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Archives des billets de l'Audiophile AA anciennement publiés sur l'annuaire apiguide.net, aujourd'hui disparu. (de ce fait les liens externes sont donc en grande partie non actifs) |
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Les archives de l'Audiophile AA
GLOSSAIRE HI-FI
Vocabulaire hi-fi audio
Le sens des mots dans les tests d'écoute critique en stéréo
Petit guide des principaux mots-clés de l'audiophile apiguide
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Notation des critères
Les aspects du rendu sonore auxquels j'attache le plus d'importance sur ma chaine Hi-Fi, sont signalés par des diapasons:
les plus difficiles à réussir pleinement, mais aussi les plus indispensables... à ne surtout pas rater, quitte à y passer du temps.
un peu plus faciles à maîtriser.
faciles, mais à ne pas négliger pour autant.
Enfin ce n'est pas parce qu'un critère n'a aucun diapason qu'il serait pour autant insignifiant, tout s'entend sur un bon système. C'est seulement quand aucun point n'est faible que l'on peut espérer profiter d'un grand système, d'une musicalité exceptionnelle.
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Mots-clés:
Coloration |
On appelle coloration ce qui modifie le spectre sonore, par analogie avec la lumière. Un corps est coloré quand il absorbe toutes les longueurs d'ondes, sauf celle dont il affiche la couleur.
On utilise souvent du bruit blanc (son qui contient toutes les fréquences sonores à intensités égales, à l'instar du blanc qui contient toutes les couleurs) ou du bruit rose (qui contient toutes les fréquences sonores à intensités décroissantes avec la fréquence, plus conforme à ce qui existe dans la nature) pour mettre en évidence une, ou des, colorations. Le constat est assez facile à faire à l'oreille. Dans les 2 cas, bruit blanc ou bruit rose, la coloration se manifestera par une accentuation ou plus souvent par une atténuation sur un secteur (ou plusieurs) du registre sonore. Un son très coloré peut confiner à la caricature. On le constate alors aisément sur la voix parlée.
Par contre un son un juste peu coloré est plus pernicieux car il va habituer l'oreille à ce son déformé qui risque de devenir sa référence auditive. C'est un peu comme quand on s'habitue à manger trop salé, le retour à un plat normal parait fade et on resale. Ecouter coloré est donc un danger sournois à éviter. Le meilleur remède reste quelques vrais concerts en direct, avec de vrais instruments acoustiques non amplifiés pour retrouver des références auditives saines. A défaut de CD de bruit blanc, si on dispose d'un Tuner FM, on peut très bien utiliser pour faire ses réglages le souffle inter-stations en choisissant une plage loin de tout émetteur.
Quand on parle de la couleur d'une salle, de la salle de concert ou de la pièce d'écoute du domicile, couleur est alors synonyme d'acoustique (voir ce mot)
Et un peu de couleur en plus par ci par là!
Une coloration peut être agréable à l'oreille, alors en quoi serait-elle néfaste? Les correcteurs de tonalités sont là pour ça! Non?
La coloration est néfaste en ce que la chaine n'est plus un intermédiaire neutre mais devient un instrument de musique qui s'ajoute à ceux qu'elle reproduit. Certes la neutralité absolue d'une chaine Hi-Fi est chose impossible, aucune ne peut y prétendre, mais ce n'est une raison pour s'éloigner délibérément de cet idéal. Posez-vous la question: pourquoi faudrait-il qu'une reproduction neutre soit peu flatteuse, fade et ennuyeuse? Le problème n'est-il pas ailleurs, et sa solution ne passerait-elle pas par l'euphonisation plutôt que par les correcteurs de tonalité? (voir ce mot) |
Continuité |
définit la géométrie d'une scène sonore qui s'étale de manière régulière sur toute la largeur de l'espace entre les enceintes, voire même au delà à droite et à gauche, sans aucune rupture, sans pointillé et à fortiori sans trou central. Le constat d'un tel trou central, s'il n'est pas dû à une mauvaise prise de son, correspond le plus souvent à un déphasage entre les deux canaux D et G. Il suffit alors d'inverser les fils sur les bornes + et - d'une seule des deux enceintes pour constater que le trou central se remplit. Le home-cinéma multicanal comble ce trou central par un haut-parleur central et un canal dédié, ce qui, sur un bon système Hi-Fi stéréo, est totalement inutile. |
Crédibilité |
mesure la capacité du système Hi-Fi à reproduire une musique que le cerveau prendra pour naturelle et non jouée par des haut-parleurs. On doit avoir le sentiment que les murs de la salle d'écoute disparaissent, remplacés par ceux du lieu supposé de la prise de son.
L'homme étant d'abord un être visuel, la crédibilité passe énormément par la bonne localisation géographique (visuelle mais ici virtuelle) des musiciens, en largeur et en profondeur. Elle passe ensuite par une densité des sources sonores qui ne doivent pas rendre une image instrumentale plate mais avoir une épaisseur, une consistance. Enfin il doit y avoir une parfaite cohésion entre la vue et le son, qui doit sembler jaillir d'un seul et même endroit, avec la même vivacité que si on se trouvait en direct, au concert.
