Apiguide
a prêté ses pages à un mélomane, L'Audiophile Apiguide (AA) qui veut bien exposer les résultats de
quelques décennies de recherches personnelles
en matière de reproduction sonore très
haute-fidélité... ou qui publie des billets plus généraux sur la musique et la hi-fi, , comme celui-ci...
Les archives de l'Audiophile AA MUSICOPHILE MELOMANE AUDIOPHILE HI-FISTE
Les réflexions d'un "Musiphoniphile"
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Question de nuances
Avec l'humour ironique qui lui était familier, Paul Valéry disait que « le vice commence quand on délaisse le tout pour la partie » - une phrase qui pourrait s'appliquer à beaucoup de hi-fistes et résume bien la perversité qui nous guette dès l'instant où l'on prend plaisir à écouter de la musique à travers ces boîtes qu'on appelle des haut-parleurs. Les prises de son modernes, qui ont quelque tendance à faire la part trop belle à la technologie et à privilégier le détail au détriment de l'ensemble, ne nous poussent que trop dans ce sens, celui de l'écoute fragmentaire, même s'il faut se garder de succomber à la tentation des généralisations abusives. Mais le fait est là : lorsque l'on utilise vingt microphones pour enregistrer un orchestre, il y a peu de chance pour que la cohésion de l'ensemble soit respectée. Nous sommes dès lors condamnés au détail, à ne nous intéresser qu'à lui. Or la musique déserte le détail, lequel, à mesure qu'il se resserre, n'est plus que son, que tranche de son. Elle ne fait que passer par lui, à travers lui - dès qu'on s'y arrête, elle n'y est déjà plus. Naturellement le son est le substrat de la musique. C'est lui qui la fait et non les notes. Il n'en demeure pas moins que; par un mystérieux paradoxe la fidélité au son ne coïncide pas toujours avec la fidélité à l'émotion, qui est l'âme même de la musique.
Là réside précisément toute la difficulté: quand on veut juger d'une chaîne haute fidélité, on verse naturellement dans l'erreur qui consiste à se concentrer sur des détails purement sonores - le bas médium est-il bon et l'extrême aigu chatouille-t-il l'oreille? Comme si au concert on se posait ce genre de question. Au concert il n'y a pas de boomer, ni de tweeter, il y a des musiciens qui jouent. En écoutant une chaîne, ce sont eux et eux seuls qu'il faudrait écouter. Il est vrai que beaucoup de matériels, dans toutes les gammes de prix, n'y invitent pas et incitent plutôt à se concentrer sur le son. Il y a tout lieu de penser dans ce cas que le lien invisible qui relie les notes et leur donne un sens musical n'est pas reproduit. Il n'y a pas de collier, il n'y a que des perles... Elles peuvent être belles, comme les sons peuvent être beaux sur certains systèmes sophistiqués qui passent superbement et avec une sorte d'implacable froideur à côté de la musique.
Toute la difficulté est d'analyser ce qui manque dans le son ainsi reproduit pour que la cristallisation de la musique vivante n'ait pas lieu. Un début de réponse est peut-être à chercher du côté de ces chaînes parfois colorées, tronquant le grave ou l'aigu et pourtant restituant la vie et la magie du mouvement musical. Il leur manque une certaine fidélité des timbres, mais dans le médium au sens large où est concentrée l'essentiel de l'énergie musicale (entre 200 et 4000 Hz environ), elles rendent parfaitement les nuances; c'est-à-dire les rapports d'intensité entre les sons et, plus finement, les fluctuations d'intensité à l'intérieur d'un même son. Là réside la vie.
