1ère
séance
d'écoute
J'ai
d'abord écouté
les CDs sans ionostat
puis allumé
l'engin et attendu
5 minutes pour
recommencer les
mêmes écoutes
avec l'ionostat
branché
permanence.
1)
Debussy, la mer
2è mvt
, Célibidache
J'écoute
le début,
jusqu'aux accords
des harpes...
le registre grave
semble plus net,
plus détouré,
la salle parait
peut-être
un chouia plus
profonde, la harpe
est un peu mieux
cernée,
les cordes plus
détachées...
Ma
première
impression est
de me dire en
regardant l'ionostat
: "tout ce
boulot pour ça?
ça ne vaut
vraiment pas le
coup!" le
niveau de différence
me parait si léger
qu'il peut même
être du
ressort de l'auto-suggestion.
2)
Schubert, Der
Leierman, T.Hampson
L'effet
est plus évident,
la voix de Thomas
Hampson est mieux
cernée,
plus en place,
le piano derrière
gagne en pureté
et est débarassé
de ses stridences
métalliques.
Les plans sonores
sont bien séparés...
c'est plus agréable,
plus doux et plus
précis
à la fois.
On a l'impression
qu'une nimbe qui
auréolait
la scène
sonore d'une fausse
acoustique rajoutée
a ici disparu.
Mon intérêt
pour l'ionostat
monte tout-à-coup
de trois crans!
3)
La tarentella,
Marco Beasley,
Lucilla Galeazzi
Au
début de
'La Carpinese'
les cordes métalliques
des guitares '
vrillaient ' désagréablement,
elles passent
maintenant avec
beaucoup plus
de naturel. La
voix de Marco
Beasly est mieux
cernée,
plus humaine.
Les tambours en
arrière
plan sont bien
situés
et gagnent en
timbre avec une
perception plus
nette et naturelle
de l'effet de
salle. Les attaques
de la voix ont
plus de 'peps'
et sonnent plus
vraies...
Aucun doute, le
ionostat, là,
m'a convaincu...
moi en tous cas.
je
coupe le ionostat.
j'aère
la pièce
(pour le moment
je ne sais pas
si c'est nécessaire
ou non, déconseillé
ou non ) et après
une dizaine de
minutes je fais
écouter
(sans ionostat)
cette plage à
une tierce personne
qui est loin de
partager mes passions
audiophilesques
mais qui veut
bien se prêter
au jeu. Elle réécoute
La Carpinese ensuite
avec le ionostat
branché
et me confirme,
'c'est mieux,
plus doux, plus
agréable,
on entend mieux,
ça me plait
davantage..."
4)
Martin Y Coll,
variations sur
la folia, Los
otros
Ecoute
pendant 4' jusqu'à
le reprise de
la viole de gambe,
en arrière
plan...
L'étagement
des plans sonores
est meilleur,
plus net, plus
différencié...
Les attaques des
cordes sur la
guitare s'entendent
bien mieux
La viole change
presque de timbre
tellement elle
est mieux détourée
et sans cette
auréole
parasite.
elle est là,
dans une vraie
salle...
ce CD (que j'aime
beaucoup) gagne
ici énormément
en vie et en 'pêche'
2ème
séance
d'écoute
5)
Mahler, symph
n°9, 1er mvt,
P.Boulez, CSO
La
première
chose qui me frappe
est le silence,
un silence vivant,
soulignant la
profondeur de
la salle. il y
a plus d'air entre
les pupitres.
L'ampleur est
à la fois
plus majestueuse
et pourtant plus
douce.. On ressent
l'impact des peaux
sur les percussions,
les reprises sont
plus vives, les
coups de timballes
plus précis...
on croit les '
voir ' presque
sans effort...
Très,
très agréable.
Cela justifie
que je me fatique
à faire
le bidule..."pourvou
qué ça
dourre" comme
disait Laetitia
Buonaparte!
6)
Dvorak Cto pour
violoncelle et
orch, Rostropovitch,
HVK et le Berliner
en 69
On m'a prêté
ce disque car
je ne connaissais
pas cette interprétation.
De ce fait ce
disque n''a pas
été
reprofilé
par moi (bizeautage
du bord) et je
l'écoute
pour la première
fois et sans mon
disque presseur,
"nature"
donc... pendant
4'30''
- sans ionostat:
la scène
sonore est large
mais plate. je
note que les timbres
sont peu différenciés
et ne ne chatouillent
pas agréablement
l'oreille. La
flute (derrière?)
est un peu floue,
de même
que le hautbois.
