La bible des années 70 pour l’audiophile, c’étaient les dossiers de la Revue du son, un magazine mensuel spécialisé, et ensuite un peu plus tard, les Cahiers de l’Audiophile, une revue trimestrielle qui se voulait à la pointe de la technologie audio hi-fi. Ces deux publications ont disparu. Des Cahiers de l’Audiophile aux fichiers perso de l’audiophile AA… il y a une continuité ou plutôt une complémentarité…
La Hi-Fi « classique »
Le dernier numéro de la revue « Les Cahiers de l’Audiophile » était paru en janvier 1988. C’était le numéro 43 d’une publication qui avait perduré 11 ans et qui était à cheval sur l’ère analogique (le disque noir vinyle) et sur l’aube de l’ère numérique (le Compact Disc audio). On peut retrouver ces cahiers en ligne sur plusieurs sites, par exemple www.asrr.org/…Audiophile. Les articles étaient souvent très techniques et demandaient au lecteur d’avoir de sérieuses connaissances tant en électronique qu’en habilité avec le fer à souder.
Les recherches des contributeurs aux cahiers de l’audiophiles restaient ancrées sur les notions classiques de l’électronique, fonctionnant dans le contexte de l’époque.
Quelques balbutiements avaient cependant tenté de trouver des explications, sinon des réponses, au fait que le rendu sonore d’une chaîne hi-fi stéréo pouvait varier, au point certains jours, de sonner très désagréablement. D’aucun pensaient que c’était subjectif, lié à l’auditeur, qui n’était pas dans un « bon jour » pour écouter. On s’étonnait aussi un peu du fait de la fréquente non pertinence des mesures avec ce que l’oreille appréciait. Les bonnes mesures ne faisaient pas (pas systématiquement) le bon son.
Le basculement de la Hi-Fi
Cette inconstance dans la qualité musicale ressentie était en réalité les premiers symptômes de dégradations pernicieuses qui commenceraient à s’amplifier au fil des années. On entrait en effet dans une ère nouvelle, celle de l’Internet, des réseaux, de la téléphonie mobile, de la communication tous azimuts, aérienne et filaire. Il fallait donc trouver de nouvelles réponses en Hi-FI, autres que l’électronique, pour l’adapter à ce nouvel environnement électromagnétique.
Les fichiers perso de l’Audiophile AA apportent cette réponse, hors des sentiers battus de l’électronique traditionnelle, avec des solutions innovantes, simples et peu coûteuses sinon esthétiques.
Petite pause musicale
Le Dies irae (« jour de colère ») est un oratorio pour soprano, ténor, basse, chœur mixte et orchestre composée en 1967 par Krzysztof Penderecki.
Il est dédicacé à la mémoire des victimes d’Auschwitz (le sous-titre exact est Oratorium ob memoriam in perniciei castris in Oswiecim necatorum inexstinguibilem reddendam, qu’on peut traduire par « Oratorio pour perpétuer à jamais la mémoire des victimes du camp d’extermination d’Auschwitz »). La création en a été donnée le 16 avril 1967 par l’orchestre philharmonique de Cracovie sous la direction de Krzystof Missona.
Il se compose de trois parties et la durée d’exécution est d’une vingtaine de minutes.
I. Lamentations
II. Apocalypse
III Apothéose
Le texte alterne des extraits bibliques, des poèmes polonais, des extraits des Euménides d’Eschyle et une partie d’un poème de Louis Aragon (source Wikipedia).
Une troisième révolution
La dématérialisation de la musique, en streaming ou en téléchargement (sans perte), constitue une avancée majeure. On se passe enfin du CD ou du SACD pour n’est conserver que le phonogramme numérique. Cela revient à trier le bon grain de l’ivraie. On a longtemps attribué des défauts au son « numérique » qui étaient en réalité imputables au support physique du CD lu à la volée par un faisceau laser.
Une continuité mais aussi une remise en cause
Si les recherches antérieures à 1990 restent en grande partie pertinentes, on s’aperçoit désormais qu’on ne cherchait pas du bon côté en se focalisant trop sur les matériels et pas assez sur le lieu et les conditions de leur mise en oeuvre. On s’ingéniait à enlever la paille sans se rendre compte que c’est une poutre qu’on avait dans l’oeil. Pardon dans l’oreille. Et bien sûr, la gêne était bien plus grande, même si le fait d’enlever la paille apportait un petit soulagement. On passe alors de l’ère électronique à l’ère contextuelle, celle de l’euphonisation. C’est une autre voie, royale, vers la musicalité retrouvée.
Téléchargez, sauvez, réalisez, partagez
Les fichiers perso de AA ne seront bientôt plus en ligne sur le site apiguide.net qui les hébergeait, ni non plus le présent blog.
Espérons qu’il se trouvera quelque mélomane audiophile passionné pour les partager avec les jeunes générations et peut-être les faire profiter aussi de son savoir-faire.
Comment partager?
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Voici trois solutions simples et gratuites:
1°) Le service gratuit de free.fr d’envoi de fichiers http://dl.free.fr
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