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Quels CDs écouter ? Pour
contrôler le résultat auditif de vos câbles
HP (ceux que vous avez déjà, ceux que vous
venez de réaliser après avoir lu ces pages
ou ceux du commerce que vous pourrez vous faire prêter
pour un essai) je ne vais pas vous indiquer un quelconque
CD de tests ou de plages musicales comme ceux publiés
régulièrement par la presse spécialisée
HiFI. Les vôtres peuvent suffire. Vous les connaissez
bien. Ecoutez-les et en premier chef écoutez ceux
qui ont une prise de son de qualité, en concert
live si possible. L'examen
de passage Le
sujet: le trio pour piano n°2 en mi
bémol maj. opus 100
2°) Une épreuve de 'visée':
3°) Une épreuve de 'goûter':
4°) Une épreuve de 'force' et de 'rapidité':
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Téléchargez
ici gratuitement le questionnaire QCM au format
Adobe acrobat .pdf, avec mes commentaires associés.
Imprimez-le en plusieurs exemplaires si vous envisagez
plusieurs écoutes comparées de câbles
étalées dans le temps (Nbre d'écoutes
à comparer: minimum 2, vivement conseillé
4 ou 5). |
Le son du Guarnerius del Gesu
Si en dépit de la mise en oeuvre des câbles HP décrits sur ces pages, le son du violon d'Isaac Stern reste criard, voire désagréable ou au contraire sourd et cotonneux, ne jetez pas encore à la poubelle votre lecteur CD, votre ampli et vos enceintes acoustiques. Tout n'est pas perdu et à peu de frais vous pouvez encore espérer sauver la situation. Ce qui est sous vos appareils est en effet au moins aussi (et à mon avis même beaucoup plus) important que ce qu'il y a dedans (l'électronique) ! Cliquez ici
Niccolò Paganini, Jascha Heifetz, Isaac Stern, Pinchas Zukerman, Arthur Grumiaux , Sarah Chang, Shlomo Mintz etc. ont joué ou jouent sur des violons fabriqués par le célèbre luthier Bartolomeo Giuseppe Antonio Guarneri. Isaac Stern a possédé un autre Guarnerius del Gesù de 1740, appelé le « Ysaÿe ». C'est avec cet instrument que le grandissime violoniste belge (Eugène Ysaÿe) a créé le Poème de Chausson.
Biographie d'Isaac Stern: Sony Classical
Lu sur le forum Abeuille musique: "Le mystère du violon de Stern, le Guarnerius "Vicomte de Panette" est résolu, si l'on en croit la revue italienne "Amadeus"du mois de mars.
Ce n'est pas Laurent Korcia mais Renaud Capuçon qui joue le fameux Guarnerius.
Ce violon,acheté par une banque suisse (Bsi), est confié au jeune violoniste français, ancien élève d'Isaac Stern de 1998 à 2000, partenaire de Martha Argerich. Capuçon a été nommé en 2005, "Solista instrumentale dell'anno" au Festival de Lugano.
"Nous soutenons la musique comme nous soutenons l'art contemporain", a expliqué le président de la Bsi, Alfredo Gisy en présentant le Guarnerius.
La première rencontre entre Capuçon et l'instrument a été foudroyante...
"J'ai joué pendant des années un Stradivarius excellent ayant appartenu à Kreisler, mais après avoir pris en main ce Guarnerius le Strad n'existait plus.. Ce violon a un son très puissant, une voix masculine mais qui respecte les traits plus féminins du Strad... Je compte dans les prochains mois le mettre à l'épreuve avec les concerti romantiques: Brahms, Beethoven et sûrement la Sérenade de Bernstein, que j'ai entendue jouer par Stern avec ce violon." (Renaud Capuçon,cité par "Amadeus")....et aussi "...j'ai entendu hier ce fameux Guarnerius/Isaac Stern, et le Goffriler de Gauthier, puisque les deux frères jouaient en duo dans le festival que j'anime.
Instruments fabuleux, les deux. La sonorité profonde du Goffriler... mais puique le fil était sur le violon, parlons-en. Une densité exceptionnelle, un mordant ! la plénitude - et en plus nous avons bénéficié de l'acoustique de la salle, un peu sèche peut-être pour les instrumentistes, mais son bien projeté dans la salle, et très analytique ..."
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Quand les murs et les enceintes disparaissent... Une chaîne HiFi de qualité, équipée des câbles HP qui lui conviennent, a un pouvoir magique, celui de faire disparaitre le mur du fond, les murs latéraux et même les enceintes acoustiques. La scène sonore s'étale de façon panoramique régulière débordant sur les côtés au delà des enceintes qui semblent ne plus émettre le moindre son. Il n'y a plus de 'front' musical mais un vaste espace situé en retrait derrière le plan des enceintes dans lequel les instruments surgissent de façon naturelle. La profondeur et la largeur de cet espace se modifient à chaque prise de son pour reproduire les dimensions et l'acoustique du lieu de l'enregistrement. Et il est nul besoin de SACD multicanal 5.1 pour parvenir cela. L'évidence de la 'matérialisation' des instruments subjugue le cerveau qui croit dès lors à cette source, sans se poser la moindre question. C'est ce que j'appelle le 'mentir vrai', un mensonge qui fait totalement oublier la technique et qui laisse la place à la seule musique. Vous
pensez que seules des chaînes prestigieuses et très
coûteuses sont capables de cela? Détrompez-vous,
un simple ampi Mosfet 2x25w, un lecteur CD-SACD bidouillé,
quelques fils, quelques éponges à récurer
et 2 haut-parleurs large bande montés sur un baffle plan
(open-baffle dipole) suffisent. Des HP large bandes et de qualité
existent depuis des prix abordables chez Fostex, Ciare, Davis,
ou encore Visaton
(B200). jusqu'à des larges bandes de très haute
qualité chez Supravox,
Fertin
Mitsubishi
ou PHY HP
. Un tel ensemble bien optimisé et judicieusement placé
dans une pièce de 20 à 25m2 peut en remontrer à
des systèmes 20 fois plus onéreux! |
Guarnerius ou Stradivarius Ce Trio n°2 Opus 100 de Schubert a aussi fait l'objet d'un magnifique CD chez Sony Classical (SK 62 695) enregistré en 1996 par le trio Immerseel - Beths - Bylsma. Outre l'interprétation, il est aussi intéressant par les instruments utilisés. Vera Beths joue sur un Stradivarius de 1727, Jos Van Immerseel joue un pianoforte Tröndlin du début XIXè et Anner Bylsma joue sur un violoncelle Gianfrancesco Pressenda de 1835. C'est un régal de gourmet de comparer les timbres avec ceux de la version Stern - Istomin - Rose. On sera toujours étonné du côté typé presque "mâle" du Guarnerius allié à une puissance d'émission et de projection incomparable. Côté piano le pianoforte est décidément très attachant et selon moi, comme dans Mozart, il correspond mieux à ces oeuvres intimistes que le piano moderne. Je ne sais pas sur quoi joue Léonard Rose (je crois que ce serait un Amati de 1662) mais ce dont je suis sûr c'est que son violoncelle ne peut pas être un objet... mais un être vivant fait de chair et d'âme. |