Aucun son ne doit sembler sortir des haut-parleurs qui doivent donner l'impression de ne pas fonctionner. La scène sonore doit s'étaler largement derrière la ligne des haut-parleurs, avec plus ou moins profondeur selon la nature de l'enregistrement. Sur les grandes formations l'image débordera même à droite et à gauche des enceintes, formant avec le point d'écoute un angle en V supérieur à 60° (70 voire 80 ou 90°). Sur des prises de son stéréo à deux micros de type tête artificielle, il est possible de "matérialiser" le son dans l'espace jusqu'à un mètre devant l'auditeur (voir le CD test "bruits de rue et de moto") tout en ayant une profondeur quasi infinie derrière les enceintes.
Le temps nécessaire à "entrer dans la musique" sera d'autant plus court que la crédibilité sera plus forte. Sur un très bon système, c'est instantané. On y croit dès que la musique commence à jouer.
Votre cerveau sait ce qui est vrai...
Il vous est probablement arrivé de vous promener dans une rue et d'entendre s'échapper de la musique par une fenêtre ouverte, un violon, une flûte, une clarinette, un piano... parfois, vous avez dû faire la réflexion: "Tiens, il joue sacrément bien, il doit préparer son concours du conservatoire" et pas un seul instant vous ne vous êtes dit que vous entendiez un CD passer sur une chaine hi-fi... Non, c'était bien l'instrument joué en direct, sans le voir jouer mais sans le moindre doute, même entendu à plusieurs dizaines de mètres, et la question ne vous a pas effleuré l'esprit tant c'était crédible... et pour cause! |
Définition |
ou résolution. Dans son sens informatique elle détermine la quantité d'information d'un format. Le terme est utilisé en vidéo et en photo. Ainsi une image TV en définition standard
a une résolution de 720x576 pixels et passe en
1920x1080
en haute définition (HD). Le format audio PCM ou WAV du CDaudio représente une définition de qualité avec un flux d'informations de 1411 kilobits par seconde. Par comparaison le format MP3 représenterait la basse définition avec un flux de seulement 128 kbps (soit 11 fois moins d'informations). Le format SACD 1 bit DSD offre un flux de 2822 kbps, soit le double du CD audio(*).
La définition en rendu sonore va donc refléter la précision, la finesse avec lesquelles le son est reproduit, avec un maximum de détails, d'informations.
A l'écoute, un rendu sonore est défini quand on peut identifier et suivre aisément les lignes mélodiques, distinguer les voix ou les instruments dans un groupe très fourni, un choeur ou un grand orchestre.
La définition peut aussi caractériser des aspects particuliers. Le mot "ciselé" est parfois utilisé pour décrire une impression de définition très marquée avec des attaques de notes très franches. Par analogie, on parle aussi de netteté des contours, de son "cerné". Ces deux derniers aspects peuvent devenir des défauts s'ils sont trop marqués. A ne pas confondre avec lisibilité (voir ce mot)
(*) En théorie le rendu sonore du SACD devrait être deux fois plus défini que celui d'un CD. Or à l'oreille il n'en est rien, cela ne s'entend pas tout simplement parce que le format du CD contient déjà toutes les informations audibles par l'être humain. L'intérêt du SACD est essentiellement le multicanal en 4, 5 ou 6 canaux... et pour l'éditeur la protection anticopie. La différence de son entre CD et SACD est essentiellement due à la différence de support, au meilleur suivi de piste, à la longueur d'onde du laser, et à un moindre jitter... et peu ou pas à la définition du phonogramme en soi. |
Délié |
fluidité et souplesse sonore. Les sons coulent naturellement, les lignes mélodiques se déroulent en courbes douces, harmonieuses. Le rendu musical est empreint d'une sérénité de bon aloi. Le delié fait rarement bon ménage avec les duretés, notamment sur le haut médium et dans l'aigu.
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Extraits du
guide de l'euphonie
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SARD = Super Audio Ram Disk (par analogie avec le Super Audio Compact Disque)
Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés, car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement 1000 fois plus court que les disques durs. Ils sont cependant limités par la taille de la mémoire centrale. Pour chaque session musicale, le fichiers audio y sont placés pour y être lus.
[suite...]
What's SARD ?
Super Audio Ram Disk is an audiophile Hi-Fi treatment that can be done on any simple 16 bits, 44.1 kHz, wav file ripped from any good Compact Disc Audio or hybrid SACD... [more...]
Le SARD en bref:
1) Ripp CDaudio => Disque dur 16b/44.1kHz
2) Conversion 32bits/44.1kHz
3) Réduction en 16b/44.1kHz avec ajout de dither triangulaire 0.7 bit
4) Montage du fichier audio obtenu en Ramdisk NTFS formaté en 64 Ko
5) Lecture par player 32bits , rééchantillonnage 176.4kHz
NB. Ces opérations sont automatisables en traitement par lot ( batch processing )
L'ultime qualité audio
SARD+ et SARD++
Même configuration que ci-dessus pour le SARD, mais avec un Ramdisk monté en exFAT (FAT64) et formaté en clusters de 512 Ko (script fourni) |
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