Sur
cette page... |
Apiguide
a prêté ses pages à un mélomane
qui veut bien exposer les résultats de
quelques décennies de recherches personnelles
en matière de reproduction sonore très
haute--fidélité. Voici en plus de
ses trouvailles, quelques unes de ses réflexions
personnelles... |
Courrier
à l'audiophile |
Pour
contacter l'auteur, écrire à la
rédaction d'apiguide.net
qui transmettra:
|
Les 5 secrets de "l'euphonisation"
d'une chaine Hi-Fi
Au final,
selon moi, une "'euphonisation"
complète implique 5 traitements qui
s'avèrent complémentaires et
interactifs entre eux:
1. le traitement
des micro-vibrations endogènes
(cf pieds composites
/éponges
/masselottes),
2. le traitement de l'air
(cf Ionostat de P.Johannet),
3. le traitement du courant secteur:
- symétriseurs, filtres secteur, "FIS" // NE modifiée + filtres //QL
4. le traitement de la "terre vraie":
Câbles HP symétriques en croix, potences de câbles HP, cordon secteur polarisé quartzé
et un Coupleur Optimiseur Terre/sol et courant secteur convenablement placé.
5. Le traitement de la pièce d'écoute:
- au niveau de l'onde sonore arrière par les DIVA, de l'onde frontale par les Toltek, des reflexions latérales par Brodule et Brodulettes et au niveau des champs électromagnétiques ambiants par Aquaquartz, Monolithe, Totems, Eole et Minorgs
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Réalisations
personnelless de l'Audiophile Apiguide-
DIY pour les audiophiles mélomanes
bricoleurs |
Se
fier
à
son
oreille!
Ma
vieille
expérience
m'a
convaincu
que
bidouiller
les
électroniques
s'avère
peu
probant
et
souvent
musicalement
décevant.
Par
contre
s'attacher
à
optimiser
ce
qui
se
passe
"autour"
peut
avoir
des
résultats
plus
bénéfiques
et
parfois
même
apporter
des
gains
de
musicalité
stupéfiants.
Cela
m'a
conduit
à
faire
preuve
d'un
certain
détachement
vis
à
vis
des
appareils
de
mesure.
Cela
m'a
aussi
appris
l'humilité
et
à
faire
preuve
de
curiosité
pour
tout
ce
qui
semblerait
à
première
vue
"dérangeant"
ou
"farfelu"
en
matière
de
Hi-Fi.
Attention,
ce
n'est
pas
parce
qu'
une
bidouille
parait
bizarroïde
qu'elle
est
pour
autant
forcément
une
amélioration
musicale.
Je
me
refuse
cependant
à
porter
un
jugement
négatif
à
priori
tant
que
je
n'ai
pas
écouté
ladite
bidouille
chez
moi
sur
mon
propre
système.
Mes
seuls
juges
restent
mes
deux
oreilles
et
mon
cerveau.
Du
coup
il
me
faut
parfois
patienter
plusieurs
années...
2002,
2005,
2007
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J'ai
donné
le nom de
DIVA
- Diffracteur
Interférences
Voies Arrières
- à
ma réalisation
personnelle
car elle diffère
sur de nombreux
points du
produit commercial
d'origine
dont elle
s'inspire
en partie.
Cet
accessoire
avait piqué
ma curiosité
en son temps
Il y a plusieurs
années,
j'avais remarqué
un reportage
lors du CES
2002,
le célèbre
salon "Consumer
Electronic
Show"
de Las Vegas
. Des
hallographs
y avaient
été
utilisés
sur le stand
des amplis
haut de gamme
E.A.R. avec
comme haut-parleurs
des panneaux
électrostatiques
Quad ESL989.
Depuis, je
n'avais jamais
pu écouter
ces Hallographs
si intriguants.
L'objet est
en effet commercialisé
aux USA sous
le nom de
"Hallograph
Soundfield
Optimizers",
et il est
très
peu distribué
en Europe
(quelques
rares revendeurs
en Allemagne
et en Autriche,
je crois,
entre 1350
et 1500 Euros
la paire)
et peu ou
pas du tout
en France
à ma
connaissance.
