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Archives des billets de l'Audiophile AA anciennement publiés sur l'annuaire apiguide.net, aujourd'hui disparu. (de ce fait les liens externes sont donc en grande partie non actifs) |
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Les archives de l'Audiophile AA
GLOSSAIRE HI-FI
Vocabulaire hi-fi audio
Le sens des mots dans les tests d'écoute critique en stéréo
Petit guide des principaux mots-clés de l'audiophile apiguide
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Notation des critères
Les aspects du rendu sonore auxquels j'attache le plus d'importance sur ma chaine Hi-Fi, sont signalés par des diapasons:
les plus difficiles à réussir pleinement, mais aussi les plus indispensables... à ne surtout pas rater, quitte à y passer du temps.
un peu plus faciles à maîtriser.
faciles, mais à ne pas négliger pour autant.
Enfin ce n'est pas parce qu'un critère n'a aucun diapason qu'il serait pour autant insignifiant, tout s'entend sur un bon système. C'est seulement quand aucun point n'est faible que l'on peut espérer profiter d'un grand système, d'une musicalité exceptionnelle.
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Mots-clés:
Bas médium |
En Hi-Fi, le mot médium (voir ce mot) désigne la zone des moyennes fréquences, intermédiaire entre le grave et l'aigu sans que cette zone soit délimitée par une frontière précise au sein de la gamme de fréquences 20Hz à 20000Hz (cliquez) communément admises comme perçues par l'oreille humaine.
Le bas-médium en constitue le début, la partie la plus grave du médium. Pour les haut-parleurs dédiés à cette bande de fréquences, le médium couvre une zone de 150 Hz à 1500Hz voire 3000 Hz. La bande de fréquence "bas-médium" peut se confondre en partie avec celle de haut-grave couvrant la bande
100 -160Hz.
La voix humaine ainsi que la plupart des instruments de musique (à part quelques exceptions comme le piano, l'orgue ou le piccolo...) produisent habituellement des fréquences comprises entre 100 Hz et 4000 Hz. Le bas-médium serait donc comprise entre 150Hz et 300Hz.
Au piano cela correspondrait à l'octave qui va du Ré3 (147Hz) au Ré4 (294Hz). En voix humaine cela correspondrait plus ou moins au baryton (110Hz - 425Hz).
C'est une zone très riche où se forment les sons fondamentaux de nombre d'instruments de musique. Cette zone donne du corps au son, de la matière (voir ce mot), et en particulier aux voix humaines (on parle alors de "coffre"). C'est à mon sens une zone à peauffiner tout particulièrement dans un système Hi-Fi car si elle est déficiente on perd de l'incarnation, on perd du timbre et on perd un certain sens du discours musical, à l'inverse trop accentuée on colore artificiellement le rendu sonore. Certes la coloration d'un bas médium un peu trop accentué est avantageuse et souvent très agréable à l'oreille, voire confortable... mais cela reste un artifice. La Hi-Fi de haut niveau est l'art délicat du compromis entre le trop et le trop peu. Cela ne peut se mesurer qu'à l'oreille.
Frequency Range of Vocals and Musical Instruments |
Battement |
Le battement est une interférence entre deux sons de fréquences légèrement différentes, faisant percevoir un troisième son ou une simple pulsion si le nouveau son émis est en dehors des limites audibles.
Lorsque l'oreille entend simultanément deux sons de fréquences proches, elle perçoit une fréquence moyenne agrémentée d'un battement dont la fréquence est la différence de fréquence des deux sons (on parle de sons différentiels). En Hi-Fi les phénomènes de battement ou de sons différentiels expliquent en partie pourquoi la bonne reproduction du registre aigu est importante, même auprès d'auditeurs qui, après la quarantaine, n'entendent plus les fréquences pures au delà de 12 ou 13 kHz. Le phénomène vaut aussi pour le registre grave combiné au mélange des harmoniques supérieurs (reconstitution du son fondamental absent par ses seuls harmoniques 2,3,4,5). L'écoute en stéréo ajoute encore sa propre touche. Le phénomène de battement binaural a été découvert en
1839 par Heinrich Wilhelm Dove, ce n'est donc pas nouveau. Le cerveau est en mesure de percevoir, de ressentir, des sons très graves ou très aigus que l'oreille, en test "médical", théoriquement n'entend pas ou que très faiblement. Le spectre sonore en matière musicale ne se découpe pas en tranches, car tout réagit sur tout, y compris les sons masqués et/ou soi-disant inaudibles. |
Brillance |
Elle reflète une accentuation subjective des fréquences aiguës, leur donnant une luminosité artificielle souvent flatteuse et donc fréquente chez les constructeurs d'enceintes acoustiques qui cherchent à rendre leur produit attractif à défaut d'être neutre. Un soupçon de brillance ne s'accompaqne pas forcément d'agressivité et peut venir compenser judicieusement une acoustique un peu trop mate de la salle d'écoute. Tout est une question de dosage. Si elle devient systématique et se constate même sur des sons mats et qui devraient le rester, c'est qu'il y en a trop! |
Clarté |
qualifie une image sonore limpide, sans zone d'ombre ou d'opacité susceptible de masquer des informations musicales. La clarté ne signifie pas pour autant que les plans sonores soient respectés ni qu'il circule de l'air entre les pupitres. Une image sonore peut être claire mais plate, sans relief, tout dépend de la prise de son et du mixage. Mais si on est sûr de la qualité de la prise de son pour l'avoir écoutée sur un système performant, alors le challenge sera de garder la clarté et de retrouver un étagement correct des plans sonores, du relief, sur le système en cours de réglage.
