Source:
The Audio Critic, Peter Aczel, Editeur, #20, hiver 2000.
Daniel ANDRE
"Voici ma contribution au thème soulevé
dans cet article. La théorie ne suffit pas à
expliquer tout, c'est Einstein qui le disait toujours. La
réalité aime souvent à se moquer des
préentieux pafradigmes scientifiques et il manque
toujours un paramètre dans le meilleur raisonnement
pour le fausser!
Il semblerait qu’un lecteur laser soit davantage sensible
à ce qu’on lui met dessous, qu’à
ce qu’on lui met dedans!
En contrôlant le son au casque, ces différences
deviennent encore plus évidentes – du moins
sur tout lecteur capable de «lire » suffisamment
les CD ; ces différences sont même parfois
stupéfiantes!
Il ne fait aucun doute que le son numérique a
tendance à épouser la personnalité
acoustique du substrat sur lequel il repose, à
se laisser en quelque sorte « imprégner »
du son inhérent à la matière du support
en question.
Par
substrat, il faut entendre tout ce que l’on met sous
le lecteur à la place des pieds, sans pour autant
nécessairement enlever les pieds en question ; il
suffit que les dits substrats aient une hauteur suffisante
pour court-circuiter l’effet de support de ces mêmes
pieds, généralement en caoutchouc.
Ainsi, si l’on utilise un substrat de métal
lourd, le son deviendra lui aussi dur et métallique
et semblera fluidifier les sons gras, inconsistants
et mous, tout en donnant une sorte de fausse dynamique à
cette gramme de fréquences ; en réalité,
ce type de substrat ne fait qu’accentuer le haut médium
et atténuer le grave, donc éclaircir certains
sons.
Si le substrat est un gros morceau de crêpe ou
de caoutchouc, le son deviendra onctueux et doux ; toute
dureté et agressivité disparaîtront,
mais ceci au profit d’un son gonflé, moins
précis dans les finesses de l’aigu, bref un
son caoutchouteux!
Des pieds de plomb donneront aussi un son plus corpulent,
plus consistant, avec un fort médium, mais finies
les finesses et subtilités des harmoniques!
J’ai
passé plusieurs années à faire tant
d’essais que je pourrais presque dire que tout
a quasiment passé sous mes divers lecteurs, sauf
ma femme!
Planches, pierres, silex, livres, coussins, chambre à
air gonflées, pieds de sorbotane, blocs de bois,
enclumes, plaquettes de freins de locomotive, suspension
sur grillage, boules de pétanque, grosses plaques
de marbre, rails, etc.
Il est incontestable que ces substrats changeaient considérablement
le son, sans la moindre équivoque, même aux
oreilles des gens sceptiques ou peu habitués à
discerner les différences sonores. Cette profusion
d’essais, qui se sont traduits par des milliers de
manipulations, a forcément usé prématurément
mes platines laser!
J’ai
aussi essayé les substrats vendus dans le commerce
: pointes en métal, en granit, céramique mélangée
à du diamant, pieds de carbone hyper compressé,
plaques de cuivre, ressorts, etc.
Mais
au fait, sur quel critère je jugeais l’efficacité
des substrats et leur inaptitude à rétablir
le son de la bande master?
Car
il faut savoir que la musique offre une certaine latitude
sonore ; si le violon, sur un C.d audio, est plus épais
ou plus grêle que sur la bande originale, cela ne
sera pas forcément perçu comme un défaut,
cela sera parfois même perçu comme le contraire!
Le son de ce violon, en fonction de l’acoustique de
la salle d’écoute ou de l’endroit où
se trouve l’auditeur par rapport au violon en question,
pourra paraître soit corpulent, dense et suave, ou
au contraire râpeux et aigu, sans pour autant que
dans un cas ou dans un autre, l’oreille se sente trahie
par l’authenticité sonore de l’instrument!
