Apiguide
a prêté ses pages à un mélomane qui veut
bien exposer quelques décennies de recherches personnelles en
matière de reproduction sonore haute-fidélité.... LiensLe son numérique est encore décrié par de nombreux amateur de Hi-Fi, et peut être pas entièrement à tordEtude des sonsLa physique du son et 'oreilleLa voix et l'ouïeL'audition
Naim,
Rega, Mac Into
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Pourquoi
se casser la tête ? me direz-vous... il n'y a qu'à
acheter des SACD et avec un lecteur pas cher on aura un son
de qualité (voir
test comparatif) ! C'est en effet exact à ceci
près que toute votre CDthèque en CDs audio,
amoureusement constituée au fil des ans, ne sera jamais
disponible en SACD ! Et moi, je veux profiter encore longtemps
de mes centaines de CDs audio, et en retirer encore plus de
plaisir. J'ai donc cherché le moyen de faire disparaître
le côté parfois "dur" ou "stressant"
du CD audio (*) , si possible sans perte d'information,
sans altération du message musical de façon
à conserver tout le côté vivant et émouvant
que les grands artistes peuvent vous transmettre dans leur
jeu. (*) à la décharge du CD audio, il faut noter que la "dureté" en question a parfois pour principale origine la fréquence de résonance mécanique de la capsule du microphone utilisé pour la prise de son. Le SACD n'est donc pas épargné dans ce cas. Pour les férus de technique, consultez donc les notices de microphones sur les sites des grands fabricants comme Neumann, AKG, Sennheiser, Schoeps, Shure, Rode... |
Sommaire
1°) L'idée de base
2°) Comment valider cette idée?
3°) Les résultats d'écoute
4°) La mise en oeuvre pratique
5°) Mesures: analyse spectraleUn "améliorateur" pour lecteur CD
1°)
L'idée de base
J'ai pensé que je pouvais utiliser les propriétés
du transfert galvanique pour d'une part isoler les masses entre
lecteur CD et amplificateur (éviter ainsi les risques
de propagation par la masse de perturbations et bruits divers)
, d'autre part adapter au mieux les impédances d'entrée
et de sortie et enfin profiter du principe lui-même pour obtenir
un filtre naturel (un transformateur ne transforme que le seul
courant alternatif) qui élimine toute 'résiduelle'
à caractère numérique dans le signal audio,
résiduelle à laquelle j'attribue en partie la responsabilité
du son plus dur du CD par rapport au SACD.
Voici
sur la courbe du haut, un signal sinusoïdal très aigu
et sur la courbe inférieure comment le convertisseur numérique/analogique
d'un lecteur CD reconstitue ce signal du fait qu'il a peu d'échantillons
à sa disposition pour le faire à cette fréquence:
On comprend que l'oreille puisse faire une différence entre
les deux sons et cela en dépit des filtres passe-bas (parfois
très sophistiqués sur les lecteurs CD HiEnd) qui sont
censés 'lisser" le signal. Le second son (les marches
d'escalier ci-dessus en rouge gras) n'existant pas dans la nature,
le cerveau ressent ce son comme désagréable, distordu,
"plus dur" (c'est mon avis personnel, purement intuitif
). Et dans mon idée de base, chaque pallier horizontal va
être considéré comme du courant continu et donc
être éliminé ou modifié lors du transfert
galvanique. (mais quant à savoir comment cela rendrait à
l'écoute, cela restait à tester)
2°)
Comment valider cette idée ?
Si le principe me séduisait encore fallait-il trouver le
moyen de le mettre en oeuvre. Une première bidouille avec
des transfos "bon marché" retrouvés dans
mes fonds de tiroir m'a laissé espérer que c'était
une voie à approfondir. Je me suis donc mis en quête
de transfos de haute qualité et mon choix c'est porté
sur un spécialiste des tranformateurs (à un
niveau de prix encore très abordable) à l'usage
des professionnels du microphone et de la prise de son, le fabricant
suédois Lundahl.
Voici la fiche technique du modèle choisi (sur les
conseils de Ceres
Electronique , qui les distribue pour la France)
3°) Les résultats d'écoute
Voici un tableau qui met en parallèle les avantages réciproques
sans/avec transfos insérés entre lecteur Cd et amplificateurs
sans transfos -
attaques plus précises des notes |
avec transfos -
équilibre tonal plus chaud |
>>> Conclusion: Dans les deux cas c'est
très beau.
Sans transfos l'écoute est très analytique, chirurgicale
mais pleine d'émotion et on se régale à tout
instant des timbres et de la vie, de la "pêche"
de l'interprétation. Hélas certains enregistrements
accusent des duretés parfois très désagréables.
Avec transfos, l'écoute est trés confortable et
musicale, plus floue certes mais plus globale et plus chaude,
moins incisive, plus coulée. Les timbres sont toujours
là, différenciés mais plus discrets. Les
duretés s'oublient et on se laisse porter par la musique
sans besoin de rechercher une écoute "à la
loupe". C'esr donc un choix à faire au cas par cas.
Bilan final:
l'expérience s'avère positive ! J'ai définitivement
adopté ces transfos pour mon écoute personnelle
(et surtout pour l'écoute au casque). La mise en service
des transfos étant rapide, je les connecte ou non selon
le CD que j'écoute et l'humeur du moment.
NB. Depuis ce comparatif CD audio/SACD, un nouvel élément
est apparu qui éclaire ce match d'une toute nouvelle lumière.
Le CD serait peut-être
non pas moins bon, mais simplement plus sensible que le SACD aux
perturbations véhiculées par le courant secteur...
[suite}
Pour
les discophiles avertis, j'oserais cette comparaison pour
tenter de mieux faire comprendre la différence ressentie
à l'écoute: Sans transfos, vous écoutez
l'Orchestre de Paris enregistré par Decca, avec transfos
vous écoutez le Chicago Symphony Orchestra enregistré
par RCA Victor. (
Ne prenez, bien sûr, pas ceci au pied de la lettre!
c'est une simple image!) |
4°)
La mise en oeuvre pratique > suite
5°) Mesures: analyse
spectrale > suite
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