Le coin audiophile pour les mélomanes

Pistes pour améliorer le son d'une chaîne hi-fi

Câbles Audiophiles
pour Haut-Parleurs
à faire soi-même (do it yourself - DIY)

L'art délicat d'allier les contraires
  • comment avoir à la fois la finesse et l'ampleur?
    la proximité mais aussi la profondeur?
  • comment avoir une dynamique réaliste
    sur les pianissimi comme sur les tutti orchestraux
  • comment avoir des sons graves bien fermes,
    des aigus cristallins mais aussi des voix humaines
    naturelles et incarnées? ...
    bref comment faire pour que toutes les qualités de votre chaîne HiFi soient respectées... et cela sans dépenser des sommes folles pour acheter de simples câbles pour vos haut-parleurs!
    Opinions d'utilisateurs:
    ils ont essayé ces câbles - cliquez


Le constat de départ

Tout le monde de la HiFi s'accorde sur le fait que les câbles de gros diamètre sont "bons" pour les fréquences graves, que les fils extrêmement fins sont eux "bons" pour les sons aigüs... Hélas les gros câbles H.P. en cuivre OFC constitués de plusieurs torsades de brins très fins s'avèrent souvent décevants à l'écoute avec un médium pauvre, un haut médium criard, avec des duretés sur les violons et les voix, une scène sonore avancée, étriquée et plate. Certains avancent l'hypothèse que dans les câbles multibrins, le courant à tendance à passer d'un brin à l'autre tout au long de la longueur du câble et que cette circulation "latérale" par contact n'est pas bonne à l'écoute. Cette explication vaut ce qu'elle vaut. Scientifiquement il n'y aurait aucune raison pour que 2 fils pour haut-parleurs ayant les mêmes résistance ohmique, inductance et capacité aient un rendu soore différents.

La quête du Graal: le câble parfait?

Toujours est-il que nombreux sont ceux qui ont recherché d'autres solutions, plus satisfaisantes auditivement que le simple bout de fil en scindex, avec plus ou moins de bonheur, avec tous types de fils: câble réseau, câble PTT, corde à piano, coaxial TV, fils parallèles, fils tressés, fils polarisés, fil carré ou rectangulaire, fil gainé de soie, de coton ou de téflon, fils blindés, fils en argent, en alu, en or etc.

Des paramètres entièrement connus et maîtrisés... voire!.

Certains regardent cela d'un oeil amusé car ils sont persuadés qu'un câble est entièrement décrit par ces seules 3 caractéristiques: la résistance ohmique, l'inductance, la capacité.
D'autres, dont je suis, pensent que les causes "d'infidélité" musicale sont multiples et sont peut-être plus complexes et loin d'être toutes analysées, répertoriées, quantifiées. La qualité du cuivre ou d'autres métaux (et/ou impuretés) peut jouer sur le son, le mode "asymétrique" de branchement des enceintes ou la position relative des câbles peut générer des perturbations, au même titre que la soudure des câbles sur une fiche ou sur une borne ou encore la simple proximité du câble avec le sol. La soudure, par exemple, crée en fait une interface de micro-contacts irréguliers (d'où ma manie de faire une double soudure avec 2 étains à températures de fusion différentes dont un à l'argent). Une connexion soudée apporte ainsi une couleur spécifique et ajoute parfois un voile souvent nuisible à la "transparence". Ainsi donc bien des paramètres jouent sur les caractéristiques électriques et sur le résultat d'écoute: le métal utilisé, la section, la longueur, la forme (cylindrique ou autre), le nombre de brins, l'écartement entre le câble aller et le câble retour, la distance au sol du conducteur, la nature de l’isolant...

La solution est d'une évidente simplicité!

Elles consisterait à garder ce qu'il y a de bon, à ajouter ce qui manque, à rendre symétrique ce qui ne l'est pas, et à éviter toute connexion soudée. Ben voyons... comme c'est facile! il suffit de lire les pages des quelques liens mentionnés ci-contre en colonne de gauche pour se rendre compte de la multiplicité des solutions trouvées par de nombreux audiophiles, solutions aussi diverses que contradictoires. Quant aux câbles ésotériques vendus au prix de l'or... je n'ai rien contre le commerce et la contribution financière volontaire des gens qui ont de l'argent à ficher par la fenêtre... mais c'est loin d'être mon cas.