Les pizzicatis
des violoncelles
sont discrets,
trop. La reprise
orchestrale me
semble molle avant
que Rostro attaque,
lui aussi ne semble
pas très
motivé...
-
avec ionostat:
la scène
sonore s'étalle
en un demi cercle
profond, tout
s'aère.
Les timbres sont
plus nets, les
pupitres plus
différenciés...
l'attaque de Rostro
se ressent avec
tout le "peps"
et la "pêche"
dont il est capable...
l'acoustique de
salle est très
bonne... la scène
virtuelle va loin
au fond de mon
jardin... Je me
demande alors
si désormais
ça vaut
encore la peine
de couper mes
Cd et de mettre
un disque presseur.
A voir... Encore
des essais en
perspective donc...
>>>
Quant à
l'interprépation,
après écoute
complète,
je préfère
nettement celle
de Rostro avec
Seiji Osawa et
le BSO!
3ème
séance
d'écoute
7)
Malher, symphonie
n°3 P. Boulez
avec le Wiener
Philharmonik.
écoute
des 50 premières
secondes...
Les
coups de grosse
caisse qui étaient
un peu métalliques
ne le sont plus,
de même
que les timballes,
ces dernières
gagnent en netteté
... et toujours
cet environnement
de salle plus
crédible,
plus vrai...
Test
en aveugle
Je vais utiliser
les mêmes
50 premières
secondes de ce
CD de la 3è
symphonie de Mahler
pour faire un
test en aveugle.
Un tiers va commuter
ou non le ionostat
à sa guise
sans me dire son
choix, et noter
sur une feuille
le numéro
de l'essai et
son choix. J'écoute
les 50 secondes
de musique et
note de mon côté
à chaque
fois "avec"
ou "sans"
ionosat . On comparera
ensuite les résultats.
Je voudrais savoir
si l'effet de
l'appareil est
purement imaginaire
ou s'il ne l'est
pas (ce que je
commence à
penser ). Et si
effet il y a,
est-il instantané
ou non et y-a-t-il
une rémanence,
un temps d'adaptation
quelconque dans
la pièce
d'écoute,
( toutes conditions
égales
par ailleurs,
température
20°, 51% hygrométrie,
1024 millibars,
nombre d'appareils
en marche identiques,
fenêtres
restant fermées,
pas de courants
d'air, pas d'orage
etc...).
A noter que je
ne peux rien détecter
du choix fait
par l'opérateur
en repérant
le bruit de l'interrupteur.
En effet, l'interrupteur
étant double,
j'ai invité
l'opérateur
à me tromper
en appuyant deux
fois sur le même
bouton ce qui
laisse les choses
en l'état,
ou sur un bouton
puis sur l'autre,
ce qui allume
ou éteint
réellement
l'ionostat. L'opérateur
ne s'en est pas
privé...
je ne pouvais
vraiment pas deviner
son choix autrement
que par l'écoute
de l'extrait musical.
N°
essai |
Action
choisie
par l'opérateur
tiers
à
mon insu
|
Ma
réponse
sur écoute
en aveugle
|
Résultat |
1 |
OFF |
OFF |
exact |
2 |
ON |
ON |
exact |
3 |
ON |
ON |
exact |
4 |
OFF |
ON |
faux |
5 |
OFF |
OFF |
exact |
6 |
OFF |
OFF |
exact |
7 |
ON |
ON |
exact |
8 |
OFF |
OFF |
exact |
9 |
ON |
ON |
exact |
Au
final, 8
bonnes réponses
sur 9, je
pense même
que l'erreur
sur l'essai
4 pourrait
bien démontrer
une petite
rémanence
de l'effet
de l'ionosat
qui était
en marche
aux essais
2 et 3.
En fait
un tel test,
à
cadence
accélérée,
est délicat
à
faire pour
celui qui
écoute
car il ne
faut pas
trop se
focaliser
sur la musique
mais plus
sur une
perception
globale...
c'est difficile
à
expliquer
avec des
mots ! |
Test
non musical: bruits
de rue et de moto
CD
test de la Revue
du son & du
Home cinéma
jan/fev 2005 plage
21. C'est la réédition
d'une prise de
son que j'avais
mise en ligne
depuis plusieurs
années
pour faire un
test facile cliquez
ici (et qui
n'a à ce
jour obtenu que
peu de réponses
satisfaisantes)
La position de
la moto au moment
où elle
parvient à
démarrer
est nettement
plus profonde,
le chemin qu'elle
parcours ensuite
est ainsi plus
mis en relief.