C'est un échange
de mails en
2007 avec
un américain
audiophile
de Californie
qui m'a décidé
à me
lancer dans
la fabrication
du "bidule",
pardon, des
"bidules"...
car ils vont
par paire.
Le
principe d'action
du DIVA
Ces engins
agissent à
mon sens de
façon
un peu analogue
à
un batteur
ou à
un fouet à
oeufs qu'on
utilise pour
battre une
omelette.
En l'occurrence,
le fouet est
ici immobile,
placé
debout, avec
ses barreaux
et son pied
ondulés
(dans ma version
personnelle)
. Ce sont
en fait les
ondes sonores
qui sont mobiles
et qui le
traversent.
En l'espèce
il s'agirait
surtout des
ondes sonores
arrières,
réfléchies
par les murs
et par le
plafond situés
de part et
d'autre et
derrière
les enceintes
acoustiques.
L'inventeur,
la Sté
Shakti Innovations,
affirme à
en croire
ses propos
lus sur certains
sites Web,
que l'appareil
placé
au bon endroit
provoque un
déphasage
à 180°
des ondes
réfléchies
(?), pourquoi
pas. (voir
en colonne
de droite
'diffracteur
polycylindrique
et stepfuser'
).
La
source du
problème:
des murs et
un plafond
trop proches
et à
90°
En général
les 3 murs
et le plafond
derrière
les enceintes
forment des
angles droits.
La réflexion
des ondes
sonores serait
"conditionnée"
par cette
géométrie
très
spécifique
et non naturelle.
Il est rarissime
en effet qu'un
orchestre,
un petit ensemble
ou un soliste
se trouve
dans une telle
configuration
lors de la
prise de son
avec des murs
et un plafond
à moins
de 1,5m derrière
lui (typique
d'une salle
de séjour
"standard")!
Le brassage
(ou le déphasage)
effectué
par le DIVA
de l'onde
acoustique
arrière
réfléchie
rétablit
à mon
avis une certaine
variété
dans les décalages
temporels (et
peut-être
un léger
retard) plus
conforme à
ce qu'est
la réalité
de la géométrie
de la salle
de la prise
de son...
et le cerveau
ne s'y trompe
pas, il reconnait
immédiatement
un côté
plus véridique
de la musique
ainsi reproduite
avec une scène
sonore mieux
construite,
des timbres
plus naturels,
des voix humaines
plus incarnées.
Voici une
explication
bien peu scientifique,
tant pis,
du moment
que ça
marche.
Sur
les résultats
d'écoute...
Moi,
j'ai été
séduit,
et même
conquis (mais
il s'agit
de ma réalisation
personnelle
qui diffère
sur bien des
points). La
différence
avec et sans
DIVA est perceptible
même
par un auditeur
"lambda"
non mordu
par le virus
de l'audiophilie.
Et je ne suis
pas le seul
à avoir
aimé,
d'autres ont
apprécié
le gain en
musicalité,
dans le cercle
restreint
des mélomanes
de mon entourage
d'abord mais
aussi sur
la toile!
Je reproduis
ci-dessous
un article
lu sur Internet
dont je pourrais
fort bien
reprendre
les propos
à mon
compte
( Son auteur
parle bien
sûr
des Hallographs
et non de
mes DIVA,
mais ses commentaires
semblent bien
décrire
un résultat
auditif analogue
):
Extraits
du commentaire
de Wayne
Donnelly
( je cite
son témoignage
car il m'a
semblé
être
effectivement
un simple
particulier
mélomane
et non un
revendeur
de matériel
HiFi )
"...
Avec les
Hallographs
en place,
sur pratiquement
n'importe
quel enregistrement
la scène
sonore est
sensiblement
plus large,
plus profonde
et plus
"assise",
à
noter aussi
un volume
sonore plus
fort (et
ça
c'est une
surprise
!) et apparemment
le son ne
semble plus
venir des
haut-parleurs.