Sommaire

1°) Le matériel nécessaire
2°) Fabrication des câbles
3°) Mise en oeuvre
4°) Tests d'écoute


Les fausses bonnes idées

- Croire que faire des câbles très courts devrait minimiser leur influence en deçà de ce qui serait audible. Je vous avoue que moi aussi j'y ai cru un temps (c'était il y a fort longtemps) car mes amplis sont des blocs mono placés 1m derrière mes enceintes. Grosse erreur! même 1m de câble suffit pour tout dégrader.
- Croire qu'acheter des câbles (même hors de prix) va métamorphoser votre chaine Hi-Fi. C'est possible, mais le meilleur câble du monde étant par définition celui qui n'enlève ni n'ajoute rien, il ne sera que le révélateur des qualités ou des faiblesses des maillons de la chaine hifi placés en amont.
- Croire qu'un câble HP très cher "marchera" toujours mieux chez vous qu'un câble pas cher!. Faux ! A mon avis aucun câble ne peut être ni parfait ni universel car il est un intermédiaire entre l'ampli et les enceintes, lesquels peuvent avoir une infinité de caractéristiques différentes, sans compter que la longueur de câbles va varier selon les installations. Chaque cas est donc particulier, unique, comme vos oreilles, votre manière de percevoir la musique, vos goûts musicaux.
- Croire que la solution de votre problème de câbles H.P. est sur ces pages du coin audiophile Apiguide. Non, oui, peut-être... il faut essayer et écouter... et comme ce que je décris ici n'est pas très onéreux ni bien compliqué à réaliser, alors avec un peu de chance, vous serez content du résultat.




 

Quand sait-on que l'on a enfin trouvé le "bon" câble pour ses haut-parleurs?

Difficile question! Pour les bidouilleurs comme moi, la réponse se trouverait dans le fait que depuis maintenant une vingtaine d'années chaque fois que je m'amuse à tester un nouveau câble, le résultat s'avère moins bon. Vous pourriez penser que depuis plus de 40 ans que je "trafique" ma chaine hifi il m'aurait donc fallu déjà 20 années pour trouver le bon câble? Non, car tout dépend de la configuration ampli/enceintes, qui bien sûr a évolué chez moi au fil du temps.

La preuve inverse

Un câble inadapté à votre système peut être excellent dans un autre contexte. Ainsi un gros câble OFC réputé et utilisé par un ami à sa grande satisfaction a donné un piètre résultat chez moi, au point que la mise en marche ou non du Ionostat® (voir mon dossier sur cet engin bizarre) ne faisait plus apparaitre la moindre différence ni en scène sonore, ni en timbres, ni en dynamique! C'est dire la dégradation que peut apporter ce simple bout de fil... et donne bien du même coup la limite du ionostat qui en aucun cas ne rend bon ce qui est mauvais à la base!

En pratique

L'idéal serait de vous faire prêter un ou deux câbles "très chers et réputés" par différents magasins spécialisés en hifi haut de gamme (ils prêtent mêmes les câbles les plus onéreux ... moyennant une caution). Ecoutez ainsi 4 ou 5 câbles différents chez vous sans bourse délier. Ensuite fabriquez le câble que je décris ici, écoutez... et tirez vos propres conclusions. Vous ferez peut-être une sérieuse économie.

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Données techniques Cu,
caractéristiques & mesures

Pour tout savoir sur le cuivre et les câbles pour haut-parleurs... voici un long article en français sur le forum L'audiophilie des gens heureux Index du Forum -> L'audiophilie en pratique

Un exemple de câble peu générateur de MDI ...

Le constructeur PhyHP du réputé haut-parleur large bande du même nom préconise un câble 3 conducteurs ø 2 = 3,1416 mm2 mono brin , en cuivre pur recuit argenté, isolé coton naturel hydrophobe . Pour avoir été un grand amateur en son temps du HP Supravox T215 SRTF dont PhyHP est le digne émule, j'aurais tendance à lui faire confiance. Mais comme ce type de câbles n'est pas facile à faire soi-même, j'ai fait avec les moyens du bord.