Toutefois,
si l’on fait des essais et des comparaisons avec des
sons auxquels l’oreille est particulièrement
bien habituée, c'est-à-dire des sons de tous
les jours, voix connues, sons environnants quotidiens,
et en particulier – test oh combien mortel: les chants
d’oiseaux, là il n’y a plus d’illusion
possible! Si à l’écoute, sur casque
ou sur enceintes, le chant de l’oiseau paraît
acerbe, rêche, vert, strident, sans spatialisation
bien nette, alors qu’avec une simple paire de micros
et un petit magnétophone, ces mêmes paramètres
sonores n’ont aucune peine à être suffisamment
présents, c’est que le lecteur laser, quelque
soit son prix, est handicapé dans son expression,
notamment par les résonances et les vibrations engendrées
par sa propre activité et sa propre matière.
En effet, le son laser amplifie considérablement
tout ce est matériellement consubstantiel de sa propre
mécanique!
Le
disque laser tourne à une vitesse folle sur un système
à ressorts qui, s’il amortit certaines raideurs,
va par ailleurs engendrer un flou, une perte de précision,
en particulier dans le haut du spectre ; le son est alors
exagéré, sur-accentué dans le haut
médium, donc dur, écorchant, indifférencié,
et rond dans le bas médium, épais et flou
dans les détails fins, comme si le son était
une masse sans contours bien ciselés.
Certes, ces défauts sont inhérents au système
de reproduction laser par lui-même, mais il est également
très amplifié par les phénomènes
que je viens d’évoquer!
Il convient donc de trouver le substrat capable de minorer
audiblement ces défauts!
Jean
Marie PIEL, rédacteur audiophile à la revue
«Diapason » conseille comme substrat une table
de 100 kilos en bois dur. Mais, le fait qu’il m’ait
quelque fois consulté pour connaître mes solutions
personnelles, prouve que la sienne ne le satisfait pas totalement.
Le bois, en effet, colore le médium, d’une
manière parfois agréable, mais cette sur-coloration
finit par fatiguer les oreilles!
Ce rédacteur s’est ensuite mis à vanter
les pieds G.Flex, mais il semble qu’il ait finit par
s’apercevoir que tous comptes faits, ce système
ne faisait qu’estomper les aigus, ou du moins leur
dynamique, et donc masquer les défauts inhérents
à cette plage de fréquence, entraînant
une sensation subjective d’un son plus fidèle.
Les
membres de la revue sus nommée conseillent maintenant
des éponges en cuivre à la place des
pieds. A l’écoute, on s’aperçoit
en effet que celles-ci exaltent le médium en l’ouvrant,
lui donnent un certain éclat, mais ceci hélas
au détriment d’une dynamique de l’aigu
audiblement rabougrie et d’un certain gonflage du
bas-médium.
Il
semble ressortir de toutes mes expérimentations que
si la solution idéale n’existe pas, il demeure
quand même possible de faire beaucoup pour s’en
rapprocher! J’ai également fait des tests,
(volontaires ou non), chez AudioSignatures, avec des lecteurs
prestigieux comme Arcam, jadis1, CECTl1/TL3, Yba haut de
gamme, etc.
Ce
qui m’a permis de constater qu’aucun lecteur
n’effectue fidèlement son travail de reproduction
authentique de la bande Master, ceci du moins tant que ne
sont pas maîtrisées les résonances et
vibrations inhérentes à leur fonctionnement.
Acheter une platine Laser ne suffit pas, il faut maîtriser
ce défaut inhérent au système lui-même,
quelque soit par ailleurs le prix du lecteur.
Mes
essais.
Tout
d’abord, étant donné les défauts
inhérents leur technologie, j’ai bien du mal
à concevoir qu’il puisse exister un lecteur
capable de reproduire plausiblement le contenu du Cd qu’on
lui sacrifie! Je ne sais pas s’il existe un public
amateur du son naturel et authentique. Encore faut-il le
connaître avant de l’exiger. En effet, seule
l’élite consent à s’entraîner
à écouter les sons, les yeux fermés,
et s’imbiber de toutes les nuances du son véritable,
perçu sur le vif, afin de rendre son oreille
plus apte à discerner le vrai de l’illusion
sonore!
