PNI

PNI – Perturbations Non Identifiées

Ce sont les nuisances environnementales qui affectent le rendu sonore de toute chaine hi-fi audio (*). Nuisances non identifiées car sournoises, imbriquées et multiples… mais pourtant elles sont bien connues depuis des années. Ces nuisances en audio sont liées aux champs électromagnétiques ambiants, locaux, aériens et filaires générés par la téléphonie mobile, le Wifi, l’ADSL, le CPL, les téléphones DECT (sans fil d’intérieur), les alimentations à découpage, les gros moteurs électriques, les tube fluo, les ampoules fluocompactes, les variateurs de courant, les micro-ondes, les afficheurs led etc. Elles sont aussi transmises par les lignes de courant secteur, phase, neutre et terre.

Ces champs électromagnétiques interagissent à la fois avec les appareils audio (qui en génèrent eux-mêmes), leurs circuits, leurs composants, les câbles d’alimentation et de  liaison et avec les signaux audio transportés électriquement que ce soit sous forme numérique ou analogique. Même les meubles peuvent être concernés simplement parce qu’ils supportent des appareils électroniques et qu’ils sont bien sûr posés au sol.

On retrouvera dans les différents articles déjà publiés (voir plus bas) le détails de leurs méfaits sur le rendu sonore. Disons pour résumer que la dégradation est vicieuse, à la fois subtile et grave, et que surtout elle prive la musique de son principal pour n’en laisser que le superficiel. La vie, l’allant, le peps, l’entrain, le rythme, la pulsation, le sens, l’émotion, les nuances, les timbres s’appauvrissent ou disparaissent. L’enthousiasme et l’envie de jouer des artistes s’estompent. Pour l’auditeur la musique perd son pouvoir attractif, on s’ennuie vite et si on n’éteint pas carrément la chaine hi-fi, en fait on ne l’écoute plus, on n’en laisse sortir qu’un fond sonore qui meuble le silence. Comme de la musique d’ascenseur !

Depuis 30 ans !

Les choses ont commencé à se détériorer au début des années 80, quand les foyers ont commencé à être bien équipés en appareils ménagers et téléviseurs, avec une propagation des nuisances surtout par voie filaire via les lignes du courant secteur. Le problème s’est amplifié avec la sortie du compact disc, il s’est encore accru avec le développement des ordinateurs puis avec la prolifération des alimentations à découpage, pour atteindre un pic avec l’explosion de la téléphonie mobile et la vogue du « sans fil » pour tout et n’importe quoi. La pollution par voie aérienne devient alors prépondérante alors même que celle du réseau électrique est déjà considérable. Et bien sûr les deux s’additionnent. Et ce n’est pas fini.

Encore un peu plus

A le télévision on peut voir une publicité pour des boitiers Femtocell, des amplificateurs de réseau GSM / UMTS / LTE à domicile. Slogan: L’assurance d’un réseau 3G optimal chez vous ! Votre téléphone portable ne capte pas toujours à votre domicile ? « Machin » a créé une solution spécialement pour vous ! « Plus besoin d’aller dans la salle de bain pour consulter mes e-mails… »
J’ajouterais quant à moi, « Non, je peux même aller dans la salle de bain du voisin… ça marche aussi! »

Préserver ma sphère privée

Je ne suis pas électrosensible et je n’ai aucune phobie des ondes, je suis seulement mélomane et vigilant sur  ma liberté individuelle, la préservation de ma tranquillité. Hélas ce sont les ondes des autres qui viennent chez moi et cela me gêne quand je veux écouter ma musique.

Quand je décide de m’offrir un concert à domicile, je prends bien soin d’éteindre tous mes téléphones, mobiles et DECT, d’éteindre ma box ADSL et de désactiver le Wifi de mon PC audiophile avant de m’offrir un concert à domicile. J’installe ensuite systématiquement toutes mes bidouilles, mes contre-mesures, qui pour l’heure, sont efficaces.

Combien de temps?

C’est un état certes apaisé, euphonisé, mais probablement précaire. Déjà que mon voisin de droite a eu la géniale idée de se mette en réseau CPL, il ne manquerait plus que celui de gauche se dote d’un Femtocell, ou même le voisin de l’autre côté de la rue, ou que celui un peu plus loin s’équipe en enceintes sans fil.

Inoffensifs pour l’homme, pas pour l’oreille

Tous ces systèmes de transmission hertzienne sont sans danger pour la santé, selon les normes en vigueur pour les puissance d’émission, mais ces normes purement sanitaires ne prennent pas compte des dégâts collatéraux comme ceux qui peuvent affecter les chaines Hi-Fi. La compatibilité électromagnétique (CEM) est bien trop laxiste à mon goût.

La barque va encore se charger davantage

On attend (avec impatience) la 4G,le génial compteur EDF Linky, la Smart TV connectée, le Widi, d’autres boitiers Femtocell, encore plus de Bluetooth, le LTE, le WiMAX, le Rfid et les enceintes acoutiques sans fil éloignées jusqu’à 100m de l’ampli, par Wifi, Bluetooth, Well, Kleer ou autre technologie propriétaire autour de la bande des 2.4 Ghz!