Il suffit d'analyser une note tenue par un musicien pour en prendre conscience. On reconnaît que cette note tenue est émise par un musicien et non par une machine à ses infimes instabilités. Le son n'a pas une intensité constante. Les variations sont, certes, très faibles, mais elles existent. C'est dans cette aptitude à rendre les nuances les plus infimes qu'une chaîne laisse passer la vie, sans laquelle - cela va sans dire - la musique est lettre morte. Autre preuve: écoutez les sons filés d'un violoniste comme Salvatore Accardo dans le Concerto de Beethoven. Il attaque certaines notes fort, avec un vibrato ample (variation de hauteur et d'intensité), puis il réduit progressivement l'intensité du son et l'amplitude du vibrato, tout le resserrant (ce qui crée plusieurs niveaux de nuances) jusqu'à flirter avec le silence. Mais le travail sur le filé de la note, autrement dit sur son extinction, est si subtilement progressif qu'on ne sait plus très bien quand le son finit et quand le silence commence. De cette incertitude qui nous oblige à tendre tout notre être pour entendre, pour saisir ce passage fascinant de l'être au néant, surgit une forte émotion. Si le flou s'introduit alors dans la reproduction, ou une sorte de simplification dans le rendu des nuances, donnant l'impression que la note, au lieu de s'évanouir de façon impalpable, s'arrête brusquement, la magie de l'interprétation est immédiatement rompue. L'interprète nous laisse indifférent parce qu'il ne nous force plus à tendre l'oreille jusqu'à l'extrême limite de l'audible.
Dans une interprétation, l'essentiel réside dans ce travail sur l'infime. Qu'il s'agisse d'une attaque de note retardée d'une fraction de seconde (retard perceptible à condition qu'il n'y ait pas traînage ou d'écourtement dans le rendu de la note précédente) ou qu'il s'agisse d'un son filé ou plus largement d'un crescendo ou d'un diminuendo portant sur plusieurs notes - tout ce qui fait le mouvement de la musique, sa dynamique plastique, son frémissement vivant, peut se réduire principalement à des nuances. C'est ce qui explique d'ailleurs que des haut-parleurs anciens à très haut rendement, donc d'une très grande précision dans le rendu de la dynamique, y compris et surtout sur les plus petits signaux, tout comme certains amplificateurs à tubes avec des circuits très simples, malgré des colorations plus ou moins évidentes et l'omission de certains registres, réussissent à reproduire avec une fidélité troublante les interprétations dans toute leur intensité émotionnelle. Cela devrait faire réfléchir les concepteurs de matériel haute fidélité et les convaincre que la dynamique la plus riche d'un point de vue musical est celle qui s'épanouit vers le silence plutôt que vers le bruit.
J-M Piel, Diapason Juillet 1995
Petite pause musicale avec Salvatore Accardo
Conclusion
Pour conclure mon propos, je mettrais en avant la dernière phrase de l'éditorial de J-M Piel "la dynamique la plus riche d'un point de vue musical est celle qui s'épanouit vers le silence plutôt que vers le bruit." Elle résume à merveille la raison d'être de presque toutes mes recherches en matière d'euphonisation, en matière de lecture dématérialisée vraie, le SARD++. C'est somme toute le but ultime de toutes mes bidouilles et inventions bizarres...
De nombreuses bidouilles de l'Audiophile Apiguide, originales mais souvent très laides, peuvent heureusement se cacher facilement. Certaines ne sont d'ailleurs pas situées dans la pièce d'écoute, living room, séjour ou salon dédié au home-cinéma. Celles qui prennent place dans la pièce d'écoute sont toujours amovibles. Le WAF peut ainsi être préservé!
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Audio formats supported:
MP1, MP2, MP3, MPC, MP+, AAC, AC3, OGG, FLAC, APE, WavPack, Speex, WAV, CDA, WMA, S3M, XM, MOD, IT, MO3, MTM, UMX etc.
Video formats supported: AVI, ASF, WMV, AVS, FLV, MKV, MOV, 3GP, MP4, MPG, MPEG, DAT, OGM, VOB, RM, RMVB, TS, TP, IFO, NSV etc.
