1°)
Optimiser
quoi ?
Je
suis parait-il
sourd comme
un pot !
Soit,
je n'entends pas
un signal sonore
très aigu
de fréquence
15 000Hz sous
forme d'onde sinusoidale
pure, encore moins
le 18 000 Hz ni
même bien
le 12 000Hz...
et cela en labo
médical.
Mais en matière
musicale, au concert,
en écoute
de ma chaine hifi...
c'est bizarre...
j'entends tout.
La preuve, si
je les supprime
ces sons aigus
que, en principe,
je n'entends pas...
et bien ils me
manquent, et tout
le message musical
se dénature,
s'appauvrit.
Alors
? qui a tort qui
a raison? le corps
médical
ou moi?
En
fait on
a raison
tous les
deux.
Je
n'entends
de ces fréquences
que ce qu'elles
émettent
en plus
de leur
fondamentale.
J'entends
tous les
harmoniques
inférieurs
et les fréquences
de battements...
et c'est
ça
qui compte
au plan
musical.
La richesse
des fréquences
aigues contribue
ainsi à
la pleinitude
du registre
médium
et haut
médium.
L'inverse
est aussi
vrai pour
l'extrême
grave en
deça
de 30 Hz.
La présence
ou l'absence
d'infra-sons
(10 Hz à
30 Hz) va
modifier
le spectre
jusque dans
l'aigu,
alors même
que votre
salon de
4m x 5m
ne peut
pas les
restituer
du fait
physique
de leur
longeur
d'onde.
La
preuve?
Les grands
interprètes,
les grands
chefs d'orchestre
jouent et
dirigent
de façon
souvent
divine bien
au délà
de 80 ans...
et leur
spectre
auditif
est à
cet âge
très
naturellement
déficient
en mesure
"médicale"
au dela
de 8kHz,
mais écoutez
donc leurs
remarques
lors des
répétitons
avec l'orchestre,
c'est édifiant.
(voir le
tableau
"Age/audition"
en bas
de page)
Un
son sinusoidal
pur n'existe
pas dans
la nature
et s'il
existait
vous l'entendriez
avec vos
2 oreilles.
L'audition
musicale
fait intervenir
la binauralité
(la stéréo).
Le cerveau
interprète
ensuite
les signaux
et pour
cela il
se sert
de tout
l'apprentissage
de l'écoute
sensible,
enrichie
de votre
expérience
personnelle,
de votre
vécu,
de votre
culture.
C'est bien
autre chose
qu'un simple
signal à
10 Khz sinus
émis
dans un
mauvais
casque sur
une seule
oreille.
Deux
sons ne
restent
jamais seuls.
Ce phénomène
des harmoniques
et des battements
est bien
connu des
instrumentistes.
Tous les
musiciens
depuis l'antiquité
l'ont utilisé,
les choeurs
s'en servent
abondamment,
la musique
folklorique
traditionnelle
aussi l'utilise
depuis des
lustres.
On émet
2 notes
précises
et l'artiste
ou le compositeur
sait que
leur mélange
va créer
un son qui
sera perçu
comme une
troisième
note distincte
(Georgiu
Zamfir y
excellait
avec sa
flute de
pan). Ainsi
2 sons aigus
à
14 Khz et
16 Khz (inaudibles
pour moi
selon les
tests médicaux)
vont créer
un battement
à
2 Khz qui,
lui, est
parfaitement
audible,
même
à
très
faible niveau
sonore.
Le son à
2 Khz va
générer
aussi des
sons à
12 Khz et
tout ça
va se combiner
avec les
autres sons
et en générer
d'autres.
C'est dailleurs
à
mon sens
le seul
justificatif
des tweeters
que montent
dans l'ultrason
à
30 Khz ou
de l'échantillonnage
accru du
SACD...
Tout
ceci non
pas pour
parler de
moi et des
petits problèmes
de l'âge,
mais pour
dire que
ce qu'il
convient
d'optimiser,
c'est ce
qu'il y
autour et
alentour
du son,
au delà
des schémas
traditionnels
même
avec les
meilleurs
amplis ou
lecteurs
CD. Les
sentiers
battus et
rebattus
de la hifi
nous ont
souvent
conduit
à
des impasses
(la course
aux zéros
après
la virgule,
la contre-réaction
dans les
amplis,
le mp3 qui
supprime
"ce
qui ne s'entend
pas"
etc...),
et surtout
nous ont
fait croire
qu'il n'existait
aucun autre
chemin...
allant peut-être
plus loin
et surtout
mieux.
La
crédibilité
auditive
"globale".
