualité « pro » avec de lourds saladiers en métal injecté.

La fin des grosses enceintes

La démocratisation de la hi-fi, l’exiguïté des appartements déplacèrent le gros de la demande vers des enceintes de taille plus petite, voire de bibliothèque. La mode des enceintes de plus en plus miniatures, fit basculer l’écoute progressivement vers le haut du spectre. C’est l’illustration que le commercial peut modeler l’écoute du consommateur en plus de coller à la demande du marché. Le registre grave ne pouvant suivre la réduction du volume des enceintes, les argumentaires de vente mirent davantage en avant la capacité à monter de plus en plus haut dans l’aigu. Fixant l’attention sur cette partie du spectre, le public faisait moins attention au médium décharné et au grave maigrichon ou absent (**). Le home-cinéma prit ensuite le relai et consacra la miniaturisation des haut-parleurs tout en privilégiant l’image par rapport au son. La vérité sonore et la subtilité n’étaient plus recherchées, délaissées au profit du spectaculaire et des effets spéciaux. Maintenant les amplis home-cinéma sont THX, DSX, Dolby Prologic IIz, Surround, True HD, DTS-HD, HDMI, WIFI, DSP Odissey, IPOD, USB, Ethernet, TV MHL, DAC intégré, Tuner AM FM Radio Internet et au moins en 7 x 150W

home-cinema 7x150w

Exemple d’ampli Home-Cinéma « usine à gaz » où rien ne manque sauf…

… rien ne manque… sauf… souvent la musicalité avec les amplis qui travaillent en classe D.
Lire: HIFICRITIC… the audio journal – Hi-End Munich 2008
Are Class ‘D’ Amplifiers High Fidelity?

Redescendons vers le bleu! Vive le médium!

Pour la seule musique et la musicalité de la hi-fi, revenir au fondamental des années 60 (les traits bleus du schéma) serait une sacrément bonne chose. Bien reproduire en Hi-Fi au moins ce qui compte le plus, semble pourtant une évidence découlant du simple bon sens. Il convient de réhabiliter le médium, du bas-médium jusqu’au haut-médium, source inépuisable de plaisir musical, à la richesse infinie, sur tous les plans, timbres, émotion, vie, incarnation. Et si l’on doit faire plus, alors mieux vaut d’abord descendre que monter. S’étendre ver le bas du spectre, l’extrême grave, va donner l’ampleur, le sentiment de puissance et d’impact, la tension, l’espace, l’aération, l’acoustique du lieu.

Petite pause musicale

Plus de possibilités aujourd’hui

En dessous de 60Hz le grave n’est plus directionnel, on peut donc aujourd’hui le reproduire par un caisson de basses commun aux deux voies D et G. Les boomers à double bobine sont une solution pratique, et sans le moindre filtre, la coupure haute se faisant naturellement avec une caisse à la géométrie bien calculée. On peut faire un caisson grave assez discret, sous forme de cube ou de table basse par exemple. Des haut-parleurs médium de bonne qualité descendant assez bas existent. Il suffit de ne pas descendre à des diamètres trop petits, en cherchant son bonheur dans les HP de 15 à 17 cm.  Ne reste alors à gérer que l’aigu.

La difficulté viendrait, et c’est un amusant retour des choses, plutôt des tweeters modernes. Les tweeters à dômes sont tous ridiculement petits ou alors il faut passer aux tweeters à ruban, chers et fragiles, ou aux chambres de compression… Hélas les moteurs à chambre de compression, parfois prolongés d’un pavillon, sont incompatibles avec une écoute domestique dans les petits appartements actuels. Le haut rendement, les pavillons, les chambres de compression demandent de la place, beaucoup de place. Les sources d’émission sont très écartées et exigent un recul d’écoute d’au moins 8 ou 10m pour que les registres fusionnent et que la source sonore apparaisse homogène. Combien de living- rooms font 12m de long? pas beaucoup! Quant à l’électrostatique, la solution royale en haut-parleur, il est fort cher et rarement bien maitrisé. Les Quad ESL désormais « made in China » et non plus « made in U.K. » témoignent de la difficulté de conserver un savoir-faire.

Savoir se limiter sans limiter son plaisir

Mais si on doit rester pragmatique, efficace et mélomane à la fois, si on doit faire un choix économique, durable, optez déjà pour un bon médium, riche, dense, émouvant, avec un bas médium charnu. Et même si le grave est un peu faiblard, même si l’aigu reste discret… c’est là que vous aurez le plus de plaisir à écouter votre musique préférée et même les autres… dès lors qu’elles sont jouées avec des instruments acoustiques et non électroniques, et à fortiori s’il s’agit de la voix humaine. Et ayant accepté ces limites, votre oreille vous guidera facilement vers le bon choix. Peut-être redécouvrirez-vous alors le charme et la simplicité du (bon) haut-parleur unique qui travaille en large-bande.

Oublié mais indémodable, le haut-parleur large-bande

Trois noms sont incontournables dans le Haut-Parleur large-bande: Supravox, et son émule Phy HP, et bien sûr Fertin.

TQWT Supravox 215S

Enceinte large bande TQWT Supravox 215S

Une belle réalisation en DIY par un confrère audiophile P.D. d’une paire d’enceintes de type TQWT avec un HP large bande Supravox se trouve sur l’autre blog, cliquez ici.

Retour sur la Hi-Fi vintage

Si Audax représentait la version « éco » du haut-parleur et du kit dans les années 60, la version Hi-Fi haute-qualité était bien représentée par la marque Véga Cleveland (hélas chère à l’époque)… avant qu’Audax ne les rachète et qu’elle disparaisse!
http://www.audiovoice-acoustics.com/forum/showthread.php?t=648

Petite pause musicale

(*) La règle des 400 000 est un très ancien abaque psycho-acoustique d’équilibre tonal. Il remonterait même aux années 35 ou 40. Le produit des fréquences les plus basses restituées à un même niveau avec les fréquences les hautes au même niveau doit faire 400 000. La courbe de la bande passante ainsi restituée doit bien sûr être grosso modo horizontale. Ainsi une bande 20Hz – 20000 Hz à -10 dB aux extrémités sonne équilibrée à l’oreille (20 x 20000 = 400000), mais aussi 100 Hz à 4000 Hz à -3 dB, ou encore 80 à 5000 Hz à -6dB ou 50 à 8000 Hz à -8dB. Le fait que la bande de fréquences soit écourtée aux deux bouts ne choque pas l’oreille, ne l’agresse pas si la règle des 400 000 est respectée. Quand la mode des mini enceintes les fit grimper au delà de 18000Hz, il aurait fallu qu’en contrepartie elles descendissent à 400 000/18000 = 22 Hz ! Chose totalement impossible. D’où un déséquilibre tonal qu’on ne peut compenser que par les correcteurs de tonalité du préampli, avec tous les inconvénients inhérents à leur utilisation (déphasages, pertes de transparence, distorsions…). Et si on ne compense pas, alors c’est l’oreille qui doucement s’y adapte, s’y habitue, se corrompt en acceptant ce déséquilibre tonal au point d’arriver à lui plaire. Bref quand on grimpe vers le haut, il faut descendre autant vers le bas pour satisfaire l’oreille!

(**)  Les PNI contribuent à altérer encore davantage le médium et le bas du spectre sur les enceintes acoustiques actuelles les plus chétives. Comme si les fauteurs de trouble externes prenaient un malin plaisir à frapper encore plus fort sur un blessé déjà bien mal en point.

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