Oui, le mélomane audiophile a bien du soucis à se faire sur la possibilité d’encore écouter de la musique qui en soit vraiment.

Pour en savoir plus sur les PNI, se reporter aux articles déjà publiés :
http://api.guide.free.fr/archive002.htm#13
http://audiophile.blog.free.fr/index.php?tag/PNI
http://laudiophile.blog.free.fr/…-ionostatique…
http://audiophile.blog.free.fr/…Ame%21
http://laudiophile.blog.free.fr/…Un-billet-de-P.D.
http://api.guide.free.fr/archive073.htm
http://api.guide.free.fr/archive071.htm
Brevet européen n°WO2000019791A1 déposé par Pierre Johannet, intitulé « Dispositif de protection d’un circuit électrique contre les phénomènes de microdécharges d’interface »

Que sont les champs électromagnétiques ? (par l’OMS – Organisation mondiale de la santé ) http://www.who.int/…-emf/about/WhatisEMF

Contre-mesures

La cage de Faraday, presque totalement opaque aux ondes (cela dépend de la taille de la maille), n’est pas très pratique pour se prémunir de manière sélective contre l’invasion des champs électromagnétiques surtout qu’en outre il faudrait supprimer à l’intérieur de celle-ci toute ligne de courant secteur 230V AC 50 Hz. Difficile sans électricité d’y faire fonctionner sa chaine hi-fi!
Les seules solutions en audio contre ces satanées PNI restent mes bidouilles. Elles ne sont pas bien coûteuses mais il faut les fabriquer soi-même en DIY.

Petit ou gros inconvénient selon que vous êtes marié ou pas, ces bidouilles sont fort laides et parfois difficiles à cacher. Mais il faut choisir, la musique ou l’esthétique de votre décoration d’intérieur… ou bien faire comme moi, les enlever toutes après chaque concert à domicile.

Sinon, on peut tester une solution verte qui ne manque pas de piquant!  Le Cactus cereus peruvianus (Cactus cierge)

Le cactus cereus peruvianus d’Amérique centrale du sud (précision importante) aurait la particularité d’absorber les ondes électromagnétiques. Il suffit de placer ce cactus près de nos ordinateurs ou de tout autre appareils produisant des ondes électromagnétiques afin qu’il nous protège (sic!)
http://forums.futura-sciences.com/…
http://attrape-nigauds.charlatans.info/…
Vous aurez compris qu’il s’agit-là d’un clin d’œil, d’un trait d’humour de ma part. Mais contrairement à mon habitude, j’avoue n’avoir pas essayé.

(*) Les PNI affectent les chaine hi-fi mais tout autant le son et l’image du home-cinéma cependant l’œil semble plus accommodant que l’oreille, la mienne en tous cas. L’œil est moins exigeant car les images se succèdent vite dans le cinéma et l’intérêt du film n’est pas que visuel. L’action, l’intrigue, le suspens importent davantage que le piqué ou les nuances de l’image et accaparent l’attention. Mais cela n’ôte rien à l’autre avantage de mes bidouilles, en plus du rendu sonore, c’est d’améliorer le rendu de l’image.

Avis de naissance d’une nouvelle PNI

Après le Wi-Fi G, le Wi-Fi n, voici le Wi-Fi ac… annoncé pour fin 2012, c’est la cinquième génération! qui délaisse la bande de fréquences des 2,4 GHz exploitée par les autres normes Wi-Fi (IEEE 802.11b, g et n) et d’autant plus saturée qu’elle est également utilisée par d’autres équipements (téléphones DECT, manettes sans fil, babyphones…). Le Wi-Fi ac utilisera la bande des 5 GHz avec 23 canaux. Les ondes de ce standard ne seraient pas propagées uniformément mais « ciblées », avec une portée en intérieur pouvant selon le routeur choisi atteindre 90 mètres.

Les voisins seront donc plus nombreux à en profiter sans rien avoir demandé, et l’électrosmog local s’épaissira un peu plus, c’est sûr.
Le mélomane audiophile se réjouit d’avance de cette nouvelle source de rayonnements CEM qui améliorera certainement la manière de restituer la musique de nos systèmes Hi-Fi audio de qualité. On n’arrête pas le progrès.