J'irai jusqu'à
penser,
au niveau
des mesures
traditionnelles,
que la bande
passante
en fréquences
d'un ampli
est peu
importante
dès
lors qu'il
a la capacité
de restituer
un "environnement"
riche avec
un maximum
d'informations
combinatoires
dans la
plage 80
Hz à
6 KHz.
Pour prendre
une comparaison
avec le
dessin de
la façade
d'une cathédrale,
je crois
qu'obtenir
une esquisse
globalement
assez respectueuse
de l'image
générale
est au moins
aussi important,
voire davantage,
pour en
saisir tout
son sens,
que d'avoir
un contour
très
flou de
l'édifice
mais tous
les détails
des seules
sculptures
autour de
la porte
centrale.
Je
ne sais
pas trop
ce c'est,
mais je
sais où
le débusquer!
Mon approche
du courant
secteur,
des micro-vibrations,
des distorsions
et perturbations
de surface,
des matériaux,
des mouvements
rotatifs,
des ions
lourds de
l'air, des
charges
électriques
de surfaces,
des MDI,
des MIS
etc... tout
cela vise
à
rendre à
la musique
tout son
côté
"globalement"
vivant et
sensible.
2°)
Optimiser
comment ?
Technique
ou art?
Voilà
le problème!
Non seulement
il n'existe
aucun appareil
électronique
de mesure
et d'analyse
de la perception
humaine
de la musique
mais encore
il n'existe
aucune théorie
ni méthode
traitant
d'une telle
démarche
"environnementale"
ou "globale".
Me voici,
je crois,
en terrain
quasi vierge
où
il me faut
défricher,
intuiter,
bidouiller,
essayer,
écouter.
Et parfois
je tombe
sur une
façon
de faire
qui apporte
un "plus"
en terme
de plaisir
musical.
Ce n'est
plus de
la technique,
c'est plutôt
de l'art.
S'enrichir
des expériences
faites par d'autres.
Mes trouvailles
personnelles avec
les balais en
fil de Litz ont
par exemple inspiré
un audiophile
qui m'a suggéré
une polarisation
active... j'ai
essayé,
et ça marche..
après quelques
recherches qui
m'ont demandé
plusieures semaines
pour optimiser
cette polarisation
avec le lecteur
CD-SACD audiophile...
voila! l'astuce
est adoptée
et ça fait
un dossier de
plus dans les
fichiers de l'Audiophile
Apiguide !
Le
pourquoi
du comment.
Dans quelques
années
on saura
peut-être
pourquoi
ça
marche.
D'ici là,
j'en aurai
écouté
de la musique
avec mes
bidouilles
et... sans
me poser
de question
existencielle.
L'âne
et le
son
« Une
bonne histoire
en dit parfois
plus qu'un
long discours.
Il était
une fois
un paysan
soucieux
de gestion.
Quotidiennement,
son âne
avalait
un sac de
son (!).
Comment,
se dit cet
homme madré,
faire en
sorte de
réduire
sa ration
sans qu'il
s'en aperçoive.
Une idée
lumineuse
lui vint
soudain
: ôter chaque
jour un
grain. Durant
plusieurs
années le
stratagème
fonctionna
à merveille.
La portion
du pauvre
animal avait
diminué
de moitié.
Et le paysan
riait de
sa rouerie.
Il faisait
d'intéressantes
économies
quand, un
matin, en
entrant
dans l'étable,
il trouva
la bête
gisant à
terre. C'est
étrange,
dit-il à
son entourage,
hier encore
mon âne
se portait
comme un
charme.
Je lui ai
mis un grain
de son en
moins et
il en est
mort. Dans
cette parabole
perce le
danger insidieux
des compressions
numériques.
Leur élaboration
repose sur
des tests
d'écoute
: on supprime
une composante
du message
sonore,
puis un
autre, jusqu'au
moment où
l'on entend
une altération
flagrante,
jusqu'au
moment où
la restitution
semble subitement
privée de
vie. A partir
d'un certain
point le
changement
quantitatif
se métamorphose
en changement
qualitatif.
Or cette
limite n'est
pas stable
dans le
temps. On
sait que
plus on
réécoute
un message
sonore,
mieux on
en perçoit
la richesse,
la multiplicité
de ses composantes.
C'est même
le propre
d'une grande
oeuvre musicale :
chaque nouvelle
audition
ou presque,
nous en
révèle des
éléments
qui nous
avaient
échappés
les premières
fois. Par
principe
les compressions
numériques
éliminent
tout ce
qui n'est
pas perçu
explicitement
à un moment
donné. Par
ailleurs
elles nient
l'existence
de l'écoute
subliminale,
elles ignorent
le fait
que le psychisme
intègre
certains
sons d'une
manière
subconsciente.