On croit connaître le vrai son! C’est presque
toujours une illusion. C’est à force d’écouter
des enregistrements de chants d’oiseaux (le test le
plus dur!) sur des sources Laser forcément mauvaises
puisqu’elles ont toutes ce défaut de sur-accentuation
du haut médium – que j’ai appris à
BIEN connaître les chants d’oiseaux, et Dieu
sait si je croyais les connaître. Il faut apprendre
à écouter les yeux fermés. Je me suis
même construit un faux casque – aux oreillettes
vides - pour habituer mon oreille à ne plus se tromper
sur les sons!
Pourquoi
aucune platine Laser, même à 80000 fr, ne reproduit-elle
pas tout bêtement le son que l’on peut par exemple
enregistrer soi-même avec une tête artificielle
à 4000 fr sur une bête platine cassette à
4000 fr ????? (Teac, ou Pionner 95S par exemple). A cause
de son hypersensibilité aux résonances et
vibrations!
Ma
platine est une vulgaire Ecrin de chez Cairn. Elle est plus
exacte que la prétention nommée Yba bleu machin
que l’on voulait m’offrir à la place
de la Cairn! J’ai changé le câble d’alimentation
(il y a une façon de faire un câble pour dix
fois rien) les pieds ont été arrachés
– (En caoutchouc – idéal pour arrondir
le son et voiler encore plus le haut du spectre, et gonfler
le médium).
Voici
une critique empirique faite sur les différents supports
(substrats) expérimentés.
Il faut bien garder à l’esprit qu’il
n’est guère possible de connaître le
vrai intrinsèque de son lecteur, et le fait que son
possesseur aura rejeté tel ou tel substrat, en raison
du fait, par exemple, qu’il aseptise le bas médium
de son appareil, ou tend à procurer un son téléphonique,
ou au contraire enflé ou encore mou, etc. ne signifie
pas que ces supports soient mauvais. La question à
se poser est celle-ci : Une fois que j’aurai éliminé
toutes vibrations et résonances de ma platine, le
son qu’elle va émettre correspondra t-il à
ce que j’attends d’elle? Il est possible que
le son obtenu paraîtra mauvais et que l’on cherchera
des substrats qui, en fait, ne feront que compenser en partie
certains défauts du lecteur incriminé.
Il
faut donc rechercher des substrats qui libéreront
le lecteur des défauts typiques produits par les
vibrations et résonances: la dureté audiblement
engendrée par tel ou tel substrat, l’enflure
du son qu’il peut induire, notamment dans le haut
médium, ou encore le voile tendant à annuler
le contour et la spatialisation du son, peuvent très
bien n’être que les défauts propres du
lecteur laser une fois que ces substrats ont libéré
sa véritable personnalité! Le fait de posséder
une copie parfaite de la bande master du Cd de test est
donc un avantage décisif pour faire des comparaisons
suffisamment objectives!
Caoutchouc
: Ramollit la dynamique des hautes fréquences et
boudine le bas médium. Peut donc masquer certaines
stridences et donner du galbe aux petits lecteurs.
Sorbothane
: Estompe les sons et les adoucit.
Plomb
: Colore le grave, le rend plus ferme ; fait briller le
haut médium. Les traits fins s’épaississent
et augmentent de volume. S’oppose à la finesse
des sons mais donne une sensation de dynamique augmentée
dans le grave.
Cônes
en céramique et diamant : Assèche le bas médium
et le grave. Affine le haut. Son plus maigre, sans galbe.
Compense les lecteurs gibbeux et lourds.