Le format SARD
L'ultime qualité audio
SARD = Super Audio Ram Disk (par analogie avec le Super Audio Compact Disque)
Un RAM-disque est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l'ordinateur, la mémoire vive, en tant que mémoire de masse, une fonction habituellement effectuée par les disques durs. Les temps d'accès sont grandement améliorés, car la mémoire vive a un temps d'accès approximativement 1000 fois plus court que les disques durs. Ils sont cependant limités par la taille de la mémoire centrale. Pour chaque session musicale, le fichiers audio y sont placés pour y être lus. [suite...]
What's SARD ?
Super Audio Ram Disk is an audiophile Hi-Fi treatment that can be done on any simple 16 bits, 44.1 kHz, wav file ripped from any good Compact Disc Audio or hybrid SACD... [more...]
Le SARD++ en bref:
1) Ripp CDaudio avec le Rippeur/graveur Phi² slim audiophile + EeePC en mode 100% autonome et euphonisés => Disque dur 16b/44.1kHz HDD en exFAT et clusters 2048 ko
2) Conversion du fichier wav en 32bits/44.1kHz
3) Réduction en 16b/44.1kHz avec ajout de dither triangulaire 0.7 bit ou mieux encore avec l'algorithme Mbit+ développé par iZotope.
Les fichiers wav sont traités une fois pour toutes, stockés sur le disque dur fixe ou mobile qui sert de CDthèque passive.
4) Montage du fichier audio obtenu en Ramdisk exFAT formaté en 2048 Ko
5) Lecture par player 32bits , rééchantillonnage 176.4kHz par la carte-son externe USB EMU 0202 ou 0204. Le player audio (AIMP2 version 2.50 312, à skin allégé réalisé par AA, gratuit ) doit être lui aussi placé dans le même Ramdisk que les fichiers audio
Le Ram optimizer 512k, version audiophile (version développée pour AA, gratuite), doit être lancé en boucle à 350 millisecondes durant la lecture
NB. Ces opérations sont automatisables en traitement par lot ( batch processing ) - scripts perso de AA fournis
Extraction numérique audiophile
Traitement acoustique & électromagnétique
(Les deux modules ISS et VIP de l'Audionizer AA sont complémentaires, mais chacun d'eux peut fonctionner en solo et parfois suffire selon le contexte local - appareils facilement réalisables en DIY à un coût très modique)
32 bits ditherisé sans support matériel, lecture en RAM 16 bits 44.1 kHz
(player en mode 32 bits interne)
32 bits ditherisé sur support DVD-R reprofilé, lecture en 24 bits 96 kHz
(lecteur DVD de salon Phi audiophile)
32 bits ditherisé sur support CD-R reprofilé, lecture en 16 bits 44.1 kHz
(lecteur CD de salon Phi audiophile)
Fichiers sources obtenus depuis le CDaudio ou le SACD hybride par le rippeur Phi² audiophile + ambiophoniseur
1er accessit: au SACD reprofilé à bord biseauté, lu en stéréo sur le lecteur CD-SACD-DVD de salon Phi audiophile alimenté en courant 230V symétrisé et filtré. 2ème accessit: au CD audio reprofilé à bord biseauté, lu sur le lecteur CD-SACD-DVD de salon Phi audiophile alimenté en courant 230V symétrisé et filtré.
Les
fichiers de
l'Audiophile Apiguide
plus de 5000 photos, images ou schémas
plus de 900 pages html
plus des applications, des feuilles de calcul .xls, des vidéos...
Un somme de 40 années de recherches de la musicalité en
matière de reproduction sonore
Aucune grande théorie(*) n'a présidée au choix de mes options, inventions et bidouilles qui ont été déterminées au fil des ans (une passion cultivée depuis plus de quarante années, excusez du peu) de manière empirique par les seules écoutes comparatives. Grand adepte de la mesure scientifique cartésienne dans ma jeunesse, j'ai vite compris leurs limites quand il s'agit de musicalité, et davantage encore depuis le début de l'ère numérique dans les années 80. Je rappelle en outre que le but final de l'euphonisation est l'oubli total de la chaine hi-fi au profit de la seule musique et de sa totale crédibilité subjective!