Cette élimination
systématique
de la plupart
des composantes
acoustiques
situées
à la frontière
de l'inaudible
est lourde
de conséquences.
Elle conduit
entre autres
à la négation
de certaines
valeurs
organologiques.
L'intérêt
d'un Stradivarius
par rapport
à un violon
industriel
réside dans
le dosage
des harmoniques,
dans les
résonances
subtiles
qui lui
sont propres.
Si l'on
gomme ces
fines particularités,
à quoi bon
s'encombrer
d'un instrument
aussi précieux
? Pour les
musiques
modernes
qui sont
déjà des
produits
de synthèse
copieusement
filtrés
et plutôt
pauvres
acoustiquement,
les fortes
compressions
de la norme
MP3 sont
peu dommageables.
Pour les
musiques
acoustiques,
il en va
tout autrement... »
(
texte extrait
d'une chronique
de Jean-Marie
Piel publiée
dans la
revue Diapason
en mars
2000)
La
compression
destructive
acceptable
dépend
en fait
de la destination:
La perte
de qualité
sonore est
beaucoup
moins perceptible
dans le
cas d'une
musique
de fond
jouée
à
faible volume
et à
laquelle
on ne prête
qu'une attention
toute relative.
L'arbitrage
entre taux
de compression
et qualité
dépend
donc essentiellement
de l'usage
que l'on
veut faire
de la musique.
L'exigence
de qualité
pour la
musique
diffusée
dans un
ascenseur
de grand
magasin
reste limitée!
Et personnellement
cela ne
me frustre
pas beaucoup.
La
compression
audio
sans
perte
qualitative
existe
!
Des
codecs "lossless"
de compression
audio sans
pertes existent
pourtant:
-
APE monkey's
audio
- FLAC free
lossless
audio codec
- LPAC lossless
predictive
audio compression
- RKAU rk
audio compression
- WavPack
hybrid lossless
audio compression
- Shorten
softsound
- RALF etc...
Les
taux de
compression
"lossless"
se limitent
cependant
à
une réduction
de 50 à
60% du volume
des fichiers
initiaux.
Pour en
savoir plus
sur
Les formats
Audio lossless
forum
unite-video.com/ |
Le
battement,
cest quoi?
"...Prenons
2 joueurs
de flûte,
instrument
connu
pour son
taux d'harmoniques
plutôt
faible
–
une sorte
d'exception
qui confirme
la règle.
Si chacun
d'eux
joue une
note différente,
qu'allons-nous
entendre
? Une
seule
note,
2 notes,
plus ?
En théorie,
nous devrions
entendre
2 notes
bien distinctes
l'une
de l'autre.
En théorie
seulement
? Eh oui,
il se
trouve
qu'en
pratique,
notre
système
auditif
n'est
pas parfait,
lui non
plus.
Merveilleux,
certes,
mais imparfait.
Sans entrer
dans les
détails,
nous pouvons
cependant
dire qu'en
fait nous
percevrons
non seulement
2 sons
distincts,
mais également
des combinaisons
fréquentielles
de ceux-ci.
Que les
mélomanes
veuillent
bien nous
pardonner
de remplacer
les notes
de musique
par des
fréquences,
mais l'exemple
suivant
n'en sera
que plus
explicite:
Si la
première
flûte
joue un
son d'une
fréquence
de 1000
Hz, et
la seconde
un autre
son d'une
fréquence
de 2500
Hz, nous
n'entendrons
pas que
ces deux
fréquences,
mais également
des combinaisons
de celles-ci,
de niveau
plus faible,
soit 2500-1000
= 1500Hz,
de même
que 2500+1000
= 3500Hz.
Mais ce
n'est
pas tout
! Nous
pourrons
également
entendre
les harmoniques
de ces
combinaisons!
Ainsi,
les fréquences
de 1500,
3000,
4500Hz,
de même
que 3500,
7000,
10500Hz
pourront
aussi
être
entendues!
A peine
croyable,
non? Et
pourtant…
En pratique,
cependant,
cela est
moins
gênant
qu'il
n'y paraît,
le niveau
de ces
fréquences
"parasites"
étant
perçu
comme
bien plus
faible
que les
sons principaux.
Les combinaisons
fréquentielles
sont interprétées
comme
si le
son des
2 flûtes
comportait
un léger
trémolo,
phénomène
que nous
pouvons
tous constater."
Source:
Manuel
technique
de l'audiophile
de Hervé
Delétraz
|
L'évolution
naturelle de l'auditon
avec l'âge
[suite...
Le nombre d'or
et la musique]
|