Bois
: Fait ressortir les sons, notamment le médium, mais
sans dureté. Rappelle le son vinyle dont les
platines contenaient souvent du bois. Le bois colore les
fréquences de présence, mais épaissit
le haut. Perte de ciselé.
Pointes
d’acier : (en forme de cônes). Il faut que le
diamètre soit de 2 cm et que la pointe repose sur
des carrés de carbone compressé. S’oppose
aux colorations et enflures sonores. Neutralise assez bien.
L’idéal est un mélange de métaux
et de faire reposer les pointes sur des petits carrés
de carbone compressé.
Chambre
à air : L’idée de faire reposer le lecteur
sur de l’air « semble » rationnelle. En
fait, l’appareil repose sur du caoutchouc mou et non
pas sur de l’air. Plus on gonfle la chambre à
air, tout en ayant le casque sur les oreilles pour contrôler,
plus le contour des sons se précise. Ce qui prouve
que le substrat idéal doit être dur, ce qui
donc exclut celui-ci!
Sacs
de sable : Support mou, donc arrondit le haut et atténue
certaines duretés, mais par effet d’estompage,
aux dépends de la finesse du haut.
Pieds
Gflex (vantés par Jm.Piel) C’est le principe
du ressort ; support mou : Donne l’impression de davantage
de liberté dans le son. Les duretés disparaissent
car la dynamique du haut médium est absorbée.
Perte de précision dans le contour des sons.
Éponges
à récurer en cuivre : Également
vantées par Jm.Piel (Diapason). Gonfle toutes les
fréquences, donc remonte sensiblement (et artificiellement)
le niveau sonore. Le médium sonne plus ouvert,
plus dynamique et peut bluffer certaines oreilles pendant
un certain temps. En revanche, si l’on pose sur ces
éponges en cuivre, une plaque de marbre, le résultat
est bien meilleur. Voir plus loin.
Vibraplane
: Support sophistiqué avec suspension sur air.
Excellente idée, mais ce système s’oppose
seulement aux vibrations émanant du sol vers le lecteur
; or, le principe est de trouver un substrat capable d’absorber
ou même de « pomper » les vibrations et
résonances émanant du lecteur, de les faire
s’écouler vers leur extrémité,
ceci par une forme et une composition (cônes d’acier)
qui entraînent ces résonances vers la pointe
du cône.
Il
faut que cette absorption et cet écoulement des résonances
et vibrations parasites vers le bas (pointe du cône)
soit encore plus rapide que la résonance elle-même
!Non seulement il faut que ce substrat capte les résonances
et les véhicule loin de la platine, non seulement
il faut qu’il fige les vibrations, mais il faut aussi
et en même temps qu’il empêche que les
autres vibrations et résonances, celles émanant
du meuble et du sol, ne remontent vers le lecteur.
Or
la pointe d’un cône, du fait de sa toute petite
surface de contact sur le meuble, s’oppose à
cette remontée. Il y a donc deux sources de vibrations
et de résonances à éliminer.
On
comprendra que les substances molles (sorbotane, par exemple)
soient parfaites pour absorber les résonances, mais
qu’elles ne font qu’amplifier les vibrations,
d’où ce son rond, sirupeux, doux et sans raideur
qui résulte de l’emploi de ce matériau,
mais imprécis et mou dans sa dynamique à cause
des vibrations qui « tuent » la précision
du son! (Imaginez-vous en train observer un spectacle avec
une paire de jumelles qui vibre!).
Il
existe encore une foule de systèmes destinés
à compenser dans une certaine mesure, le défaut
de tous les lecteurs lasers et même de tout autre
équipement hi-fi! Par exemple, je possède
un préampli passif JC Verdier, qui n’est en
fait qu’un répartiteur d’entrées
et de sorties, et dont la sensibilité aux supports
est saisissante! Or, il ne passe, dans ce pré ampli
passif, que des petits volts insignifiants! Même
phénomène avec les câbles et leur différence
de signature sonique semble beaucoup dépendre de
leur aptitude à absorber vibrations et résonances.