Si les choses se sont beaucoup compliquées ces dix dernières années pour l'audiophile, du fait de l'évolution de l'informatique, de la téléphonie mobile et du sans-fil, ce qu'il convient de retenir de positif est qu'il est aujourd'hui encore plus musicalement jouissif d'avoir réussi une excellente euphonisation!
(*) Une théorie générale expliquant pourquoi mes bidouilles ont un tel effet à distance sur le rendu sonore d'une chaine hi-fi reste à trouver. Je laisse cela aux scientifiques, moi j'appartiens au monde des mélomanes pragmatiques qui stupidement ne s'occupent que de ce que leurs oreilles perçoivent. Selon ce que je supposais qu'il se passait sur certaine inventions j'ai émis parfois de petites théories que j'ai nommées par dérision "théorie jus de boudin" . Peut-être qu'un jour un esprit plus éclairé que le mien pourra les unifier dans une grande explication qui tienne la route. Bof... l'important, c'est que ça marche et qu'on écoute enfin de la vraie musique sur sa chaine hi-fi.
Cordialement vôtre,
A.A.
Pour
contacter l'auteur, écrire à la rédaction d'apiguide.net
qui transmettra:
BOUTIQUE
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Outils,
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l'A.F.I.C..
The menu of the Apiguide's audiophile corner
1°) Audiophile CDRW as CD player, with a PC
interface
2°) an audiophile player CD, SACD, DVD.
3°) About audiophiles cables for loudspeakers
(easy to make and not expensive).
4°) a power cord with a quartz filter .
5°) About the brushes on a CD player.
6°)an apparatus to plane the edge of the audio
CDs.
7°) a light stabilizing disc for CD audio.
8°) Ionostat, an apparatus for better appreciating
the music.
9°) Loudspeaker ESL, pulsating sphere., an
example of reproduction of a quasi-3D sound scene
starting from only two stereophonic ways.
10°) About knobs to place under your audio
apparatuses.
11°) a MosFet amplifier 2x25W of high quality,
to assemble oneself.
12°) numerical Match against numerical: Audio
CD vs stereo SACD.
13°) Improvement: how to listen to audio CD
with the softness and the comfort of the stereo
SACD.
14°) easily optimize your listening room to
benefit more from your CDs.
15°) A symetriser for AC power supply, so
that a hi-fi system of good quality becomes exceptional
one.
16°) an easy test, seemingly: to listen to
conversations.
17°) Chattering on the music and HiFi.
18°) Analogical Match against numerical: LP
33T stereo vs stereo audio CD and stereo SACD.
19°) Bench Test: 4 generations of CD players
"Audiophile DIY" in compared listening.
Read more about the guide
of the euphony in home audio equipment>>>
English
DIYers
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audio researchs of the Audiophile Apiguide.
More than 30 years of a passion for music & HiFi
2008 last invention: "RAMTEK4
BMSQ" is more than an HTPC (Home Theater Personnal Computer),
it's overall an audiophile unit which stores audio files and plays
music like none CD player all over the world. Why that? Because of
some special tweaks:
- A memory player without any mechanical way
- Reading 100% from a virtual disk, no laser, no beam, no hardisk
- 32 bits internal audio treatment, 176,4 kHz oversampling - a new format
called "SARD" easy to obtain from your CDs and SACD
- Special external USB2 sound card, with very high quality
- PC under Windows Vista familial, but direct interface with ASIO driver
- special modulation cables - Litz hypercables -
- special 5V DC power treatment
- special filtered AC power
- special ground / earth treatment
(BMSQ ? Bentonite, Sea Salt, Mortar of fibered cement, Quartz sand)
(SARD ? Super Audio Ram Disk)
The sound is great ! The cost is cheap ! The DIY difficulty is rather
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