Quand la moto
se déplace
vers le centre
droit de la scène
sonore elle s'éloigne
plus loin. Quand
elle se rapproche
puis passe devant
moi à 1m50,
la pétarade
du pot est plus
sèche.
Conclusion
Si le ionostat
a bien provoqué
les sensations
que j'ai perçues,
c'est
une trouvaille
géniale.
Si le ionostat
n'a aucun effet
et a simplement
stimulé
mon cerveau et
si ce que j'ai
cru percevoir
est le fruit d'une
autosuggestion,
et cela de façon
répétée...
alors l'ionostat
est un "placébo"
encore
plus génial!
06/03/2005
- Mes impressions
après deux
mois d'utilisation...
Sur les enceintes
acoustiques (panneaux
Quad ESL63) toutes
les constatations
faites restent
valables, je branche
désormais
l'ionostat en
même temps
que je fais chauffer
mes amplis, soit
environ deux heures
avant d'écouter.
Sur l'écoute
au casque (Stax
Lambda) , avec
le ionostat placé
sur une chaise
à un mètre
de moi environ.
Je constate une
(très)
légère
amélioration
sur les stridences
du haut médium/aigus
(cordes, voix
féminines)
. Le gain est
par contre sensible
au niveau de la
scène sonore
qui est plus profonde
avec des plans
mieux différenciés
et des instruments
plus aérés,
séparés...
Bref, adopté
! , je mets aussi
l'ionostat quand
j'écoute
au casque!
29/04/2006
- L'Ionostat a
largement confirmé
sont efficacité...
Il
fait partie désormais
de mes conditions
normales d'écoute
au point que si
j'ai oublié
de "l'allumer"
alors que je commence
une écoute,
dès les
premières
secondes je m'en
aperçois
et sa mise en
marche change
immédiatement
la scène
sonore. A noter
que les piles
donnent toujours
la même
différence
de potentiel entre
les grilles...
aucune usure n'est
constaté
sur un an et cela
semble normal
car elle ne "débitent"
sur rien. Voila
un appareil qui
ne me ruinera
pas en achat de
piles.:-)
suite
3°) Les
modifications
2007 de mon ionostat
PS.
Je précise
que je n'ai aucun
lien de parenté
avec Mr Pierre Johannet,
aucun lien d'amitié,
aucun lien commercial
ni un intérêt
personnel quelconque
à la diffusion
ou non de l'ionostat.
Je ne fabrique pas
de Ionostat pour
autrui mais je peux
éventuellement
aider de mes modestes
conseils ceux qui
se retroussent les
manches et décident
de faire le leur...
Les
5 secrets
de "l'euphonisation"
d'une
chaine
Hi-Fi
Au
final,
selon
moi, une
"'euphonisation"
de chaine
Hi-Fi
impliquerait
au moins
5 traitements
qui s'avèrent
complémentaires
et interactifs
entre
eux:
1. le
traitement
des micro-vibrations
endogènes:
- pieds
composites
/éponges
/masselottes
2. le
traitement
de l'air:
- Ionostat
de P.Johannet
3. le
traitement
du courant
secteur:
- symétriseurs,
filtres
secteur,
KillGhostSecteur
"KGS"
+Inductance
// NE
modifiée
+ filtres
//QL
+ ITG
4. le
traitement
de la
"terre
vraie":
Câbles
HP symétriques
en croix,
potences
de câbles
HP, cordon
secteur
polarisé
quartzé
et un
Interfaceur
de sol,
"IS
Terraface"
convenablement
placé.
5. Le traitement de la pièce d'écoute:
- au niveau de l'onde sonore arrière par les DIVA, de l'onde frontale par les Toltek, des reflexions latérales par Brodule et Brodulettes et au niveau des champs électromagnétiques ambiants par Aquaquartz, Monolithe, Totems, Eole et Minorgs
|
Contre les perturbations diverses en Hi-Fi,
un seul remède, euphoniser !
« L'art doit produire un choc sinon ce n'est pas de l'art » disait Yevgeny Mravinsky,
qui comparait l'acte musical à l'impact de la foudre.