Illusion
? Avec du petit matériel tout-venant, les différences
sont effectivement peu marquées, du fait notamment
que de tels matériels sont bien limités dans
leur richesse d’expression, de toute façon!
Toutefois,
à partir de la gamme hi-fi pour oreilles différenciées,
il suffit, pour se rendre compte des différences,
de mettre tour à tour, sous son lecteur:
Des
briques : Vous entendrez un rehaussement spectaculaire et
bidon de la dynamique (accrochage acoustique avec la brique).
Mettez
une substance molle, du bull Pack par exemple, une plaque
de caoutchouc, etc. et votre coup de guitare paraîtra
gonflé, pneumatique et sans incision! (C’est
parfois agréable).
Mettez
des cendriers en verre, et le son va durcir, à
l’image sonore de ce support!
Il
m’est même arrivé de mettre du liège
sous les pieds de la table où reposait un de mes
lecteurs, et le son s’est mis à devenir doux,
aéré, sans rugosité (par perte
de la dynamique du haut médium).
Pour
diminuer la sensibilité du lecteur laser à
son support, certains fabricants ont la bonne idée
d’en enduire les parois internes de bitume, comme
le dos des frigidaires et machines à laver. Les vibrations
et résonances sont ainsi en partie absorbées.
Mais
ils feraient mieux de faire en sorte que la surface interne
des lecteurs ne soit pas plate, mais ondulée, ou
recouverte de dessins et de formes variées, ceci
afin de «perdre » les résonances.
Le
bitume, en effet, possède sa propre résonance
– laquelle assombrit le haut médium!
Bien entendu la suspension du support du disque, à
l’intérieur du lecteur, est fondamentale. Or,
elle est le plus souvent trop molle (ressorts). J’avais
remplacé ses ressorts par une suspension en sorbotane
et le son était bien plus neutre avec une spatialisation
bien supérieure! Le système Teac me paraît
excellent! Le sorbotane est mou, certes, mais c’est
nécessaire à ce niveau de la dynamique, et
moins flottant que les ressorts!
Quel
système ai-je adopté après des centaines
d’heures d’essais?
Mon
lecteur repose au sol, sur une triple couche de briques
acoustiques (creuses). Ce lecteur est lui-même protégé
du son émanant des enceintes (Boomers de 38 engendrant
bien des résonances!) en étant abrité
dans une niche faite de briques.
A défaut des couches de briques, on peut disposer
une plaque épaisse de marbre sur un meuble plein,
mais c’est un pis-aller.
Sur cette couche de briques, repose une grosse plaque de
marbre. Sur celle-ci j’ai posé deux tiges de
fer, celles qui servent à faire du béton armé.
Dessus et en travers reposent 2 barres de fer creux de 2
cm de côtés que j’ai remplies de sable.
J’ai
fait et refait des milliers d’expériences.
J’ai adopté cette configuration qui me paraît
le meilleur compromis pour neutraliser toutes les interférences
sonores de mon lecteur.
Car
un lecteur ne doit pas faire de musique.
Les
revendeurs ne le comprennent pas. Chaque fois que je téléphonais
dans les auditoriums pour demander un lecteur qui «ne
fasse pas de musique» on me raccrochait au nez ou
on m’envoyait sur les roses.
Je n’achète donc pas de matériel chez
eux, c’est tout!”
Voici
ce que j'avais ecris par ailleurs :
*
Marbre, verre, etc ... : à deconseiller trés
vivement
* Granite : excellent. Son trés propre, trés
dynamique, trés légère resonnance.
Donc à deconseiller avec les systemes trop clairs,
trop degraissés.
* Lave (trés à la mode autrefois) : un peu
équivalent. Résultat plus "mat",
selon...
* Bois: trés variable ... car il y a bois et bois:
bois "plein", et types de bois (chene, ...), agglomerés,
médite ou CTBH (genre médite, hydrophuge),
lamellés-collés, ...