La clarté ou netteté ne doit pas être le résultat d'un artifice simplificateur, comme supprimer le son flou pour ne garder que le son net. Elle ne doit pas avoir été obtenue par la soustraction d'informations soi disant masquée ou secondaires comme le font les systèmes de compression (MP3, WMA etc.) qui ne laissent subsister dans le pire des cas (128 kbps) qu'une enveloppe de son, un contour net, certes, mais vide de vrai contenu. Cet appauvrissement n'est acceptable que sur des musiques à consommer, frustres, écoutées d'une oreille distraite. Tout mélomane sait que plus une structure musicale est complexe, plus grande est la part des éléments qui restent dans l'ombre à la première audition. C'est au fur et à mesure des écoutes que vont se révéler les détails, les finesses, les subtilités, la diversité des timbres, des plans, les intentions au second degré... et sur les grandes oeuvres classiques la richesse est quasi infinie. Même après avoir écouté cent fois un morceau durant des années, la cent unième fois vous le redécouvrirez encore sous un autre angle. Le morceau n'aura pas changé sur son CD mais vous oui et votre façon de l'apprécier aussi... c'est l'énorme avantage du classique que de traverser les âges et transcender les modes et de vous accompagner toute votre vie. |
Cohérence |
qualifie l'homogénéité globale de l'image sonore. Le dosage de chaque paramètre parait équilibré et harmonieux: définition, dynamique, impact, équilibre spectral, localisation, relief...
Une chaine semble avoir une restitution cohérente
quand les différents registres (voir ce mot) sont équilibrés mais quand ils sont égament définis et dynamiques avec une localisation stable et précise.
Ce critère se manifeste par l'incapacité pour l'auditeur même attentif, d'isoler vraiment l'un ou l'autre de ces paramètres... et de les critiquer. Rien ne fait tâche, on ne ressent rien d'anormal ni en trop ni en moins, et c'est très bon signe. Rien à redire, et le "no comment" est dans ce cas un excellent satisfecit. C'est bien connu, "les gens heureux n'ont pas d'histoire".
Un système cohérent peut ne pas être totalement fidèle, ce n'est pas grave et il reste toujours acceptable, un peu comme on accepte un parti-pris, au même titre qu'un morceau ne sera pas dénaturé si on en change la référence de base avec un La3 à 442Hz au lieu de 440 Hz (au fil des années le La3 a évolué entre
392 et 415 Hz ) |
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Extraits du
guide de l'euphonie
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SARD = Super Audio Ram Disk (par analogie avec le Super Audio Compact Disque)
Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés, car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement 1000 fois plus court que les disques durs. Ils sont cependant limités par la taille de la mémoire centrale. Pour chaque session musicale, le fichiers audio y sont placés pour y être lus.
[suite...]
What's SARD ?
Super Audio Ram Disk is an audiophile Hi-Fi treatment that can be done on any simple 16 bits, 44.1 kHz, wav file ripped from any good Compact Disc Audio or hybrid SACD... [more...]
Le SARD en bref:
1) Ripp CDaudio => Disque dur 16b/44.1kHz
2) Conversion 32bits/44.1kHz
3) Réduction en 16b/44.1kHz avec ajout de dither triangulaire 0.7 bit
4) Montage du fichier audio obtenu en Ramdisk NTFS formaté en 64 Ko
5) Lecture par player 32bits , rééchantillonnage 176.4kHz
NB. Ces opérations sont automatisables en traitement par lot ( batch processing )
L'ultime qualité audio
SARD+ et SARD++
Même configuration que ci-dessus pour le SARD, mais avec un Ramdisk monté en exFAT (FAT64) et formaté en clusters de 512 Ko (script fourni) |
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