Ce qui est
primordial
c'est que
la balance
et les dimensions
des sources
restent
correctes.
Ainsi un
quatuor
à
cordes ne
devient
pas aussi
gros qu'un
orchestre
symphonique,
et la guitare
ne semble
être
large de
3 mètres.
Sur les
prises de
son correctement
faites,
le volume
et les caractéristiques
de réverbération
du lieu
de l'enregistrement
sont rendus
plus avec
précision.
Je
trouvais
auparavant
que la présentation
spatiale
de la scène
sonore dans
ma pièce
d'écoute
étaient
satisfaisantes
voire même
excellentes,
mais cela
dépendait
surtout
des enregistrements.
Désormais,
je suis
véritablement
conquis
voire même
"accro"!.
Je n'apprécie
mon système
que si les
Hallographs
sont en
place. Puisqu'ils
gênent
un peu le
déplacement
des personnes
dans la
pièce,
je les remets
en place
pour chaque
session
d'écoute.
Si je néglige
de faire
cela, il
suffit seulement
de quelques
secondes
d'écoute
pour me
le rappeler.
Une
fois que
les Hallographs
sont en
place, l'audibilité
des plus
petits détails
est fantastique.
Selon que
l'on oriente
les 3 barres
légèrement
vers le
centre ou
vers l'extérieur
cela modifie
la perception
de l'équilibre
non seulement
spatial,
mais également
tonal du
système.
Un
angle plus
aigu produit
une scène
légèrement
plus étroite
mais plus
profonde,
avec un
son plus
chaud. En
ouvrant
l'angle
vers l'extérieur
dans la
même
proportion
on rend
la scène
plus large
mais située
plus vers
l'avant,
et le son
devient
légèrement
plus clair.
Le
côté
spectaculaire
du rendu
de l'espace
ne m'a pas
vraiment
étonné,
car j'avais
entendu
cet effet
à
ma toute
première
écoute
des Hallographs
[ndlr: au
CES de Las
Vegas 2003)
]. Mais
cette brève
audition
lors du
CES ne m'avait
pas préparé
à
la multitude
des autres
améliorations
qui m'ont
été
offertes
par les
Hallographs.
Le grave
devient
plus rapide
et plus
tendu, avec
une meilleure
définition
de l'attaque
des notes.
Les voies
humaines
et les instruments
ont plus
de réalisme
en dimension
et plus
de stabilité
latérale.
Les plus
petits détails
à
très
faible niveau
sonore,
précédemment
non perçus,
émergent,
et la représentation
sonore toute
entière
prend une
qualité
qu'il est
difficile
de décrire
mais qui
se ressent
facilement.
On aime
vite ce
son plus
"détendu"
et plus
naturellement
musical
(et dans
mon cas,
souvent
jusqu'à
tard dans
la nuit)...
...
J'aime commenter
ce genre
de produits/machin-chose
non conventionnels
et pour
lesquels
il est difficile
d'expliquer
ce qu'ils
font, mais
ça
marche,
et même
bien. "
(libre
traduction
faite par
l'audiophile
apiguide)
source:
http://www.enjoythemusic.com/superioraudio/equipment/0803/shaktihallograph.htm
Des
commentaires
élogieux
se retrouvent
sur des
sites américains
mais aussi
sur plusieurs
sites allemands
par exemple
cliquez
ici
et aussi
avec un
test cliquez
ici
ou encore
au Canada
cliquez
ici
Le
principe
en fait
est connu
depuis longtemps,
par exemple
en 1997
Doug Blackburn,
in The noisy
audiophile,
écrivait
en ligne
un article
sur des
engins analogues,
les
"Argent
Room Lens"
(aussi chers
que les
hallographs
- quelle
coincidence!-
, allant
par 3, et...
pas plus
beaux):
"This
equipment
review is
a bit unusual.