Sans euphonisation la meilleure chaine hi-fi du monde peut faire des étincelles, certes,
mais elle ne déclenche pas la foudre!
|
Voici
quelques informations
sur la chaîne
utilisée
pour faire ces
essais:
Enceintes:
Voie frontale
HP Electrostatiques
Quad ESL63, bornes
HP chassis modifiées,
filtres Schafner
secteur sur chaque
enceinte, Câbles
4mm2 LF OFC longueur
limitée
à 1,2 m,
ligne secteur
directe au compteur.
Voie
verticale orthophonique
(une invention
maison, voir ce
dossier
Web) enceintes
(maison) dérivées
des JMlab DB13.
Casque:
Electrostatique
Stax SR Lambda
+ transfos SRD7,
+ ampli dédié
Mosfet modifié.
Amplis
voies frontales:
2 blocs Mono Mosfet
Kenwood L08M/
Préampli
Kenwood L08C,
ligne secteur
directe au compteur,
filtres Schafner.
Câbles en
double blindage
à brins
vernis individuellement.
Ampli
voies verticales:
Marantz
Lecteurs
CD audio : fabrication
maison (5 versions
à ce jour,
ici c'était
la version 3)
à base
de mécanique
Philips CDM12,
sur la base d'un
chassis de graveur
SCSI modifié,
câblage
de sortie audio
court en fil de
Litz, alimentation
triée à
l'oreille puis
modifiée
par adjonction
de condensateurs
Blackgate. Aucun
affichage lumineux.
Un logiciel de
lecture spécifique
(audio grabber
Marvinsoft utilisé
en lecteur) sert
uniquement pour
lancer le lecteur
par les commandes
aspi selon un
schéma
spécifique
- (soft sur un
ordinateur portable).
Autres lecteurs,
commerciaux (que
je n'utilise plus
sauf pour quelques
tests de mise
au point de mes
bidouilles): Philips,
Marantz, Mission,
Sony
Pieds
spéciaux
composite sous
le lecteur CD
( pour les version
1 et 2, inutile
en vers.3) : céramique
/verre /plomb
/caoutchouc /paille
de cuivre. (dossier
en ligne)
La
qualité
audio CD est comparable
ou supérieure
au système
de référence
analogique suivant:
Tourne-disque:
fabrication maison,
double platine
suspendue 15 kg,
plateau fonte
d'aluminium/sable/plomb,
couvre plateau
et presseur Goldmund,
pivot sur pastille
céramique,
deux bras de lecture
et deux cellules
l'une à
bobone mobile,
l'autre à
aimant mobile:
- SME lourd, long,
modifié
droit (fabrication
maison) + Denon
DL 103 triée
- câblage
fil de Litz,
- bras léger
SME + Shure V15VI
ou cellule Micro
Acoustics
Moteur
TD direct à
alimentation externe
déportée
loin.
Capot
couvre TD lourd.
Socle TD lourd
sur verins.
Sur
la notion
de test
en double
aveugle
Je
reproduis
ici un article
intéressant
lu sur le
forum homecinema-fr.com:
Oui,
il existe
un outil
de mesure
applicable
à
tous les
tweaks (bidouilles,
modifications
ou bricolages)
audio !
Il s'agit
du test
en double
aveugle
(dit aussi
test ABX),
lorsqu'il
est accompagné
d'une analyse
statistique
rigoureuse
permettant
d'évaluer
la pertinence
des résultats
obtenus
par les
sujets du
test.
On
se pose
ici la question
de savoir
si un facteur
donné
: câble,
pied d'enceinte,
etc, a un
effet ou
non sur
le son,
sans pour
l'instant
se préoccuper
de savoir
si cet effet
est bénéfique.
Un test
de type
ABX peut
nous donner
une réponse.
Dans
ce test,
l'auditeur
se voit
présenter
trois sources.
A et B sont
les références.
Il s'agit
de la chaîne
hifi avec
et sans
le tweak.
X est la
source cachée.
Il peut
s'agir de
A ou de
B, c'est
à
l'auditeur
de le deviner
en comparant
X à
A et à
B.
Seulement
si l'auditeur
dit que
"X
est A",
et que c'est
effectivement
A, qu'est-ce
que ça
prouve ?
Rien, bien
sûr
! Si vous
tirez à
pile ou
face dans
mon dos,
et que j'affirme
que c'est
face, et
que je gagne,
cela ne
démontre
pas l'existence
de mes dons
para-psychiques
qui me permettent
de voir
dans mon
dos. C'est
juste un
coup de
chance,
rien de
plus !