Pollution CEM et Hi-Fi… D’autres que A.A. en parlent aussi

Citation: « Allons bon ! Les écologistes vont-ils bientôt se mêler de hi-fi ? Sans doute pas. Mais des pollutions nouvelles vont certainement advenir – si elles ne sont pas déjà là – un des problèmes les plus épineux que les constructeurs devront résoudre dans les années à venir. De quelles pollutions s’agit-il ? Elles se répartissent en deux catégories : celles d’origine électrique et celles d’origine électromagnétique. Les premières sont liées au secteur. Leur existence n’est pas un phénomène nouveau, même s’il ne cesse de s’aggraver. On sait que d’année en année, surtout dans les grandes villes, la qualité du couranl se dégrade. Comprenez par là que dans notre beau pays, la pureté du « 50 Hz » est de plus en plus théorique. Notre pourvoyeur national, EDF n’y peut d’ailleurs pas grand-chose car ce n’est pas à partir des centrales de distribution, mais en provenance des utilisateurs eux-mêmes que le 220 volts se charge d’une variété et d’une quantité croissantes de parasites dont il devient très difficile de se débarrasser. Passons sur la multitude des filtres-secteur qui ont été préconisés pour mettre les appareils hi-fi à l’abri de cette pollution instable mais grandissante et parfaitement mesurable. La plupart d’entre eux constituent un remède pire que le mal. Ils apportent à de rares exceptions près des colorations plus permanentes sinon aussi audibles que les défauts qu’ils sont censés combattre. Néanmoins ils pourraient bien devenir prochainement chez nous un mal nécessaire. Dans les plus grandes villes du Japon où les principales sources de pollution du secteur sont encore plus pléthoriques que chez nous, l’utilisation de filtres-secteur est une quasi-obligation pour les audiophiles dignes de ce nom. Bientôt la situation sera la même en France – sitôt notamment que nous aurons la même quantité d’ordinateurs – et déjà il y a tout lieu de s’inquiéter quand on apprend que France Télécom et EDF ont mis au point un moyen de diffuser et donc de capter Internet sur le réseau électrique. Cela signifie qu’un faisceau de très hautes fréquences pourrait être mélangé à notre bon « 50 Hz » qui n’a guère besoin de ces impuretés vraisemblablement fort difficiles à filtrer… L’autre source de pollution, celle d’origine électromagnétique, risque d’être encore plus difficile à combattre, car elle se propage par voie aérienne. La saturation grandissante de l’atmosphère en micro-ondes – à cause notamment des téléphones portables – ne sera certainement pas sans effet sur la pureté de la restitution sonore. Comment comprendre, direz-vous, que des ultra-hautes fréquences (plusieurs centaines de mégahertz donc situées au-delà du spectre  perçu) puissent avoir un quelconque effet audible? Rien de mystérieux à cela. On sait que des contacts imparfaits, des soudures ou même certains composants électroniques se comportent comme des diodes et démodulent ces très hautes fréquences qu’elles ramènent dans le champ audible, tout comme la galène d’autrefois permettait d’entendre les ondes radio. Si vous nourrissez des doutes à ce sujet, une simple expérience devrait vous convaincre. Placez entre votre lecteur laser et votre amplificateur un téléphone portable allumé. Vous constaterez une dégradation progressive de la musicalité de votre chaîne (au bout de dix minutes, le son finit par paraître franchement distordu). Ces ondes électromagnétiques sont en théorie arrêtées dans leur propagation par des blindages appropriés. Il est à cet égard très intéressant de relier par un simple fil électrique au châssis de l’amplificateur les saladiers des haut-parleurs. Les bobines mobiles de ces derniers constituent en effet de véritables cadres de réception des ondes radio. Elles sont captées puis réinjectées dans l’entrée de l’amplificateur par le biais de la contre-réaction et viennent ainsi polluer de façon sensible la restitution. La mise à la masse des saladiers – un dispositif simple et si efficace qu’on s’étonne qu’une multitude de constructeurs d’enceintes ne l’ait pas adopté – crée un blindage dont l’effet se traduit par une amélioration sensible de la transparence sonore. C’est peu coûteux à réaliser et mérite d’être essayé tant le bénéfice subjectif peut être flagrant. Malheureusement pour les circuits électroniques, les blindages sont souvent des protections plus nocives en terme de pureté sonore que le mal qu’elles sont censées combattre. La seule explication rationnelle dont on dispose aujourd’hui au sujet de ce paradoxe est certainement à chercher du côté des fameuses MDI (microdécharges d’interface). Selon leur théoricien, Pierre Johannet, ce serait des ondes électromagnétiques de très hautes fréquences (plusieurs gigahertz) produites par tout composant électrique ou électronique traversé par du courant et dont les blindages métalliques classiques auraient tendance à aggraver les effets nocifs par réflexion et concentration à l’intérieur des appareils. Le dilemme devient alors de lutter contre les pollutions électromagnétiques de provenance externe qui ont tendance à s’intensifier, sans accroître les MDI (pollution interne) dont il est désormais établi qu’elles affectent d’une manière extrêmement pernicieuse et difficile à combattre la musicalité. De belles recherches en perspective pour les constructeurs. »
source : http://www.pure-hifi.info/accueil-hifi/comprendre/1006-lutte-anti-pollution

N’oublions pas la première cause de pollution de la musique !

Elle est parfaitement identifiée, ce n’est pas une PNI, et pourtant elle est difficile à combattre surtout quand on est un mélomane qui habite en milieux urbain, et qui plus est, en appartement… Cette nuisance qui est si néfaste à une bonne musique, c’est LE BRUIT AMBIANT dans votre salon ou votre living-room: