version du ionostat 2005 non encore modifié, qui se pose sur un meuble ou au sol

Petit retour en arrière
Une intuition judicieuse après coup... du bambou:
On remarquera sur les pages précédentes la baguette de la photo 6 qui me sert d'entretoise en lieu et place de vraies entretoises en nylon ou de tiges filetées. Cette inspiration, sur le moment guidée par une pure intuition, s'est avérée judicieuse après coup. Ce n'est en effet que plusieures années après que j'ai développé différents filtres secteurs à partir des propriétés diélectriques du bambou vis à vis des hautes fréquences. Je suis aujourd'hui persuadé que ces 4 baguettes de bambou dans le Ionostat jouent un rôle très positif, il suffit de regarder mon ITG, mon IS Terraface ou mon DKP.

MES AMELIORATIONS 2007
Modifications de mon Ionostat personnel "home made"
pour un gain sensible de plaisir musical

Un marchepied:
Pour gérer au mieux cette "relation" avec la terre, j'ai placé le Ionostat sur un mini tabouret-marchepied en plastique Grosfilex acheté quelques euros en hypermarché. 4 carreaux grès céramique sont collés à la colle néoprène sous le Ionostat, eux-mêmes collés au tabouret par de l'adhésif double-face pour moquette. Tout l'ensemble est ceinturé par une sangle en nylon qui me sert surtout à trimbaler l'engin pour des écoutes en différents lieux.

Outre le placement dans la pièce, il s'est avéré au fil de mes écoutes que la relation entre le corps en contreplaqué du Ionostat, le tabouret et le sol était complexe. En effet, le rendu sonore changeait selon qu'on interpose ou non divers matériaux à certains endroits précis.

Des matériaux semi conducteurs:
Bizarrement, il m'est apparu que ce ne sont pas les matériaux les plus isolants ou les plus antistatiques (céramique, marbre, verre, téflon) qui donnent le meilleur résultat musical, mais au contraire des matériaux semi-conducteur à moyenne et haute résistance de surface. Comme s'il valait mieux laisser diffuser (quoi donc?) que bloquer. Je retrouve un peu la même démarche que pour mes pieds et embases composites sous le lecteur CD et les amplis... il doit y avoir comme une parenté!

Des capteurs:
J'ai constaté en outre que des sortes de capteurs en contreplaqué de 10mm incorporés dans les 4 pieds plastique ont amélioré la capacité de transfert (capteurs de quoi ? et dans quel sens?) entre tabouret et sol.

Ces "capteurs" sont collés à la colle néoprène forte au plastique du pied et collés bois sur bois à la colle bois vinylique. Un trait de colle bois est rajouté sur l'arête verticale bois/plastique de la fausse équerre.

De la mousse plastique noire:

J'ai trouvé 2 sortes de mousses plastique noires semi-conductrices, utilisées normalement pour emballer les composants éléctroniques sensibles aux charges éléctrostatiques. Elles vont être utilisées comme interface. La première mousse est en épaisseur 5mm. La face inférieure est à mousse à cellules ouvertes non conductrice, la face supérieure est pelliculée lisse et conductrice avec une résistance de surface assez élevée. L'autre type de mousse en épaisseur 8mm est à alvéoles ouvertes sur les 2 faces, avec une imprégnation totale de charbon conducteur avec une résistance de surface plus faible. La première, en 2 mini plaques posées l'une sur l'autre faces cellules ouvertes vers le bas, vient se glisser en partie (2 à 3cm) sous le cadre du Ionostat, la seconde en 4 plaques de 24cm x 12cm environ, vient sous les 4 pieds du marchepied.

Ces 4 plaques de mousse sont elles-mêmes placées sur une plaque de contreplaqué en épaisseur 5mm qui est posée directement au sol.

Une traine:

Au dos du Ionostat, une sorte de traine part du dos en acier jusqu'au sol. Cette traine est faite de mousse aluminisée et quartzée. La face côté mousse est alors garnie de bandes jointives d'adhésif double-face 50mm pour moquette. Le film de protection de l'adhésif enlevé, la face adhésive est ensuite quartzée jusqu'à saturation (bien presser partout pour un bon collage) par du sable de quartz sans calcaire (à se procurer en jardinerie, aquariophilie)

Une fois quartzée on enfile sur le bord supérieur (attention, ce n'est pas facile) une barrette de reliure 3mm. La face alu est laissée brute et est destinée à être placée dessus, la face quartzée sera placée au dos du ionostat et côté sol.

Sur cette barrette prennent place 2 pinces à dessin en acier à aillettes rabattables, à l'écartement des aimant placés au recto de la plaque d'acier du fond. Sensibles aux champs magnétiques de ces aimants les pinces vont coller au dos et tenir la traine à n'importe quel niveau en hauteur, niveau choisi... à l'oreille. Dans mon cas personnel la barrette de reliure est positionnée à 55mm du bord supérieur de la plaque d'acier du fond.

Elles vont aussi provoquer un "couplage" magnétique ou électrostatique ou ionostatique (peu m'importe) avec la mousse alu quartzée, d'autant plus qu'on aura pris soin de bien rabattre l'ailette extérieure ( j'ai trouvé ça par hasard! et c'est étonnant d'entendre l'effet sur la scène sonore du simple abaissement de cette petite ailette !)

Cette traine qui se colle au dos aimanté avec la possibilité d'en varier très facilement la hauteur, c'est ça la trouvaille. Le Ionostat devient ainsi réglable pour s'adapter au mieux de son environnement.
Et ça s'entend et pas qu'un peu!

(Pour les mélomanes bricoleurs: ils retrouveront plus de détails et des grandes photos dans le Guide de l'Euphonie)

Attention! La mousse noire conductrice en 8mm est relativement molle et entre 2 écoutes il faut enlever le Ionostat pour qu'elle ne s'écrase pas sous le poids de l'appareil, ce qui, je pense, modifierait peut-être l'interface avec le contreplaqué 5mm et le sol.

suite 4°) Les écoutes de mon ionostat 2007

Contre les perturbations diverses en Hi-Fi, un seul remède, euphoniser ! « L'art doit produire un choc sinon ce n'est pas de l'art » disait Yevgeny Mravinsky, qui comparait l'acte musical à l'impact de la foudre. Sans euphonisation la meilleure chaine hi-fi du monde peut faire des étincelles, certes, mais elle ne déclenche pas la foudre!