Globalement assez chaud, plus doux ...
* Sorbothane : plus rond, plus plein. Conseillé pour
un systeme plus "clair", peu conseillé
pour des systemes assez charpentés
* pointes : dégraissage important. déconseillé
totalement pour des systemes dejà un peu dégraissés.
Le
probleme, c'est que pour chaque materiaux ou accessoires,
les variantes (épaisseurs, supports, ...) sont trés
nombreuses.
En outre, les combinaisons infinies (meuble en bois aggloméré
44mm + sorbothane + Granite cm) permettent difficilement
d'en tirer une conclusion claire. Il suffit de changer ou
modifier 1 des elements de la combinaison pour changer le
resultat global ...
Enfin, tout depend du materiel, du niveau de performances
du materiel, de la piece (son de la piece), et des gouts
musicaux de chacun!!
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Bonjour,
Je tiens à vous faire part de mes premières
impressions concernant l'ajout de plaques de granit sous
mes appareils.
Suite au passage de Jmp à la maison il y a quelque
temps, j'ai réalisé qu'il était urgent
de remplacer les supports de mes appareils. Ceux-ci reposaient
sur de fines planches de mélaminé, posées
sur des équerres fixées au mur, le tout étant
très instable. Sur ses conseils, j'ai fabriqué
un meuble en ctbh (sorte d'aglo résistant à
l'humidité), plus lourd et parfaitement stable. Résultat:
net gain en transparence sur l'ensemble du spectre, mais
transformation de l'équilibre sonore; un peu moins
de grave mais de meilleure qualité, apparition d'une
petite coloration dans le bas médium et aussi un
petit coté nasillard et pincé sur les voix...
J'ai reçu hier trois magnifiques plaques de granit
rose de deux centimètres d'épaisseur, pesant
neuf kilos chacune. Je les ai placées sous le lecteur
(audio analogue maestro), le pré (PR200) et l'ampli
(AM100).
La première impression, étonnante, a été
que le tempo était moins rapide, plus posé.
Ensuite, il est manifeste que le grave a retrouvé
toute son assise, le son est plus chaud et peut parraitre
plus rond. Le gain le plus évident est sur le
médium, qui est beaucoup plus ouvert, plus fluide
et a perdu tout côté nasillard ou pincé.
L'aigu parrait moins en avant, plus doux. L'écoute
est donc en résumé plus confortable, plus
douce sans avoir perdu en définition.
J'ai posé les plaques de granit directement sus les
étagères, mais je me demande s'il est préferable
me mettre un peu de blutack?
Ce ne sont que mes premières impressions suite à
une heure d'écoute, si elles èvoluent, je
vous tiendrai au courrant.
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Bonjour à vous,
Le
granit ! La masse !
J'vous l'dit les amis, le support en granit sur une masse
de sable, c'est super !
Il
est évident que tout un chacun ne puisse installer
un dispositif comme le mien. Pourtant je vous assure que
le résultat n'a rien à voir avec les "chateaux
de cartes" vendu dans le commerce et suposés
supporter nos appareils.
tout
à fait d'accord avec toi azertyuiop, le tempo est
comme ralenti, comme lorsque l'on met un lecteur très
haut de gamme, l'air circule autour des musiciens, les
basses descendent plus et sont plus fermes à la fois,
quant à la précision dans l'espace elle est
très nettement améliorée, çà
devient holographique ! Le tout avec mes fils électriques
en guise de câbles HP. Vivement l'arrivée des
Al Cinema !
Je
pense que le granit par rapport au marbre ou d'autres
matériaux a cette particularité de ne pas
"sonner", il est complètement inerte,
probablement grâce à sa structure, car sa masse
volumique n'est pas très différente d'autres
"pierres". Par ailleurs, le granit, en se décomposant
devient ... du sable, c'est donc un complément ideal
comme support.