C'est pourquoi
une analyse
statistique
est nécessaire.
Imaginons
qu'après
que l'auditeur
ait donné
sa réponse,
on recommence
le test,
en tirant
X au sort
à
nouveau,
15 fois.
Si l'autiteur
donne la
bonne réponse
seize fois
au total,
qu'est-ce
que cela
prouve ?
Est-ce que
cela peut
être
un coup
de chance
?
Oui, c'est
possible,
et on peut
calculer
la probabilité
pour que
cela se
produise.
A chaque
test, il
y a une
chance sur
deux d'obtenir
la bonne
réponse,
et on fait
seize tests
indépendant.
La probabilité
d'avoir
tout bon
par hasard
est donc
de 1/2^16,
soit 1/65536.
Autrement
dit, si
aucune différence
n'est audible,
l'auditeur
aura tout
bon une
fois sur
65536 en
moyenne.
On peut
donc choisir
le nombre
d'essais
à
réaliser
en fonction
du tweak
testé.
Le but étant
d'obtenir
une probabilité
de succés
inférieure
à
la vraisemblance
du tweak.
Par exemple,
si on compare
deux amplis,
il est probable
qu'ils n'aient
pas le même
son. On
peut se
contenter
de répéter
le test
7 fois.
Il y aura
une chance
sur 128
d'obtenir
un "faux
succès".
En statistique,
on appelle
les "faux
succès"
des "erreurs
de type
I".
Plus on
répète
le test
un grand
nombre de
fois, plus
on élimine
le risque
d'erreurs
de type
I.
Si maintenant
on place
une amulette
porte bonheur
à
côté
du lecteur
de CD. Il
n'y a aucune
raison pour
que cela
change le
son. On
peut alors
répéter
le test
40 fois.
La probabilité
de succès
est alors
de un sur
mille milliards
! Si jamais
cela arrive,
il y a forcément
une explication
: l'auditeur
entend l'opérateur
déplacer
l'amulette,
ou alors
l'opérateur
met toujours
plus de
temps à
lancer la
lecture
après
avoir rangé
l'amulette...
ou bien
l'auditeur
perçoit
une différence
d'éclairage
à
travers
ses paupières
si c'est
une grande
amulette
sombre,
ou bien
il perçoit
son odeur
lorsqu'elle
est posée
vers le
lecteur...
On
note p la
probabilité
d'obtenir
un succès
par hasard.
On considère
généralement
qu'un résultat
dont la
valeur p
est inférieur
à
0.05 (un
sur vingt)
est à
prendre
au sérieux,
et que p
< 0.01
(un sur
cent) est
un résultat
tout à
fait positif.
Il faut
toutefois
nuancer
en fonction
du contexte.
On a vu
que pour
des tweaks
invraisemblables,
comme l'amulette,
il est nécessaire
d'obtenir
un p vraiment
très
petit, parce
que qu'entre
la probabilité
pour que
l'amulette
fonctionne
(disons
un sur un
milliard,
par exemple)
et la probabilité
de réussir
par hasard
(on choisir
souvent
un sur cent),
le choix
est vite
fait : le
test a réussi
par hasard
!
Autre exemple
où
les nombres
nous trompent,
si on teste
20 câbles,
un par un,
pour savoir
s'ils ont
un effet
sur le son,
et si on
considère
que p <
0.05 est
un succès,
alors, dans
le cas où
aucun câble
n'a d'effet
sur le son,
puisqu'on
fait 20
tests, il
faut quand
même
s'attendre
en toute
logique
à
avoir environ
un succès
dû
au hasard
parmi les
20 tests
! Dans ce
cas de figure,
on ne peut
absolument
pas dire
que le câble
en question
colore le
son avec
une probabilité
de 95 %,
même
si sa valeur
p est inférieur
à
5 %, puisque
de toutes
façons,
on attendait
ce résultat.
Le test
a échoué,
tout simplement.
Mais
les analyses
statistiques
ne se limitent
pas à
une simple
puissance
de 2. Si
par exemple
on obtient
14 bonnes
réponses
sur 16,
que se passe-t-il
? Eh bien
on peut
parfaitement
calculer
la probabilité
que cela
se produise,
mais attention,
ce qu'il
nous faut,
c'est la
probabilité
d'avoir
non pas
exactement
14/16, mais
au moins
14/16, c'est
à
dire la
probabilité
d'avoir
16/16, plus
celle d'avoir
15/16, plus
celle d'avoir
14/16.