It is not
my ‘final
impression’
of the product.
This particular
product
is brand
new. There
are no other
products
like it.
The manufacturer
and designer
are still
learning
about how
to get the
most out
of it. I
am still
learning
about how
to get the
most out
of it in
my listening
room...
etc"
+ l'article
de Clement
Perry dans
Stereotimes
ou celui
de
Rick Jensen
dans Enjoythemusic.
|
L'Hallograph
avait aussi
été
mentionné
dans un article
rédigé
par Pierre
Johannet sur
son Ionostat
(mon Ionostat
personnel
home-made
est décrit
par ailleurs
sur le Coin
audiophile).
L'article
avait été
publié
dans la revue
Diapason Hors
Série
de fin
2005.
P.Johannet
l'avait classé
comme un "appareil
traitant l'ambiance
de la salle
d'écoute"
mais laissait
peut-être
entendre une
quelconque
relation avec
les MDI et
le réseau
ionostatique
(?).
Un
brasseur d'ondes
En fait je
pense que
l'appareil
créé
un mélange
plus fin et
plus varié,
un "brassage",
plus conforme
à la
nature, des
ondes sonores
réfléchies
par le mur
du fond, les
murs latéraux
et le plafond
situés
derrière
les enceintes
acoustiques,
dès
lors bien
sûr
que celles-ci
ne sont pas
collées
au mur ou
dans les angles
(ce qui toujours,
sauf quelques
cas rares,
très
déconseillé!)
.
Les angles
droits constituent,
je le répète,
des réflecteurs
"contre-nature"
qui apporteraient
leurs colorations,
voire des
distorsions
à l'onde
musicale réfléchie
qui vient
ensuite s'ajouter
et perturber
le son direct
émis
par les voies
frontales
des enceintes
acoustiques
(sans oublier
les ondes
stationnaires
générées
par des murs
parallèles).
Le
son indirect
compte plus
que le son
direct!
Pourquoi
donc est-ce
très
important
que ce retour
d'ondes réfléchies
soit moins
"typé".
Et bien tout
simplement
parce qu'il
contribue
davantage
à votre
perception
musicale.
Il faut en
effet savoir
que lors d'un
concert environ
80% de ce
qu'on entend
est du son
indirect réfléchi
et seulement
20% est du
son direct!
On se
reportera
aux travaux,
entre autres,
du Dr Bose
sur ce point
et dont je
fais état
dans la page
3D phonie
du Coin audiophile.
Il
ne reste plus
qu'à
se retrousser
les manches
et se lancer
dans ce bricolage!...
Contre les perturbations diverses en Hi-Fi,
un seul remède, euphoniser !
« L'art doit produire un choc sinon ce n'est pas de l'art » disait Yevgeny Mravinsky,
qui comparait l'acte musical à l'impact de la foudre.
Sans euphonisation la meilleure chaine hi-fi du monde peut faire des étincelles, certes,
mais elle ne déclenche pas la foudre!
|
Ma
réalisation
personnelle d'une
paire de DIVA...
pour
une dépense
en fournitures
de 41,89
Euros!..
[suite... dans
les fichiers de
l'Audiophile Apiguide]
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Le
principe |
A noter
que l'idée d'une action sur les ondes
sonores par des objets aux formes courbes est
loin d'être farfelue.
Admirez les lignes
arrondies du B-2
Spirit (vu de face : cliquez), le bombardier
américain furtif qui échappe ainsi
aux ondes radar, il y a comme une ressemblance
;o).
Plus sérieusement il suffit de regarder
la forme d'un diffracteur
polycylindrique pour le traitement acoustique
des plafonds d'auditorium et de studios d'enregistrement
pour comprendre l'intérêt des barreaux
ondulés. Mariez cela à un diffracteur
de Shroeder comme le Stepfuser
et on est pas loin de l'idée des DIVA.
(Les performances du Stepfuser s'appuient sur
le principe de la maille de déphasage
unidimensionnelle des réflexions sonores.)
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