Une table
Excel donne
toutes les
probabilités
dont nous
avons besoin
: http://www.kikeg.arrakis.es/winabx/bino_dist.zip
Elle se
base sur
une simple
distribution
binômiale.
A
présent,
comment
mettre en
oeuvre le
test d'écoute,
afin que
son résultat,
s'il est
positif,
soit vraiment
convaincant
? Il y a
de nombreuses
règles
à
respecter,
si vous
ne voulez
pas en cas
de succès
voir tous
vos détracteurs
vous rire
au nez,
et avec
raison.
Règle
numéro
1 : il est
impossible
de prouver
que quelque
chose n'existe
pas. La
charge de
la preuve
est du côté
de celui
qui affirme
entendre
une différence.
Si vous
pensez qu'un
câble
colore le
son, à
vous de
le prouver
en réussissant
le test.
Quelqu'un
qui prétend
que les
câbles
n'ont pas
de son ne
peut rien
prouver.
2.
Le test
doit être
réalisé
en double
aveugle.
C'est la
condition
la plus
difficile
à
remplir.
Simple aveugle
signifie
que vous
ne pouvez
pas savoir
si X est
A ou B autrement
qu'en l'écoutant.
Double aveugle
signifie
que personne
dans la
pièce
ou dans
l'environnement
immédiat
ne peut
savoir si
X est A
ou B, afin
d'éviter
toute influence
possible,
même
inconsciente,
sur l'auditeur.
Cela complique
realitivement
les manipulations.
Une tierce
personne
peut guider
l'auditeur
qui a les
yeux bandés
en dehors
de la pièce
pendant
que la manipulation
est effectuée.
Des circuits
commutateurs
de très
haute qualité
ont été
mis au point
pour effectuer
des tests
ABX en double
aveugle
( http://sound.westhost.com/abx-tester.htm
) : un microprocesseur
tire X au
sort, et
une télécommande
permet alors
de le comparer
à
A et B à
volonté.
3.
Les valeurs
de p données
dans la
table indiquée
plus haut
ne sont
valables
que si les
deux conditions
suivantes
sont remplies
:
-L'auditeur
ne doit
pas avoir
connaissance
de ses résultats,
sauf si
le nombre
total de
réponses
est imposé
avant le
test.
...Sinon,
il suffirait
de regarder
après
chaque réponse
son score,
et de continuer
jusqu'à
ce que la
valeur de
p baisse
par hasard.
-Le test
est effectué
pour la
première
fois. Et
si ce n'est
pas le cas,
tous les
résultats
précédents
doivent
être
pris en
compte dans
le calcul
du total.
Sinon, il
suffirait
de recommencer
la série
de tests
autant de
fois que
nécessaire
pour obtenir,
par hasard,
une valeur
de p aussi
petite que
souhaitée.
Corollaire
: ne donnez
que des
réponses
dont vous
êtes
absolument
certain
! Si vous
avez le
moindre
doute, ne
répondez
rien. Prenez
votre temps.
Faites des
pauses.
Vous pouvez
interrompre
le test
et continuer
les essais
suivants
un autre
jour, mais
surtout,
n'essayez
jamais de
deviner
"à
l'intuition".
Si vous
vous trompez,
vous n'aurez
plus jamais
l'occasion
de refaire
le test,
car on pourra
toujours
vous accuser
de faire
dire aux
nombre ce
que vous
voulez,
en "recommençant
jusqu'à
ce que ça
marche"
!
Bien sûr
vous pouvez
vous entraîner
autant de
fois que
vous voulez
pour de
faux, à
condition
de le décider
fermement
avant. Si
vous décidez
que vous
faites un
test blanc
pour vous
exercer,
et que vous
avez 50/50,
puis que
vous ne
parveniez
plus à
reproduire
ce résultat,
tant pis
! Les résultats
des tests
d'entraînement
sont à
jeter à
la poubelle
quels qu'ils
soient,
et les résultats
des tests
réels
sont à
conserver
quels qu'ils
soient.
Encore une
fois, si
vous prenez
tout le
temps nécessaire,
fut-ce une
semaine
d'efforts
pour une
seule réponse,
pour obtenir
un résultat
positif
du premier
coup, votre
succès
sera mathématiquement
indiscutable
! Seul votre
installation
hifi ou
vos conditions
de mise
en aveugle
pourront
être
contestés.
Si par contre,
en toute
bonne foi,
vous recommencez
un test
ayant échoué
parce qu'il
y avait
trop de
bruit lors
de la première
fois, ou
parce que
votre cable
secteur
a amélioré
votre son
depuis lors,
vous pouvez
être
sûrs
qu'il y
aura toujours
quelqu'un
pour venir
contester
votre résultat
au nom des
lois de
l'analyse
statistique.
Vous aurez
fait tout
ce travail
en vain.
4.
Le test
doit être
reproductible
N'importe
qui peut
publier
des résultats
mensongers.
Par exemple
si une personne
vend des
bibelots
destinés
à
améliorer
le son,
genre de
l'huile
dont il
faut enduire
les boîtes
des CD,
ou la gaine
des câbles,
il peut
très
bien prétendre
avoir réussi
un test
ABX douible
aveugle
avec p <0.00001,
ne serait-ce
que pour
faire parler
de son produit.
Si une personne
réussit
le test,
d'autres
doivent
vérifier
si c'est
possible,
en le réussissant
à
leur tour.
Nous avons
vu ce que
c'est qu'un
test ABX
avec le
calcul de
probabilité
associé,
qui est
parfaitement
adapté
au test
de trucs
et astuces
en hifi.
Mais il
ne s'agit
que du B-A
BA des tests
statistiques.
Par exemple
pour comparer
la qualité
des compresseurs
MP3 et autres,
on utilise
dans les
tests à
plus grande
échelle
le principe
ABC/HR (voir
http://ff123.net/abchr/abchr.html
), qui est
bien plus
perfectionné
: on présente
à
chaque auditeur
une paire
de curseurs
avec trois
boutons
pour chaque
codec audio
à
évaluer.
A et B sont
l'original
et le fichier
encodé.
L'auditeur
ignore lequel
est lequel.
C est l'original
qui sert
de référence.
Il doit
donner à
l'aide des
curseurs
une note
de 1 à
5 pour A
et B, l'original
devant logiquement
être
noté
5.
Un calcul
de probabilité
permet alors
non seulement
de savoir
si le codec
dégrade
le son de
façon
audible,
mais également
d'évaluer
la qualité
des codecs
pour l'échantillon
d'auditeurs
ayant participé,
et ce, toujours
en aveugle,
et toujours
avec un
calcul de
probabilité
permettant
dévaluer
la pertinence
des résultats.
Ces calculs,
suivant
ce que l'on
souhaite
obtenir,
peuvent
être
réalisés
par la méthode
de Friedmann,
par exemple
( http://www.graphpad.com/articles/interpret/ANOVA/friedmans.htm
), qui privilégie
le classement
des échantillons
testés
sur un podium,
ou encore
ANOVA (
http://www.psychstat.smsu.edu/introbook/sbk27.htm
), qui indique
mieux la
qualité
subjective
perçue
par les
auditeurs
sur l'échelle
de 1 à
5.
Notez
que ce genre
d'analyse
statistique
est principalement
utilisé
en médecine,
et que pour
obtenir
une autorisation
de mise
sur le marché
en France,
tout médicament
doit faire
la preuve
de son efficacité
en double
aveugle
(le médecin
ignore s'il
prescrit
un placebo
ou une vraie
molécule),
contre placebo
(le médicament
doit non
seulement
prouver
qu'il agit,
mais aussi
qu'il agit
mieux qu'un
placebo,
car un placebo
seul agit),
et le verdict
est donné
par des
analyses
telles que
celles qu'on
vient de
voir. Il
ne s'agit
donc pas
de méthodes
inventées
sur le pouce
pour faire
des tests
en hifi.
Il s'agit
bien de
méthodes
universellement
utilisées
en recherche
scientifique,
et elle
restent
entièrement
valables
en hifi.
Liens
vers des
tests ABX
sur le Web
- dernière
mise à
jour : 08/04/2006
---------------------------------------------------------------
La
partie listening
tests du
forum Hydrogenaudio
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?showforum=40
LE forum
objectiviste
de langue
anglaise,
énormément
de tests
à
faire tout
seul avec
le module
abx de foobar
Définition
des tests
ABX :
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?showtopic=16295
en français
> http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?t=29750372&start=15#168246580
Construire
un commutateur
ABX (en
anglais)
:
http://sound.westhost.com/abx-tester.htm
Nombreux
tests ABX
(enceintes,
sources,
câbles
...) :
http://www.provide.net/~djcarlst/abx_new.htm
Tests
ABX (en
espagnol)
:
http://www.matrixhifi.com/pruebasciegas.htm
S'initier
aux tests
ABX avec
un PC (en
anglais)
:
http://www.pcabx.com/
Test
en double
aveugle
de câbles
de modulation
(en français)
:
http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?t=29786006&postdays=0&postorder=asc&start=240#168903915
Tests
ABX de câbles
secteurs
(en anglais)
:
http://www.hometheaterhifi.com/volume_11_4/feature-article-blind-test-power-cords-12-2004.html
http://mysite.wanadoo-members.co.uk/hificabletest
Tests
ABX de câbles
secteurs
, écoutes
sur le long
terme (en
cours d'éxécution
) :
http://www.hifiwigwam.com/forum1/1614.html
Test
ABX entre
deux amplificateurs
( conclusion
intéressantes
sur le couple
enceintes/ampli)
:
http://www.soundandvisionmag.com/assets/download/AmpSpekerInterface.pdf
Tests
menteurs
(tests où
l'on fait
croire à
certains
changements
sans qu'ils
existent)
en anglais
:
____
John Dunlavy
et les câbles
d'enceinte
:
http://www.nytimes.com/library/tech/99/12/circuits/articles/23down.html
____
Amplificateurs
(Bryston
contre Onkyo)
:
http://www.diyaudio.com/forums/showthread.php?s=&threadid=12752
Mesures
et test
ABX de câbles
d'enceintes
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?showtopic=12941&st=50&#entry135916
Mesures
et test
ABX (positif)
de câbles
d'enceintes
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?showtopic=14082&st=25&p=148461&#entry148461
précisions
utlies en
français
ici : http://chaud7.forum-gratuit.com/viewtopic.php?p=6314#6314
Un
test ABX,
réalisé
avec de
la musique
classique,
sur les
codec lossy
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?showtopic=36465
Test
sur des
extraits
lowpass
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?s=06199035362590b658b70d1d9c2aeae2
&showtopic=36432&st=0&p=321292&#entry321292
Tests
de ionostat
-en français-
:
http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?t=29760965&postdays=0&postorder=asc&start=90#168437829
(échec)
index.html/04actu/04musik/ecoute_audiophile.htm
(ABX 8/9,
mais sans
tirage au
sort )
Etude
(tests en
aveugle
inclus)
sur le son
des CDs
(tous les
liens sont
en anglais)
:
The numerically-Identical
CD mystery,
Ian Dennis
and Julian
Dunn.
http://dspace.dial.pipex.com/town/pipexdsl/q/aqty24/downloads/cdinvest.pdf
>>
A mettre
en perspective
avec la
théorie
du jitter,
exposée
par Bob
Katz pour
expliquer
toutes les
différences
audibles
entre originaux
et copies,
ou entre
drive numériques
Et avec
les indications
de Bruno
Putzeys,
qui aurait
mesuré
la distortion
en sortie
analogique
de lecteur
de CD
Test
en aveugle
(en anglais)
entre deux
lecteurs
de CDs:
http://diy.cowanaudio.com/blind.html
Divers
tests de
lecteurs
de CD en
français
( ABX 8/8
) :
http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?p=169329500
Câbles
de modulation
reliant
une sortie
pré-out
à
un casque
- en français
- (ABX 20/20)
:
http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?t=29781210&postdays=0&postorder=asc&start=480
Diverses
copies analogiques
- en Anglais-.
Succès
sur une
carte son
SB64
et sur une
copie de
platine
CD vs extraction
numérique
directe
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?act=ST&f=21&t=6651
Vinyle
direct contre
vinyle numérisé
48 kHz 16
bits - en
Anglais-
(échec)
: http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?act=ST&f=21&t=7953
Test
de rien
du tout
(ABX 12/13)
:
http://www.hydrogenaudio.org/forums/index.php?showtopic=6651&st=25&p=70284&#entry70284
>>
Ben oui,
des fois
le hasard
s'en mèle
ABX
Double Blind
Test Results:
Wires:
http://www.provide.net/~djcarlst/abx_wire.htm
Test
d'écoute
en double
aveugle
- Câbles
de modulation
http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?t=29781210
|
|